3 conditions de la Coopération selon Laurent Marseault
3 conditions de la Coopération selon Laurent Marseault
Description de la ressource
Chacun y va de ses partages, de ses productions ...et c'est très bien ! Mais comment penser nos projets, nos données, nos organisations pour que nous puissions "faire archipel" et essaimer au-delà de nos collectifs respectifs ?
Source : atelier pour une Agora des Archipels 5 mars 2021. Inspiré des notes de Michel Briand
Source : atelier pour une Agora des Archipels 5 mars 2021. Inspiré des notes de Michel Briand
- La première est politique : elle concerne les postures individuelles, codes sociaux, volonté de partage sincère....
- La seconde concerne les conditions juridiques pour le partage sincère de l'archipelisation. Les licences libres (CC by Sa et gnu gpl et autres licences) permettent un partage sincère, qui permet de connecter nos contenus pour en faire du meilleur. Nota : sans indication de licence, c'est par défaut les licences propriétaires qui priment, comme le droit d'auteur.
- Et enfin et seulement enfin, des conditions numériques qui permettent à nos interfaces et autres plateformes de retrouver leurs porosités avec des flux entrants et sortants des flux rss, xml, json. Objectif final : accéder/créer d'autres nouveaux niveaux de Communs (comme le site Transiscope par exemple).
Type de ressource
Notion, concept
Thématique de la ressource
- Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
- Communs et partage de connaissance
Auteur.trice(s) de la ressource
Christine Denié Hervy, Animacoop
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Cette fiche est elle un brouillon ?
- Non
8 R d'une réunion ritualisée réussie :-)
8 R d'une réunion ritualisée réussie :-)
Description de la ressource
- Recentrage / Météo
- Régalade
- Ralades
- Rencontres de la semaine
- Les sujet dans l'R : ordre du jour en commençant par c'est une info, discussion, décision
- Rappel des décisions et choses à faire (de la réunion passée) - 1 min par décision (remontée ou pas)
- Réunion à venir : quand ?
- Recentrage / Météo
Type de ressource
Truc et astuce
Thématique de la ressource
- Animation de réunions présentielles
- Animation de réunions à distance
Auteur.trice(s) de la ressource
Jean-François ROCHAS-PARROT
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Cette fiche est elle un brouillon ?
- Non
A propos des décisions à distance (Loomio, Framavox...)
A propos des décisions à distance (Loomio, Framavox...)
Description de la ressource
Un certain nombre de décisions peuvent être prises à distance afin d'alléger les réunions en présence et laisser la place au débats complexes.
Les décisions à distance peuvent notamment être très utiles :
Les décisions à distance ne nous paraissent pas très adaptées pour :
Une hypothèse à valider ou invalider par plus d'observation serait qu'il est plus facile de refuser et de dire non à distance : il est possible qu'un certain nombre de décisions refusées en distance ne le seraient pas en présence (pas très scientifique, mais instinctif comme analyse :-) )
A lire :
Les décisions à distance peuvent notamment être très utiles :
- pour les décisions courantes
- pour garder trace des décisions et des débats y ayant amené
Les décisions à distance ne nous paraissent pas très adaptées pour :
- Les décisions critiques.
- La levée des oppositions dans la décision par consentement (un peu laborieux à distance)
Une hypothèse à valider ou invalider par plus d'observation serait qu'il est plus facile de refuser et de dire non à distance : il est possible qu'un certain nombre de décisions refusées en distance ne le seraient pas en présence (pas très scientifique, mais instinctif comme analyse :-) )
A lire :
- retour d'https://pommeau-douche.com/products/filtres-purificateurs-et-economiseurs-deau expérience sur CA d'open Street Map à distance]]
- Les retour d'expérience de Loomio par Osm France / Anis à Lille
- Retour d'expérience d'une coopérative pour choisir collectivement les affectations budgétaires (avec Cobudget)
Type de ressource
Truc et astuce
Thématique de la ressource
- Prise de décision
Auteur.trice(s) de la ressource
Audrey Auriault, Romain Lalande
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Cette fiche est elle un brouillon ?
- Non
Avancer avec les Plus Petits Précieux Pas Possibles (méthode des 5P)
Avancer avec les Plus Petits Précieux Pas Possibles (méthode des 5P)
Description de la ressource
Il y a deux types de projets : ceux de longue haleine (bâtir une barre d’immeuble) et ceux qui sont quasi immédiats (organiser la prochaine réunion).
Dans les gros projets si l'on se met tous d’accord sur tout et qu'on n'agit que quand c’est décidé, quand on commence à agir, la situation a évoluée et on est plus dans le contexte du départ.
Pour contrer cet effet : l’idée du petit pas qui va dans le sens de la valeur ajoutée définit. Ça permet d’avoir avancé de manière rationnelle, d’avoir acter quelque chose de concret, de visible.
Pour aller plus loin : https://www.reussite-personnelle.fr/kaizen-la-methode-des-petits-pas/
Dans les gros projets si l'on se met tous d’accord sur tout et qu'on n'agit que quand c’est décidé, quand on commence à agir, la situation a évoluée et on est plus dans le contexte du départ.
Pour contrer cet effet : l’idée du petit pas qui va dans le sens de la valeur ajoutée définit. Ça permet d’avoir avancé de manière rationnelle, d’avoir acter quelque chose de concret, de visible.
Pour aller plus loin : https://www.reussite-personnelle.fr/kaizen-la-methode-des-petits-pas/
Type de ressource
Truc et astuce
Thématique de la ressource
- Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
- Organisation et gestion du temps
Auteur.trice(s) de la ressource
Romain Lalande
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Cette fiche est elle un brouillon ?
- Non
Avant de choisir son format d'animation de réunion, pensez à....
Avant de choisir son format d'animation de réunion, pensez à....
Description de la ressource
En complément, vous pouvez consulter cette carte mentale (partie droite notamment) : https://framindmap.org/c/maps/1223133/public
1/ Clarifier les objectifs
Cette réunion, pour quoi faire ?2/ Faire un état des lieux
Les conditions sont-elles réunies pour que mon animation fonctionne ?En complément, vous pouvez consulter cette carte mentale (partie droite notamment) : https://framindmap.org/c/maps/1223133/public
Type de ressource
Truc et astuce
Thématique de la ressource
- Animation de réunions présentielles
- Animation de réunions à distance
Auteur.trice(s) de la ressource
Sandrine Percheval
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Cette fiche est elle un brouillon ?
- Non
Bases de données coopératives
Bases de données coopératives
Description de la ressource
Produire, collecter, trier, échanger sont souvent au coeur des collectifs. Toutes ces données nourrissent des bases de données. Mais sont-elles vraiment coopératives ?
bazar permet de créer des formulaires sur mesure dont vous déterminez les questions et donc les infos à collecter. Les formats sont variés et offrent de nombreux paramétres d'affinage.
Cela va du champ texte au paragraphe, de la date et de l'heure à l'emplacement géographique, d'une fichier à une image, d'une case à cocher à une liste déroulante, d'un email à un lien internet.
Les possibilités sont larges et permettent de répondre à quasiment tous les besoins d'un collectif. (montrer un exemple de formulaire un peu costaud avec ces champs principaux)
Les formulaires ainsi créés deviennent accessibles directement via une page du wiki. Mais ils peuvent aussi être partagés via un lien url ou encapsulés dans d'autres sites web.
Mais collecter les données ne sert à rien si on ne peut les restituer, à minima au sein du collectif et sans doute aussi "en dehors du collectif".
ici aussi bazar est redoutable !
Les données d'un formulaire peuvent être affichées sous de nombreux formats selon les informations récoltées.
Ainsi imaginons un formulaire contenant une date, un lieu, une image, du texte et une liste déroulante.
Il sera possible de créer un agenda, une carte, une galerie photos, une simple liste et d'y adjoindre un filtre dynamique sur base des choix opérés dans la liste déroulante.
Toute ceci très facilement et à plusieurs endroits du wiki si nécessaire. Bien d'autres rendus existent et sont le résultat des retours du terrain. Je pense à un rendu "registre des décisions", à une ligne du temps, à un annuaire trombinoscope, à un rendu blog-actualité
Besoin de rendre visible les derniers ajouts du formulaire ou uniquement certaines données spécifiques ?
ici aussi, l'ajout d'un simple paramètre dans l'appel au formulaire permettra d'activer le tri, le nombre de données visibles, ou l'exclusion de certaines fiches.
L'intérêt majeur de bazar réside dans l'ouverture et la simplicité de participation.
Pour déposer des infos dans un formulaire, aucune connaissance technique préalable. Et par défaut, aucun login / mot de passe à entrer : les freins à la participation ont été réduits au maximum.
Besoin de modifier une info existante, ici aussi, il suffit d'appuyer sur "éditer la page" pour pouvoir sans login ni mot de passe, modifier, corriger, bonifier le contenu du formulaire.
Il sera aussi très simple de faire dialoguer des yeswikis entre-eux pour qu'ils échangent des données afin d'éviter par exemple la terrible "double saisie" ou "la réinvention de la roue".
Et l'encapsulage des données dans d'autres sites que Yeswiki est aussi possible et n'enlève en rien les possibilités du formulaire
Houlà, mais c'est risqué me direz-vous tout ça...
A vous de voir, Yeswiki vous permettra de cacher les données jugées sensibles. Et il vous sera toujours loisible de restreindre l'accès au formulaire à quelques personnes ou de revenir à la version précédente d'une info en cas de mauvaise manipulation.
Ici la question n'est plus technique mais réside dans la posture, le choix philosophique.
Si nous souhaitons que nos bases de données soient coopératives, il nous faut les partager "vraiment" et donc accepter qu'elles soient modifiées, enrichies, bonifiées par d'autres que nous. Il nous faut aussi accepter que nos données soient visibles ailleurs que sur notre wiki et qu'elles puissent ainsi enrichir et disséminer en dehors du collectif.
Ici c'est à vous de poser votre choix !
Les concepteurs de bazar ont choisi : il est largement ouvert par défaut !
Produire, collecter, trier, échanger sont souvent au coeur des collectifs. Toutes ces données nourrissent des bases de données. Mais sont-elles vraiment coopératives ?
Pour qu'une base de données soit coopérative, il faudrait :
- qu'il soit facile de l'alimenter
- qu'il soit simple d'en modifier le contenu
- qu'il soit possible d'en partager le contenu en dehors du collectif
bazar permet de créer des formulaires sur mesure dont vous déterminez les questions et donc les infos à collecter. Les formats sont variés et offrent de nombreux paramétres d'affinage.
Cela va du champ texte au paragraphe, de la date et de l'heure à l'emplacement géographique, d'une fichier à une image, d'une case à cocher à une liste déroulante, d'un email à un lien internet.
Les possibilités sont larges et permettent de répondre à quasiment tous les besoins d'un collectif. (montrer un exemple de formulaire un peu costaud avec ces champs principaux)
Les formulaires ainsi créés deviennent accessibles directement via une page du wiki. Mais ils peuvent aussi être partagés via un lien url ou encapsulés dans d'autres sites web.
Mais collecter les données ne sert à rien si on ne peut les restituer, à minima au sein du collectif et sans doute aussi "en dehors du collectif".
ici aussi bazar est redoutable !
Les données d'un formulaire peuvent être affichées sous de nombreux formats selon les informations récoltées.
Ainsi imaginons un formulaire contenant une date, un lieu, une image, du texte et une liste déroulante.
Il sera possible de créer un agenda, une carte, une galerie photos, une simple liste et d'y adjoindre un filtre dynamique sur base des choix opérés dans la liste déroulante.
Toute ceci très facilement et à plusieurs endroits du wiki si nécessaire. Bien d'autres rendus existent et sont le résultat des retours du terrain. Je pense à un rendu "registre des décisions", à une ligne du temps, à un annuaire trombinoscope, à un rendu blog-actualité
Besoin de rendre visible les derniers ajouts du formulaire ou uniquement certaines données spécifiques ?
ici aussi, l'ajout d'un simple paramètre dans l'appel au formulaire permettra d'activer le tri, le nombre de données visibles, ou l'exclusion de certaines fiches.
L'intérêt majeur de bazar réside dans l'ouverture et la simplicité de participation.
Pour déposer des infos dans un formulaire, aucune connaissance technique préalable. Et par défaut, aucun login / mot de passe à entrer : les freins à la participation ont été réduits au maximum.
Besoin de modifier une info existante, ici aussi, il suffit d'appuyer sur "éditer la page" pour pouvoir sans login ni mot de passe, modifier, corriger, bonifier le contenu du formulaire.
Il sera aussi très simple de faire dialoguer des yeswikis entre-eux pour qu'ils échangent des données afin d'éviter par exemple la terrible "double saisie" ou "la réinvention de la roue".
Et l'encapsulage des données dans d'autres sites que Yeswiki est aussi possible et n'enlève en rien les possibilités du formulaire
Houlà, mais c'est risqué me direz-vous tout ça...
A vous de voir, Yeswiki vous permettra de cacher les données jugées sensibles. Et il vous sera toujours loisible de restreindre l'accès au formulaire à quelques personnes ou de revenir à la version précédente d'une info en cas de mauvaise manipulation.
Ici la question n'est plus technique mais réside dans la posture, le choix philosophique.
Si nous souhaitons que nos bases de données soient coopératives, il nous faut les partager "vraiment" et donc accepter qu'elles soient modifiées, enrichies, bonifiées par d'autres que nous. Il nous faut aussi accepter que nos données soient visibles ailleurs que sur notre wiki et qu'elles puissent ainsi enrichir et disséminer en dehors du collectif.
Ici c'est à vous de poser votre choix !
Les concepteurs de bazar ont choisi : il est largement ouvert par défaut !
Type de ressource
Notion, concept
Thématique de la ressource
- Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
- L'outil au service du projet
- Communs et partage de connaissance
Auteur.trice(s) de la ressource
Gatien Bataille
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Cette fiche est elle un brouillon ?
- Non
Bâtir des architectures inclusives et conviviales
Bâtir des architectures inclusives et conviviales
Description de la ressource
Pour chaque projet ou structure, nous avons intérêt à développer des formes d'organisation qui soient des outils inclusifs et conviviaux (qui ne suscitent ni maîtres ni esclaves ). L'architecture de nos projets doit être pensée pour favoriser la capacité de chacun à agir sans l'enfermer : c'est un espace fertile de libre accueil et circulation des idées, des personnes et de leurs contributions. C'est alors l'organisation qui s'adapte naturellement aux contributeurs et non l'inverse !
L'architecture d'une organisation est inclusive et conviviale lorsque chaque nouvel arrivant est en capacité d'en comprendre le fonctionnement, de contribuer à l'évolution de ses règles, de disposer de ses ressources et de les enrichir selon des modalités claires. Ainsi, si l'intégration de nouvelles personnes est facilitée à son maximum, leur sortie l'est également. Il n'y a plus de frein à partir car cela ne représente plus une charge ni émotionnelle ni économique tant pour le collectif (qui perd quelqu'un mais conserve ses apports) que pour l'individu (qui ne remet pas en cause le collectif par son départ et peut emporter ce qui lui est utile).
Une architecture conviviale s'adaptera ainsi mieux aux changements internes et externes et favorisera la contribution de tous à la structure. Elle sera résiliente, capable de muter, et ne s'acharnera pas à lutter contre les éléments pour survivre à tout prix.
Pour aller plus loin : « La Convivialité » Ivan Illitch
L'architecture d'une organisation est inclusive et conviviale lorsque chaque nouvel arrivant est en capacité d'en comprendre le fonctionnement, de contribuer à l'évolution de ses règles, de disposer de ses ressources et de les enrichir selon des modalités claires. Ainsi, si l'intégration de nouvelles personnes est facilitée à son maximum, leur sortie l'est également. Il n'y a plus de frein à partir car cela ne représente plus une charge ni émotionnelle ni économique tant pour le collectif (qui perd quelqu'un mais conserve ses apports) que pour l'individu (qui ne remet pas en cause le collectif par son départ et peut emporter ce qui lui est utile).
Une architecture conviviale s'adaptera ainsi mieux aux changements internes et externes et favorisera la contribution de tous à la structure. Elle sera résiliente, capable de muter, et ne s'acharnera pas à lutter contre les éléments pour survivre à tout prix.
Pour aller plus loin : « La Convivialité » Ivan Illitch
La démarche #CodeSocial : pour formaliser les éléments fondateurs
D'abord imaginée par Mathieu Coste de ChezNous, cette méthode est désormais une marque collective dont chacun peut s'inspirer. Il s'agit d'une méthodologie de description de projet destinée aux membres qui souhaitent y contribuer. Le code social va reprendre et expliciter toutes les règles propres au fonctionnement de l'organisation : gouvernance, raison d'être, modalités de circulation des ressources, etc. En comprenant les engagements pris en rejoignant une organisation, il est ainsi plus simple d'y contribuer sereinement et en connaissance de cause.
* - Le #CodeSocial - toute comprendre !
* - Le #CodeSocial - toute comprendre !
La gare centrale, voie d'une architecture inclusive
Développée dans le cadre de la formation Animacoop, la notion de « gare centrale » est un outil de gestion de projet interne qui capitalise l'ensemble des informations utiles aux membres du groupe. Il rend visible, transparente et accessible la gouvernance et la manière de s'y investir. Il s'agit généralement d'un espace en ligne, souvent sous forme de wiki, qui regroupe notamment :
- Les éléments de définition et de gouvernance du projet,
- Les dates de rendez-vous liés au projet,
- La liste des ressources communes utiles au groupe (les « Communs »),
- La liste des outils utilisés ainsi que leurs règles d'usage au sein du groupe (espaces de coécriture, services de stockage de document, listes de discussion mail, ...)
- Un annuaire et une cartographie des membres du groupe
Type de ressource
Notion, concept
Thématique de la ressource
- Compostabilité des projets
Auteur.trice(s) de la ressource
Romain Lalande
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Cette fiche est elle un brouillon ?
- Non
Biens communs dans la classification d'Elinor Oström
Biens communs dans la classification d'Elinor Oström
Description de la ressource
Cette recherche et cette synthèse ont été faite pour une introduction aux Communs lors de Animacoop St Nazaire Automne 2020 (animation "Bocal à Poisson" ou "Fish Bowl").
La (ré)apparition de la notion de Communs au 20ème siècle
En 1954, Paul Samuelson différencie "bien privé" et "bien public"
En 1965, James Buchanan ajoute un troisième type de biens : les "biens de Club" (conso par un membre d’une asso ou d’un club) ou biens à péage.
En 1977, Vincent et Elinor Ostrom proposent d'ajouter un quatrième type de bien : les biens communs. En référence à la forme historique des biens communaux la notion de communs renvoie à une forme de propriété collective et aux mouvements qui cherchent à lutter contre la privatisation de certaines ressources ou enclosures. En anglais, les Communs sont appelés "common-pool resources".
Définition d'un Commun en 3 mots
En 3 mots : un Commun = un bien (matériel ou non) + une communauté + une gouvernance communautaire visant à exploiter le bien équitablement tout en le préservant.
Le bien commun est défini comme relevant d'une appropriation, d'un usage et d'une exploitation collectifs.
Renvoyant à une gouvernance communautaire, les biens communs correspondent à des objets aussi divers que les rivières, le savoir ou le logiciel libre.
Ils supposent ainsi qu'un ensemble d'acteurs s'accorde sur les conditions d'accès à la ressource, en organise la maintenance et la préserve.
En économie, ces biens sont également désignés par le terme "biens publics impurs".
Pour plus de détail : voir la fiche "Introduction aux biens communs" : https://interpole.xyz/?IntroductionAuxBiensCommuns
Les biens communs dans la classification d'Ostrom
Elinor Oström propose une classification des biens suivant 2 dimensions : l'exclusivité et la rivalité
1/ l'exclusivité est, en économie, la possibilité d'interdire l'accès, la consommation d'un bien à une partie des personnes en instaurant un contrôle d'accès (accès techniquement ou juridiquement limité et/ou payant)
Un bien exclusif est donc réservé à une personne ou un nbre limité de personnes limité .
Par opposition, un bien non exclusif est accessible à tous.
2/ la rivalité est, en économie, un bien dont la consommation par une personne diminue la quantité de bien disponible pour les autres personnes.
Un bien rival est donc un bien dont la consommation affecte la consommation d’autres personnes (ex : l'eau).
Par opposition, la consommation d'un bien "non rival" n’affecte pas la consommation des autres personnes (ex : la télévision hertzienne)
Nota : certains biens faiblement rivaux deviennent non rivaux à partir d'un certain niveau de consommation. C'est le phénomène de « congestion ». Par exemple, une route est faiblement rivale tant que la circulation reste faible mais devient rivale lorsqu'elle devient trop fréquentée.
Classement des autres types de bien : privé, public et de club
Les biens privés sont exclusifs et rivaux
Les biens publics sont non exclusifs (pour tous) et non rivaux
Les biens de club ou bien à péage : peu exclusifs et peu rivaux.
En synthèse
Rivalité faible Bien de club Bien public pur
Exemples
Bien privé
Documents source
Elinor Ostrom : https://fr.wikipedia.org/wiki/Elinor_Ostrom#Ostrom_et_la_gouvernance_des_biens_communs
Rivalité : https://fr.wikipedia.org/wiki/Rivalit%C3%A9_(%C3%A9conomie)
Excitabilité : https://fr.wikipedia.org/wiki/Excluabilit%C3%A9
Bien de club : https://fr.wikipedia.org/wiki/Bien_de_club
Bien public : https://fr.wikipedia.org/wiki/Bien_public#OstromOstrom1977
Bien privé : https://fr.wikipedia.org/wiki/Bien_priv%C3%A9
Bien commun : https://fr.wikipedia.org/wiki/Biens_communs
La (ré)apparition de la notion de Communs au 20ème siècle
En 1954, Paul Samuelson différencie "bien privé" et "bien public"
En 1965, James Buchanan ajoute un troisième type de biens : les "biens de Club" (conso par un membre d’une asso ou d’un club) ou biens à péage.
En 1977, Vincent et Elinor Ostrom proposent d'ajouter un quatrième type de bien : les biens communs. En référence à la forme historique des biens communaux la notion de communs renvoie à une forme de propriété collective et aux mouvements qui cherchent à lutter contre la privatisation de certaines ressources ou enclosures. En anglais, les Communs sont appelés "common-pool resources".
Définition d'un Commun en 3 mots
En 3 mots : un Commun = un bien (matériel ou non) + une communauté + une gouvernance communautaire visant à exploiter le bien équitablement tout en le préservant.
Le bien commun est défini comme relevant d'une appropriation, d'un usage et d'une exploitation collectifs.
Renvoyant à une gouvernance communautaire, les biens communs correspondent à des objets aussi divers que les rivières, le savoir ou le logiciel libre.
Ils supposent ainsi qu'un ensemble d'acteurs s'accorde sur les conditions d'accès à la ressource, en organise la maintenance et la préserve.
En économie, ces biens sont également désignés par le terme "biens publics impurs".
Pour plus de détail : voir la fiche "Introduction aux biens communs" : https://interpole.xyz/?IntroductionAuxBiensCommuns
Les biens communs dans la classification d'Ostrom
Elinor Oström propose une classification des biens suivant 2 dimensions : l'exclusivité et la rivalité
1/ l'exclusivité est, en économie, la possibilité d'interdire l'accès, la consommation d'un bien à une partie des personnes en instaurant un contrôle d'accès (accès techniquement ou juridiquement limité et/ou payant)
Un bien exclusif est donc réservé à une personne ou un nbre limité de personnes limité .
Par opposition, un bien non exclusif est accessible à tous.
2/ la rivalité est, en économie, un bien dont la consommation par une personne diminue la quantité de bien disponible pour les autres personnes.
Un bien rival est donc un bien dont la consommation affecte la consommation d’autres personnes (ex : l'eau).
Par opposition, la consommation d'un bien "non rival" n’affecte pas la consommation des autres personnes (ex : la télévision hertzienne)
Nota : certains biens faiblement rivaux deviennent non rivaux à partir d'un certain niveau de consommation. C'est le phénomène de « congestion ». Par exemple, une route est faiblement rivale tant que la circulation reste faible mais devient rivale lorsqu'elle devient trop fréquentée.
>>>>> Suivant ce classement, un bien commun est une ressource (matérielle ou non) qui est "non exclusive" (car accessible à tous) et "rivale" (car elle peut être dégradée par sa consommation).
Classement des autres types de bien : privé, public et de club
Les biens privés sont exclusifs et rivaux
Les biens publics sont non exclusifs (pour tous) et non rivaux
Les biens de club ou bien à péage : peu exclusifs et peu rivaux.
En synthèse
- Excluabilité forte Excluabilité faible
Rivalité faible Bien de club Bien public pur
Exemples
Bien privé
- Exemple : Une pomme
- Rivalité : Seulement une personne peut la consommer
- Excluabilité : Une fois consommée, il n'y a plus de pomme
- Exemple : L'usage d'un jeu d'enfant
- Rivalité : Tout le monde a le droit de l'utiliser
- Excluabilité : Seulement un enfant à la fois, l'un après l'autre
- Exemple : Netflix (ou télévision cryptée, autoroute, film/musique/ebook sur internet)
- Rivalité : Tout le monde peut s'abonner
- Excluabilité : Ceux qui ne s'abonnent pas en sont exclus
- Exemple : Soleil (ou air, biodiversité, émission de radio)
- Rivalité : Tout le monde est éclairé
- Excluabilité : On ne peut pas empêcher quelqu'un d'être éclairé par le soleil s'il le souhaite
Documents source
Elinor Ostrom : https://fr.wikipedia.org/wiki/Elinor_Ostrom#Ostrom_et_la_gouvernance_des_biens_communs
Rivalité : https://fr.wikipedia.org/wiki/Rivalit%C3%A9_(%C3%A9conomie)
Excitabilité : https://fr.wikipedia.org/wiki/Excluabilit%C3%A9
Bien de club : https://fr.wikipedia.org/wiki/Bien_de_club
Bien public : https://fr.wikipedia.org/wiki/Bien_public#OstromOstrom1977
Bien privé : https://fr.wikipedia.org/wiki/Bien_priv%C3%A9
Bien commun : https://fr.wikipedia.org/wiki/Biens_communs
Type de ressource
Notion, concept
Thématique de la ressource
- Communs et partage de connaissance
Auteur.trice(s) de la ressource
Christine Denié Hervy, Animacoop
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Cette fiche est elle un brouillon ?
- Oui
Choisir le bon outil
Choisir le bon outil
Description de la ressource
Nous allons voir dans cette fiche comment trouver l'outil le plus adapté à votre usage et votre besoin pour un groupe donné à un moment donné. Nous nous limitons donc ici la phase du choix, la mise en place étant une autre étape.
Cette hiérarchisation vous permettra de commencer par le Plus Petit Précieux Pas Possible.
C'est ainsi que vous allez choisir l'outil adapté à un groupe donné.
Si une ressource est pensée pour être réutilisée, elle ne le sera effectivement que si l'espace qui l'héberge nous survit. Vous devez donc vous assurer de la pérennité de l'outil.
mais aussi veiller sur les outils du moment > voir plus bas le paragraphe suivant
C'est ainsi que vous allez choisir l'outil adapté à un moment donné.
Quels sont les risques :
Nous vous invitons à ritualiser la remise en question de vos outils : vérifier qu'ils correspondent toujours à un usage, que les accords définis sont respectés ...
Accueillir une nouvelle personne et lui présenter les outils du groupe peut être une bonne occasion de se poser des questions : en faisant cet état des lieux, vous allez peut-être vous rendre compte d'incohérences, ne les mettez pas sous le tapis !
Et aussi, le groupe bouge : de nouvelles personnes vous rejoignent, d'autres vous quittent, les projets évoluent ... donc vos usages et besoins bougent aussi, et les outils avec !
Et oui tout bouge tout le temps : mais c'est ça qui est rigolo !
Pas de stress : le BON outil n'existe pas !
De même que l'outil collaboratif n'existe pas, l'outil idéal non plus !Nous allons voir dans cette fiche comment trouver l'outil le plus adapté à votre usage et votre besoin pour un groupe donné à un moment donné. Nous nous limitons donc ici la phase du choix, la mise en place étant une autre étape.
Avoir les idées claires sur vos usages
Après avoir vu qu'est-ce qu'un usage, vous pourrez en dresser la liste et les hiérarchiser.Cette hiérarchisation vous permettra de commencer par le Plus Petit Précieux Pas Possible.
C'est ainsi que vous allez choisir l'outil adapté à un groupe donné.
Si une ressource est pensée pour être réutilisée, elle ne le sera effectivement que si l'espace qui l'héberge nous survit. Vous devez donc vous assurer de la pérennité de l'outil.
mais aussi veiller sur les outils du moment > voir plus bas le paragraphe suivant
C'est ainsi que vous allez choisir l'outil adapté à un moment donné.
Ne restez pas seul.e...
...dans votre collectif
Le bon outil ne sera jamais celui choisi par le seul animateur ou par le plus geek du groupe.Quels sont les risques :
- concentrer les pouvoirs dans une seule paire de mains (avoir l'outil c'est avoir l'information, et avoir l'information c'est avoir le pouvoir)
- mettre en péril le groupe en cas de départ de cette personne
- avoir un outil qui correspond à un point de vue mais pas aux autres qui ont forcement une autre posture dans un groupe, d'autres habitudes avec le numérique ...
...dans la communauté plus large
D'autres autour de vous se sont sûrement posé des questions similaires. Leur groupe ne peut pas être identique au votre, mais partager vos réflexions vous éclairera sûrement sur des pistes d'outils adaptés à vos besoins. Par exemple si vous suivez ou avez suivi la formation Animacoop, vous pouvez échanger sur le forum du réseau.L'outil n'est pas choisi une bonne fois pour toute
C'est l'usage qui est stable, l'outil doit pouvoir évoluer en fonction de ce que le net vous offre.Nous vous invitons à ritualiser la remise en question de vos outils : vérifier qu'ils correspondent toujours à un usage, que les accords définis sont respectés ...
Accueillir une nouvelle personne et lui présenter les outils du groupe peut être une bonne occasion de se poser des questions : en faisant cet état des lieux, vous allez peut-être vous rendre compte d'incohérences, ne les mettez pas sous le tapis !
Et aussi, le groupe bouge : de nouvelles personnes vous rejoignent, d'autres vous quittent, les projets évoluent ... donc vos usages et besoins bougent aussi, et les outils avec !
Et oui tout bouge tout le temps : mais c'est ça qui est rigolo !
Type de ressource
Truc et astuce
Thématique de la ressource
- L'outil au service du projet
Auteur.trice(s) de la ressource
Louise Didier
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Cette fiche est elle un brouillon ?
- Non
Circulation de la parole
Circulation de la parole
Description de la ressource
Il est important d'instaurer des règles et un cadre dès le début de la réunion qui sécurise les participants.
Outils :
Outils :
- Le Bâton de parole : un objet qui est placé au milieu du cercle à prendre pour prendre la parole et à reposer quand on a fini de parler ; pas d'intervention tant que l'objet n'est pas reposé (évite la surréaction et permet à l'intervenant d'aller au bout de son cheminement) ; si on souhaite intervenir, on prend des notes ; on peut aussi prendre l'objet de parole pour créer un silence.
- Accords de groupe sur les prises de parole. Il s'agit de décider ensemble des règles de prise de parole (ou règles de vie en réunion) et les afficher ensuite au mur à chaque réunion (des Panneaux indicateurs de paroles). Ex : “Savoir lâcher prise et relativiser”, “Écouter de sorte de pouvoir parler”, “Parler de sorte de pouvoir Écouter”, “le silence est bon”, “Parole consciente”, “Parler avec élan”, “Parler en "Je"”, “Parler au centre” (s'adresser au collectif), “Suspendre ses jugements”, “Laisser de la place à l'autre” et “Savoir trouver sa place”. Il peut y avoir aussi des règles sur les horaires, la mise en place d'un quorum (=nombre minimum de personnes) et les modalités de prise de décision.
- La Communication Non Violente.
- Eventuellement prévoir des temps de parole précis pour chaque personne, pour éviter les débordements.
- Les gestes de communication silencieuse :
Type de ressource
Truc et astuce
Thématique de la ressource
- Animation de réunions présentielles
Auteur.trice(s) de la ressource
Sarah Gaucher, Alice Oechsner, Cré-sol
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Cette fiche est elle un brouillon ?
- Oui
Clarifier les conditions d'utilisations
Clarifier les conditions d'utilisations
Description de la ressource
Lorsqu'on envisage un réseau coopératif, il est fort probable que les échanges fassent émerger des productions collectives communes.
Pour éviter tout problème ou malentendu, il vaut mieux envisager et discuter dès le début de la dynamique des conditions d'utilisations, et des droits qui s'appliquent aux productions communes :
Pour éviter tout problème ou malentendu, il vaut mieux envisager et discuter dès le début de la dynamique des conditions d'utilisations, et des droits qui s'appliquent aux productions communes :
- Qui est propriétaire du contenu élaboré collectivement ?
- Ce contenu pourra-t-il être vendu ?
- Pourra-t-il être transformé ? ...
Type de ressource
Truc et astuce
Thématique de la ressource
- Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
Auteur.trice(s) de la ressource
Outils-Réseaux - Laurent Marseault
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Cette fiche est elle un brouillon ?
- Non
Co-construire un ODJ de réunion
Co-construire un ODJ de réunion
Description de la ressource
Plein comme un œuf, à la dernière minute, et par e-mail...
L'animateur ou l'animatrice/facilitateur/trice a peur d'avoir l'air d'avoir mal fait son travail, fait une immense liste de sujets à traiter , puis l’envoie par e-mail en disant : "surtout n'hésitez pas à ajouter un sujet, vous avez jusqu'à demain matin..." Les participants, pris par le temps, effrayés par la longueur des sujets et la peur de réunions interminables ne rajoutent évidemment rien..
Concevoir un ordre du jour à plusieurs est un exercice qui peut s'avérer difficile!
Pourtant une réunion où chacun peut exprimer ses besoins et les sujets qu'il a besoin de voir traiter est un gage de présence des participants et d'implication à long terme.Les pièges les plus fréquents en terme de construction de l'ODJ
Plein comme un œuf, à la dernière minute, et par e-mail...
L'animateur ou l'animatrice/facilitateur/trice a peur d'avoir l'air d'avoir mal fait son travail, fait une immense liste de sujets à traiter , puis l’envoie par e-mail en disant : "surtout n'hésitez pas à ajouter un sujet, vous avez jusqu'à demain matin..." Les participants, pris par le temps, effrayés par la longueur des sujets et la peur de réunions interminables ne rajoutent évidemment rien..
Nos expériences réussies :
- Avoir un outil de co-écriture en ligne pour co-concevoir l'ordre du jour, et pas des échanges de mails
- Vide...mais pas trop : l'animateur peut proposer des sujets, mais laisser de la place pour les idées des autres. Un ou deux sujets suffisent...
- Donner un délai suffisant et une date limite pour mettre des points à l'ordre du jour
- S'engager à trier et prioriser les sujets ensemble en début de réunion : il vaut mieux reporter les sujets annexes et tenir le timing prévu
- Préciser si possible la nature des différents sujets -peut être fait en début de réunion sinon-: s'agit-il d'un élément d'information, à discuter, d'une décision à prendre (si oui quel mode de décision adopter?). On distingue souvent : Information, Discussion, Décision
- Lâcher prise sur le perfectionnisme et le besoin de contrôle de l'animateur : le meilleur ordre du jour n'est pas forcement le plus complet, c'est peut-être celui auquel auront contribué le plus de participants.
Les points de vigilance :
- Commencer en présence pour la première fois l'utilisation d'un outils de co-écriture, accompagner et former les participants
- Assumer une priorisation collective en début de réunion : c'est bien que tous les sujets soient exprimés, mais ils ne pourront pas être tous traités
- Rendre visible les idées, propositions, suggestions de tous permet une transparence et donc un partage du pouvoir ! Il faut donc être attentif à la façon dont les sujets sont choisis et priorisés.
Type de ressource
Truc et astuce
Thématique de la ressource
- Animation de réunions présentielles
- Animation de réunions à distance
Auteur.trice(s) de la ressource
Audrey Auriault Célia Gonçalves
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Cette fiche est elle un brouillon ?
- Non
Co-produire avec des gens : les bonnes questions pour s'organiser
Co-produire avec des gens : les bonnes questions pour s'organiser
Description de la ressource
Lorsque l'on souhaite réaliser un projet ou produire un contenu à plusieurs mains et bénéficier au mieux de l'énergie de chacun, il est parfois difficile de s'organiser pour aboutir à une production concrète et partageable.
Afin d'y parvenir, nous vous proposons ici une série de questions à se poser dés le départ pour faciliter cette aventure collective !
Nous vous conseillons, pour y répondre, de vous donner un temps limité afin de répondre à l'ensemble des questions, avant de les repasser en revue une seconde fois. Cela vous assurera d'avoir des réponses, même à moitié satisfaisantes, à chacune des questions essentielles qui sous-tendent la production.
Attention : vous ne serez peut-être pas tous présent(e)s à tous les points d’étapes. Veillez donc à vous mettre d’accord sur les modes de prise de décisions : prises par les personnes présentes aux points d’étapes, prises à distance (plus long), ou solutions intermédiaires...
Afin d'y parvenir, nous vous proposons ici une série de questions à se poser dés le départ pour faciliter cette aventure collective !
Nous vous conseillons, pour y répondre, de vous donner un temps limité afin de répondre à l'ensemble des questions, avant de les repasser en revue une seconde fois. Cela vous assurera d'avoir des réponses, même à moitié satisfaisantes, à chacune des questions essentielles qui sous-tendent la production.
1 - Bien définir l'objet de la production
- Qu’allez-vous produire ensemble ?
- Quel est votre « cible » ? À qui cela va-t-il être utile ?
- Qu’est-ce que chacun imagine concrètement comme « livrable » final ?
- Quelle forme ? Texte, images, audio, vidéos, mix de plusieurs formes ?
- Quelles ambitions ?
- quelle disponibilité de chacun ?
- quelle taille et ampleur de votre production ?
- quelle serait la plus petite production partageable possible ?
- Quel « ton » allez-vous employer ? Académique, fun, ironique, déjanté...
- Sous quel angle allez-vous traiter ce vaste sujet ?
- Comment allez-vous rendre visible et partager votre production, dés sa première version partageable aboutie (outil technique, méthodologique, licence utilisé et droit d'auteur...) ?
2 - Utiliser les méthodes agiles pour votre production
- Comment allez-vous gérer l’animation du groupe ?
- 1 personne ?
- 1 binôme ?
- Pour quelles missions ?
- Quelle fréquence pour vos vos cycles de travail (itérations) ?
- Mettez-vous d’accord sur des dates précises de début et fin d’itération.
- Notez-les dans votre agenda pour prévoir éventuellement une réunion « point d’étape ».
- Chaque point d’étape commence par un retour sur l’itération qui s’achève, et définit le plan d’action de la prochaine itération.
- En combien d’itération pourriez-vous produire votre « plus petit livrable possible » ?
- Fixer ainsi la première date de partage.
- Comment pourriez-vous utiliser les itérations suivantes pour améliorer cette production en qualité ou en quantité ?
- Les méthodes agiles sont centrées sur l’adaptabilité du « livrable », chaque itération doit servir à améliorer concrètement et efficacement un « livrable » évolutif (voir illustration « avec agilité » ci-dessous).
Attention : vous ne serez peut-être pas tous présent(e)s à tous les points d’étapes. Veillez donc à vous mettre d’accord sur les modes de prise de décisions : prises par les personnes présentes aux points d’étapes, prises à distance (plus long), ou solutions intermédiaires...
3 - Choisir les outils pour votre groupe
- Quels outils utilisez-vous pour organiser vos échanges ?
- à l’oral (synchrone, outil visio ou conférence téléphonique)
- à l’écrit (synchrone, outil de co-écriture)
- Quelle gare centrale pour capitaliser les productions et les rendre visibles?
- Quel(s) outils utilisez-vous pour suivre l’avancée de votre production ?
- Vous aurez besoin de suivre l’avancée des tâches de chaque itération, ainsi l’avancée globale.
- Votre groupe est-il autonome sur l’ensemble de ces outils ?
- Sinon comment y remédier ?
4 - Faire le bilan et célébrer
Pour finaliser la restitution de votre production et donner à voir la dynamique qui l'a rendu possible, nous vous proposons de traiter 1 par 1 les éléments suivant (note : le suivi n’est pas forcément linéaire).- Si c'était à refaire, comment vous organiseriez-vous ?
- Bilan et auto-analyse de votre fonctionnement de groupe durant ces quelques semaines.
- Quel contenu avez-vous réussi à produire ?
- Comment transmettre votre travail ? Comment le rendre appropriable par d'autres ? Comment l’ouvrir à d’autres contributions possibles ? Quelles sont les étapes (itérations) suivantes que vous aviez imaginé mais que vous n’avez pas eu le temps de faire (pour que d’autres puissent prendre la suite éventuellement) ?
Type de ressource
Truc et astuce
Thématique de la ressource
- Organisation et gestion du temps
- Communs et partage de connaissance
Auteur.trice(s) de la ressource
Collectif inter-animacoop
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Cette fiche est elle un brouillon ?
- Non
Commencer en présence
Commencer en présence
Description de la ressource
Lorsqu'on parle "réseau coopératif" on envisage une communauté qui n'est pas toujours sur le même espace-temps : il y a du travail à distance, des échanges synchrones et asynchrones. A l'inverse, rares sont les communautés virtuelles qui fonctionnent uniquement à distance : les regroupements, les rencontres sont des temps forts de la dynamique de réseau.
Lorsqu'on démarre un réseau, il est judicieux d'exploiter ce temps "en présence" pour tester et expérimenter des outils et méthodes qui pourront perdurer à distance : mettre en oeuvre en présence ce que l'on veut mettre en oeuvre à distance.
Ceci permettra de se familiariser, de se former et d'assurer une continuité entre présence et distance.
Par exemple, lors d'une rencontre d'un réseau, l'un des membres pose une question à l'assemblée. Tout le monde peut proposer une ou plusieurs réponses sur des petits papiers et en indiquant bien ses coordonnées. Les réponses sont synthétisées et rendues visibles à tous. Puis la personne qui a posé la question récupère les contacts des personnes ayant répondu et créée une liste de discussion pour continuer à échanger à distance.
Par exemple, on peut mettre en place des outils pour travailler à distance qui vont du coup soulever des questions sur les modes de fonctionnement en présence : les règles de prise de parole, de prise de décisions, car souvent ces éléments sont implicites. Dans un groupe, la rédaction des compte-rendus de réunion est souvent assumée par une personne. Si on met en place un outil de co-rédaction pour prendre des notes, du coup cela soulève des questions : tout le monde peut écrire ? qui valide ? On voit bien que ce n'est pas l'outil qui pose des problèmes, il soulève juste les questions.
Lorsqu'on démarre un réseau, il est judicieux d'exploiter ce temps "en présence" pour tester et expérimenter des outils et méthodes qui pourront perdurer à distance : mettre en oeuvre en présence ce que l'on veut mettre en oeuvre à distance.
Ceci permettra de se familiariser, de se former et d'assurer une continuité entre présence et distance.
Par exemple, lors d'une rencontre d'un réseau, l'un des membres pose une question à l'assemblée. Tout le monde peut proposer une ou plusieurs réponses sur des petits papiers et en indiquant bien ses coordonnées. Les réponses sont synthétisées et rendues visibles à tous. Puis la personne qui a posé la question récupère les contacts des personnes ayant répondu et créée une liste de discussion pour continuer à échanger à distance.
Par exemple, on peut mettre en place des outils pour travailler à distance qui vont du coup soulever des questions sur les modes de fonctionnement en présence : les règles de prise de parole, de prise de décisions, car souvent ces éléments sont implicites. Dans un groupe, la rédaction des compte-rendus de réunion est souvent assumée par une personne. Si on met en place un outil de co-rédaction pour prendre des notes, du coup cela soulève des questions : tout le monde peut écrire ? qui valide ? On voit bien que ce n'est pas l'outil qui pose des problèmes, il soulève juste les questions.
Type de ressource
Truc et astuce
Thématique de la ressource
- Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
Auteur.trice(s) de la ressource
Outils-Réseaux - Laurent Marseault
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Cette fiche est elle un brouillon ?
- Non
Commencer par soi même
Commencer par soi même
Description de la ressource
Charité bien ordonnée commence par soi-même. ou Pour changer le monde, il faut commencer par se changer soi-même.
Beaucoup de structures ont le projet de faire coopérer un groupe, un réseau. Mais avant toute chose, il faut commencer par pratiquer méthodes et outils coopératifs : il s'agit de s'appliquer en interne ce que l'on souhaite mettre en place en externe.
cf. la stratégie ITPTS, "Interactions Transformation Personnelle, Transformation Sociale" : ne pas opposer les volontés de changer le monde et le travail sur soi, les deux sont liés et doivent s'articuler.
Un constat : une structure qui ne coopère pas en son sein et n'utilise pas les outils qui vont avec peinera à faire coopérer autour d'elle.
Mais comment faire lorsqu'on est dans un contexte très figé, très contraint difficilement perméable à ce type de pratiques ? Il faut partir du plus petit lieu sur lequel on a prise pour coopérer, quelques collègues de confiance, un petit groupe de travail audacieux... On trouvera toujours deux ou trois personnes prêtes à jouer le jeu !
Beaucoup de structures ont le projet de faire coopérer un groupe, un réseau. Mais avant toute chose, il faut commencer par pratiquer méthodes et outils coopératifs : il s'agit de s'appliquer en interne ce que l'on souhaite mettre en place en externe.
cf. la stratégie ITPTS, "Interactions Transformation Personnelle, Transformation Sociale" : ne pas opposer les volontés de changer le monde et le travail sur soi, les deux sont liés et doivent s'articuler.
Un constat : une structure qui ne coopère pas en son sein et n'utilise pas les outils qui vont avec peinera à faire coopérer autour d'elle.
Mais comment faire lorsqu'on est dans un contexte très figé, très contraint difficilement perméable à ce type de pratiques ? Il faut partir du plus petit lieu sur lequel on a prise pour coopérer, quelques collègues de confiance, un petit groupe de travail audacieux... On trouvera toujours deux ou trois personnes prêtes à jouer le jeu !
Type de ressource
Truc et astuce
Thématique de la ressource
- Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
Auteur.trice(s) de la ressource
Outils-Réseaux - Laurent Marseault
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Cette fiche est elle un brouillon ?
- Non
Commencer simple
Commencer simple
Description de la ressource
Proposer des outils faciles à prendre en main par les utilisateurs
Lorsqu'on aborde l'utilisation d'outils informatiques, la première marche est la plus importante à passer. Si la première manipulation est simple, les contributeurs, rassurés auront envie de s'investir un peu plus et d'accepter qu'il y ait besoin d'un petit temps de formation ou de prise en main.
On peut même envisager de cacher des fonctionnalités dans un premier temps et attendre que le groupe grandisse en maturité avant d'ajouter des briques progressivement. Ou attendre que la demande soit exprimée et faire évoluer le dispositif technique en fonction des propositions du groupe.
Lorsqu'on aborde l'utilisation d'outils informatiques, la première marche est la plus importante à passer. Si la première manipulation est simple, les contributeurs, rassurés auront envie de s'investir un peu plus et d'accepter qu'il y ait besoin d'un petit temps de formation ou de prise en main.
On peut même envisager de cacher des fonctionnalités dans un premier temps et attendre que le groupe grandisse en maturité avant d'ajouter des briques progressivement. Ou attendre que la demande soit exprimée et faire évoluer le dispositif technique en fonction des propositions du groupe.
Type de ressource
Truc et astuce
Thématique de la ressource
- Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
Auteur.trice(s) de la ressource
Outils-Réseaux - Laurent Marseault
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Cette fiche est elle un brouillon ?
- Non
Communiquer par mail : de l'art de la (in)compréhension écrite
Communiquer par mail : de l'art de la (in)compréhension écrite
Description de la ressource
Qui n'a jamais connu de tensions générées uniquement par des communications écrites ? L’absence d'intonation, le non-verbal et toute interprétation qu'on en fait sont autant de biais, humains certes mais inutiles voire néfastes : un mail ne sera jamais qu'une information, jamais une "relation".
La Netiquette regroupe l'ensemble des règles de "savoir-vivre" dans la communication écrite sur le web. Nous vous proposons de la découvrir via l'article dédié sur Wikipédia.
Un objet clair. Soyez explicites dans l'objet de vos mails, il est important pour vos destinataires de pouvoir se faire une idée du contenu de votre message. Vous facilitez ainsi à chacun la gestion de ses mails. Évitez donc les objets tels que « une question », « un truc chouette », « urgent ». Vous pouvez en revanche mettre entre crochet la nature du mail suivit de son objet précis comme ceci par exemple « [Urgent] Décision concernant l'avenir du collectif ».
Je prends le temps avant de répondre. Répondre de manière épidermique par courriel peut-être source de conflits (qui n'a jamais vécu la chose ?...). Sur une liste de discussion cela peut s'avérer destructeur pour le groupe, et votre projet...
Éviter l'usage des majuscules. Utiliser les majuscules est souvent assimilé au fait de CRIER même si vous CHUCHOTEZ ! Ce code de lecture est d'ailleurs utilisé dans la bande dessinée, manga !
Un mail = un sujet. Si votre mail contient plusieurs sujets, préférez plusieurs mails distincts qui favoriseront les échanges et la capacité des destinataires à s'y retrouver. Il est aussi plus simple de faire en sorte que l'objet de son mail soit explicite s'il ne concerne qu'un sujet.
Un sujet en rapport avec le Schmilblick. Avant d'envoyer un mail, assurez vous qu'il est en lien direct avec le sujet qui intéresse la liste de discussion. Vous pourriez être tenté d'y communiquer vos newsletter ou autres informations… mais retenez-vous !
Le contenu doit être concis et cadencé par des titres. Plutôt qu'un long mail, préférez un court paragraphe, si l'information ne tient pas en quelques lignes, préférez les pièces jointes ou les liens vers des documents en ligne. Vous pouvez par exemple joindre un article, faire un lien vers un espace d'écriture partagé comme un pad ou tout autre support cohérent. Si besoin cadencez votre texte avec des titres. Les mails longs sont fastidieux à lire, les titres permettent de clarifier l'ensemble des points abordés. Ils structurent votre propos et permettront sûrement une réponse structurée.
Évitez les destinataires multiples. Lorsque vous envoyez un mail, vous pouvez être tenté de mettre en copie une personne qui n'y est pas abonnée ou une autre liste de discussion, il faut absolument vous l'interdire et effectuer des envois séparés. D'une part il se peut que ceux qui répondront oublieront de le mettre en copie, et d'autre part les personnes non-inscrites ne pourront pas répondre ; et même si c'est le cas elle ne sauront pas à qui elles s'adressent.
Externalisez les débats. Souvent, un sujet de discussion va provoquer des débats assez rapides, mais s'ils s'éternisent, n'hésitez pas à y couper court en proposant d'autres supports plus constructifs. Vous pouvez par exemple utiliser des outils de prise de décision comme Loomio, envoyer un sondage pour provoquer un temps d'échange spécifique (à distance ou en présence) avec Framadate, ou créez un document d’écriture collaborative et inviter chacun à y contribuer avec les Pads.
Si le sujet change, faites un nouveau mail. Souvent quand le sujet d'un message évolue au fil de la discussion on a tendance à laisser faire ou à simplement modifier l'objet, ce qui n'est pas une bonne solution. En effet, mieux vaut créer un nouveau mail et un nouvel objet en synthétisant les précédents éléments de la discussion. Vous contenter de modifier l'objet rendra complexe à vos destinataires de s'y retrouver en particulier s'ils trient leurs mails par discussion groupée (ou fil de discussion).
Utilisez les pièces jointes avec parcimonie. Les pièces jointes légères ne posent pas de soucis, mais préservez l'espace de stockage des messageries de vos destinataires en limitant la taille de vos pièces jointes. C'est également un geste pour la planète : avec une liste de discussion l'espace de stockage utilisé par vos pièces jointes est multiplié par le nombre de destinataires. Vous pouvez par exemple envoyer des pièces jointes volumineuses par des services comme wetranfer.
Vide de sens = Rempli de désagréments. N'envoyer pas de mail à la liste qui n'ai pas de vrai contenus ou qui ne concerne pas tout le monde (« merci didier ») : vous seriez assimilé à un Troll, et en plus tout le monde s'en fiche ! Si vous vous sentez un besoin irrépressible de faire une blague ou de remercier, contentez vous de répondre uniquement à votre destinataire.
La Netiquette regroupe l'ensemble des règles de "savoir-vivre" dans la communication écrite sur le web. Nous vous proposons de la découvrir via l'article dédié sur Wikipédia.
"Trucs et astuces" pour une communication écrite apaisée et efficace
Un objet clair. Soyez explicites dans l'objet de vos mails, il est important pour vos destinataires de pouvoir se faire une idée du contenu de votre message. Vous facilitez ainsi à chacun la gestion de ses mails. Évitez donc les objets tels que « une question », « un truc chouette », « urgent ». Vous pouvez en revanche mettre entre crochet la nature du mail suivit de son objet précis comme ceci par exemple « [Urgent] Décision concernant l'avenir du collectif ».
Je prends le temps avant de répondre. Répondre de manière épidermique par courriel peut-être source de conflits (qui n'a jamais vécu la chose ?...). Sur une liste de discussion cela peut s'avérer destructeur pour le groupe, et votre projet...
Éviter l'usage des majuscules. Utiliser les majuscules est souvent assimilé au fait de CRIER même si vous CHUCHOTEZ ! Ce code de lecture est d'ailleurs utilisé dans la bande dessinée, manga !
Un mail = un sujet. Si votre mail contient plusieurs sujets, préférez plusieurs mails distincts qui favoriseront les échanges et la capacité des destinataires à s'y retrouver. Il est aussi plus simple de faire en sorte que l'objet de son mail soit explicite s'il ne concerne qu'un sujet.
Un sujet en rapport avec le Schmilblick. Avant d'envoyer un mail, assurez vous qu'il est en lien direct avec le sujet qui intéresse la liste de discussion. Vous pourriez être tenté d'y communiquer vos newsletter ou autres informations… mais retenez-vous !
Le contenu doit être concis et cadencé par des titres. Plutôt qu'un long mail, préférez un court paragraphe, si l'information ne tient pas en quelques lignes, préférez les pièces jointes ou les liens vers des documents en ligne. Vous pouvez par exemple joindre un article, faire un lien vers un espace d'écriture partagé comme un pad ou tout autre support cohérent. Si besoin cadencez votre texte avec des titres. Les mails longs sont fastidieux à lire, les titres permettent de clarifier l'ensemble des points abordés. Ils structurent votre propos et permettront sûrement une réponse structurée.
Évitez les destinataires multiples. Lorsque vous envoyez un mail, vous pouvez être tenté de mettre en copie une personne qui n'y est pas abonnée ou une autre liste de discussion, il faut absolument vous l'interdire et effectuer des envois séparés. D'une part il se peut que ceux qui répondront oublieront de le mettre en copie, et d'autre part les personnes non-inscrites ne pourront pas répondre ; et même si c'est le cas elle ne sauront pas à qui elles s'adressent.
Externalisez les débats. Souvent, un sujet de discussion va provoquer des débats assez rapides, mais s'ils s'éternisent, n'hésitez pas à y couper court en proposant d'autres supports plus constructifs. Vous pouvez par exemple utiliser des outils de prise de décision comme Loomio, envoyer un sondage pour provoquer un temps d'échange spécifique (à distance ou en présence) avec Framadate, ou créez un document d’écriture collaborative et inviter chacun à y contribuer avec les Pads.
Si le sujet change, faites un nouveau mail. Souvent quand le sujet d'un message évolue au fil de la discussion on a tendance à laisser faire ou à simplement modifier l'objet, ce qui n'est pas une bonne solution. En effet, mieux vaut créer un nouveau mail et un nouvel objet en synthétisant les précédents éléments de la discussion. Vous contenter de modifier l'objet rendra complexe à vos destinataires de s'y retrouver en particulier s'ils trient leurs mails par discussion groupée (ou fil de discussion).
Utilisez les pièces jointes avec parcimonie. Les pièces jointes légères ne posent pas de soucis, mais préservez l'espace de stockage des messageries de vos destinataires en limitant la taille de vos pièces jointes. C'est également un geste pour la planète : avec une liste de discussion l'espace de stockage utilisé par vos pièces jointes est multiplié par le nombre de destinataires. Vous pouvez par exemple envoyer des pièces jointes volumineuses par des services comme wetranfer.
Vide de sens = Rempli de désagréments. N'envoyer pas de mail à la liste qui n'ai pas de vrai contenus ou qui ne concerne pas tout le monde (« merci didier ») : vous seriez assimilé à un Troll, et en plus tout le monde s'en fiche ! Si vous vous sentez un besoin irrépressible de faire une blague ou de remercier, contentez vous de répondre uniquement à votre destinataire.
Type de ressource
Truc et astuce
Thématique de la ressource
- L'outil au service du projet
- Autre
Auteur.trice(s) de la ressource
Romain Lalande, Nicolas Geiger
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Cette fiche est elle un brouillon ?
- Non
Compostabilité 1 : pour un écosystème de projets vivaces
Compostabilité 1 : pour un écosystème de projets vivaces
Description de la ressource
Emballages, meubles, téléphones, ordinateurs, gadgets... chaque objet qui nous entoure est consommateur de ressources naturelles. Le temps où nos créations donnaient lieu à des déchets capables de se décomposer est maintenant loin derrière nous. Problème : lorsque l'on produit des objets trop complexes pour se recomposer d'eux-mêmes, nous accumulons une dette technique qu'il nous faudra un jour assumer.
Pour limiter l'impact et le nombre de ces déchets, de nombreuses solutions se développent et une multitude d'expérimentations sont en cours : mouvement zéro déchet, bacs à compost, repair cafés, ressourceries, etc.
Qu'en est-il lorsque l'on aborde une autre des productions humaines, omniprésente à l'ère du numérique : celle des connaissances ? La seconde vie des idées, de l'immatériel, de nos projets reste un impensé alors même qu'ils sont le fruit de notre énergie vitale, ressource irremplaçable s'il en est.
Mais alors, à quoi ressemblerait une ressourcerie des idées ? Ce texte propose une réponse exploratoire à travers la notion de « compostabilité » développée par Laurent Marseault.
Parce qu'elle part de l'observation de la nature et qu'elle vise à en étendre les enseignements à tous nos projets, cette petite allégorie s'adresse à tous. . . pourvu d'être capable d'un peu d'abstraction !
Nous vivons sur une planète vivante (et donc limitée) qui obéit au moins à deux règles fondamentales :
Partant de ce principe, toute chose vivante est nécessairement compostable. Une feuille peut s'envoler sur 200km, se décomposer puis se recomposer sous l'effet de petits organismes qui recréent du vivant ; le vivant porte ainsi en lui les conditions de sa propre compostabilité.
Parlons de nous et faisons l'hypothèse qu'en tant qu'êtres humains vivants nous soyons mortels. Convenons qu'il est alors possible qu'en tant qu'individu, qu'en tant que bénévole ou qu'en tant que salarié l'aventure s'arrête un jour. Pour chaque projet auquel nous contribuons le constat est le même : un concours de circonstances a provoqué le début d'un processus qui tend invariablement à s'éteindre.
C'est cette mort programmée et inéluctable qui doit nous pousser à travailler très en amont sur les conditions de compostabilité des projets. . . au risque de fabriquer des agrégats qui ne puissent se recomposer ! C'est là tout l'enjeu du principe de compostabilité : préparer la mort des projets et permettre à chacune de leurs composantes de se réassembler à d'autres endroits et potentiellement avec d'autres personnes.
Si l'on souhaite continuer à vivre sur une planète vivante il faut incontestablement respecter les règles fondamentales du vivant. Si l'on accepte de fabriquer petit à petit des organisations humaines non-compostables, nous acceptons de facto la création de matière inerte, non utilisable voire polluante à l'échelle de l'existence humaine. Utiliser notre énergie vitale pour produire des éléments qui ne vivent pas au-delà de nous-même, ce serait alors se couper du vivant.
Une fois assimilée, la compostabilité des projets permet d'envisager très en amont nos actions et de développer des automatismes fertiles. C'est une manière de se dire « ce que je crée va mourir, je vais mourir, alors comment faire pour que cette énergie que je pose là puisse être utilisée par tout le monde ? ». Se poser cette question, c'est préparer la mort des projets. Pas dans le sens d'un délire paranoïaque et morbide, mais en prenant conscience que notre seule contribution au monde, c'est ce que nous aurons réussi à sincèrement partager.
En écho, le risque d'une mort non-préparée, c'est de s'obliger à continuer à agir, à vivre des expériences, à rassembler des choses, à agréger, sans jamais prendre le temps de penser la transmission de cet héritage. On crée alors une chimère, un projet que l'on va sans cesse persister à nourrir sans jamais en remettre en question le sens et sans accepter qu'il ne s'arrête. Il est donc indispensable de ritualiser le traitement de ce que l'on souhaite transmettre au jour le jour pour s'autoriser à mettre fin à un projet au moment opportun. Capitaliser ses ressources permet d'accepter la fin d'un projet pour redémarrer ailleurs ou différemment sur des bases déjà acquises. C'est aussi permettre en temps réel à ce qui est expérimenté quelque part et jugé efficace d'être répliqué ailleurs.
Instaurer une périodicité minimale de rendez-vous et y intégrer des temps de capitalisation (de mise en forme partageable) des productions est indispensable. Ce cycle peut ensuite se répéter indéfiniment ou ne se réaliser qu'une fois, il suffit à rendre réutilisable par soi et par d'autre l'intégralité de l'énergie investie. La mise en place de cycles récurrents permet aussi d'assurer la vie du projet : la durée de ce cycle correspond à la fréquence minimale de rencontres nécessaires à la vitalité du projet. En dessous de ce seuil, le projet ne peut survivre et c'est le signal qu'il faut y mettre fin - ce qui n'est pas si grave si tout ce qui a été produit est réutilisable immédiatement par tous !
De la compostabilité, il faut donc retenir trois choses :
Extrait audio -Laurent Marseault sur la compostabilité - 2015 - 10mn
Crédits - Licence
Contenu placé sous licence CC by SA,
Contenus agrégés par Romain Lalande sur la base d'un récit-concept de Laurent Marseault, agrémenté d'échanges fertiles au sein du réseau francophone des Communs, de VECAM et de Remix the Commons.
Nourri des expérimentations menées par le collectif Animacoop et Outils-Réseaux depuis 15 ans.
Un grand merci à Maïa Dereva et Sarah Gaucher pour leurs relectures attentionnées. Et merci à Claire Rosart et au Laboratoire du collectif pour la vidéo "Du copyright au Libre: Honorer et préserver la Ressource".
Pour limiter l'impact et le nombre de ces déchets, de nombreuses solutions se développent et une multitude d'expérimentations sont en cours : mouvement zéro déchet, bacs à compost, repair cafés, ressourceries, etc.
Qu'en est-il lorsque l'on aborde une autre des productions humaines, omniprésente à l'ère du numérique : celle des connaissances ? La seconde vie des idées, de l'immatériel, de nos projets reste un impensé alors même qu'ils sont le fruit de notre énergie vitale, ressource irremplaçable s'il en est.
Mais alors, à quoi ressemblerait une ressourcerie des idées ? Ce texte propose une réponse exploratoire à travers la notion de « compostabilité » développée par Laurent Marseault.
Parce qu'elle part de l'observation de la nature et qu'elle vise à en étendre les enseignements à tous nos projets, cette petite allégorie s'adresse à tous. . . pourvu d'être capable d'un peu d'abstraction !
Ce qui vit est compostable
Nous vivons sur une planète vivante (et donc limitée) qui obéit au moins à deux règles fondamentales :
- 1. Tout n'est que poussières d'étoiles : la matière qui constitue toute chose est composée de petits atomes, fabriqués au moment du Bing Bang il y a 13 milliard d'années ;
- 2. La nature se réorganise en permanence : chaque brique qui compose chaque chose se décompose à un moment donné, puis va se réassembler pour redonner de la matière.
Partant de ce principe, toute chose vivante est nécessairement compostable. Une feuille peut s'envoler sur 200km, se décomposer puis se recomposer sous l'effet de petits organismes qui recréent du vivant ; le vivant porte ainsi en lui les conditions de sa propre compostabilité.
Parlons de nous et faisons l'hypothèse qu'en tant qu'êtres humains vivants nous soyons mortels. Convenons qu'il est alors possible qu'en tant qu'individu, qu'en tant que bénévole ou qu'en tant que salarié l'aventure s'arrête un jour. Pour chaque projet auquel nous contribuons le constat est le même : un concours de circonstances a provoqué le début d'un processus qui tend invariablement à s'éteindre.
C'est cette mort programmée et inéluctable qui doit nous pousser à travailler très en amont sur les conditions de compostabilité des projets. . . au risque de fabriquer des agrégats qui ne puissent se recomposer ! C'est là tout l'enjeu du principe de compostabilité : préparer la mort des projets et permettre à chacune de leurs composantes de se réassembler à d'autres endroits et potentiellement avec d'autres personnes.
Partager sincèrement pour pouvoir re-composer
Bien souvent, on ne réfléchit pas à la compostabilité des projets lors de leur conception (quels éléments méritent d'être réutilisés, sous quelle forme, où les mettre à disposition,...). Même lorsque l'on décide de rendre disponible ces ressources auprès des autres, cela ne suffit généralement pas à leur assurer une seconde vie. Il faut dès lors réfléchir à la meilleure méthode pour permettre à la matière produite (les contenus, les données, l'expérience due à nos échecs et réussites,...) d'être réutilisée indépendamment de tout contexte d'usage.Si l'on souhaite continuer à vivre sur une planète vivante il faut incontestablement respecter les règles fondamentales du vivant. Si l'on accepte de fabriquer petit à petit des organisations humaines non-compostables, nous acceptons de facto la création de matière inerte, non utilisable voire polluante à l'échelle de l'existence humaine. Utiliser notre énergie vitale pour produire des éléments qui ne vivent pas au-delà de nous-même, ce serait alors se couper du vivant.
Le vivant commence là où la mort se prépare
Une fois assimilée, la compostabilité des projets permet d'envisager très en amont nos actions et de développer des automatismes fertiles. C'est une manière de se dire « ce que je crée va mourir, je vais mourir, alors comment faire pour que cette énergie que je pose là puisse être utilisée par tout le monde ? ». Se poser cette question, c'est préparer la mort des projets. Pas dans le sens d'un délire paranoïaque et morbide, mais en prenant conscience que notre seule contribution au monde, c'est ce que nous aurons réussi à sincèrement partager.
En écho, le risque d'une mort non-préparée, c'est de s'obliger à continuer à agir, à vivre des expériences, à rassembler des choses, à agréger, sans jamais prendre le temps de penser la transmission de cet héritage. On crée alors une chimère, un projet que l'on va sans cesse persister à nourrir sans jamais en remettre en question le sens et sans accepter qu'il ne s'arrête. Il est donc indispensable de ritualiser le traitement de ce que l'on souhaite transmettre au jour le jour pour s'autoriser à mettre fin à un projet au moment opportun. Capitaliser ses ressources permet d'accepter la fin d'un projet pour redémarrer ailleurs ou différemment sur des bases déjà acquises. C'est aussi permettre en temps réel à ce qui est expérimenté quelque part et jugé efficace d'être répliqué ailleurs.
Instaurer une périodicité minimale de rendez-vous et y intégrer des temps de capitalisation (de mise en forme partageable) des productions est indispensable. Ce cycle peut ensuite se répéter indéfiniment ou ne se réaliser qu'une fois, il suffit à rendre réutilisable par soi et par d'autre l'intégralité de l'énergie investie. La mise en place de cycles récurrents permet aussi d'assurer la vie du projet : la durée de ce cycle correspond à la fréquence minimale de rencontres nécessaires à la vitalité du projet. En dessous de ce seuil, le projet ne peut survivre et c'est le signal qu'il faut y mettre fin - ce qui n'est pas si grave si tout ce qui a été produit est réutilisable immédiatement par tous !
De la compostabilité, il faut donc retenir trois choses :
- 1. elle se pense et se prépare très en amont,
- 2. elle permet de mettre fin aux projets lorsque nécessaire tout en leur assurant un nouveau départ,
- 3. elle nécessite le partage sincère de l'ensemble des ressources produites.
Extrait audio -Laurent Marseault sur la compostabilité - 2015 - 10mn
Crédits - Licence
Contenu placé sous licence CC by SA,
Contenus agrégés par Romain Lalande sur la base d'un récit-concept de Laurent Marseault, agrémenté d'échanges fertiles au sein du réseau francophone des Communs, de VECAM et de Remix the Commons.
Nourri des expérimentations menées par le collectif Animacoop et Outils-Réseaux depuis 15 ans.
Un grand merci à Maïa Dereva et Sarah Gaucher pour leurs relectures attentionnées. Et merci à Claire Rosart et au Laboratoire du collectif pour la vidéo "Du copyright au Libre: Honorer et préserver la Ressource".
Type de ressource
Notion, concept
Thématique de la ressource
- Compostabilité des projets
- Communs et partage de connaissance
Auteur.trice(s) de la ressource
Laurent Marseault, Romain lalande
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Cette fiche est elle un brouillon ?
- Non
Compostabilité 2 : mais pour quoi faire ?
Compostabilité 2 : mais pour quoi faire ?
Description de la ressource
Le premier des intérêts de la compostabilité, c'est de favoriser la création de richesses humaines. On peut expliquer ce principe en dissociant trois niveaux de richesse d'un groupe humain (cf article de Gatien Bataille) :
Ici les richesses ne sont ni marchandes ni monétaires, ce sont les connaissances, les modes d'organisation, les habitudes collectives, les compétences transverses développées, les contenus de formation, les ressources pédagogiques,etc. On considère qu'elles ne peuvent être valorisées économiquement qu'à partir du second niveau.
Simple empilement d'apports individuels, les richesses de niveau 1 n'ont pas grand intérêt en tant que telles, mais c'est cette « mise en commun » des richesses de chacun qui permet au groupe humain d'en produire des dérivés à forte valeur ajoutée. On ne parvient ainsi à des richesses de niveau supérieur qu'en partageant sincèrement ses richesses individuelles ou les richesses de son groupe.
La recherche est un bon exemple de ce principe : pour parvenir à produire des connaissances utiles, la communauté scientifique publie ses découvertes, les partage. . . et chacun s'appuie sur les travaux des autres pour avancer plus vite et plus loin. Toutefois, le monde de la recherche n'est juridiquement pas compostable : la plupart des publications scientifiques (même financées sur des fonds publics) est protégée en accès ce qui limite la capacité des chercheurs à en disposer. En revanche, dans l'usage, on constate que le piratage occupe aujourd'hui une place incontournable qui pourrait même finir par rendre obsolète le régime des droits d'usage de la recherche, notamment avec la mise à disposition gratuite de la quasi totalité des publications sur des plate-formes illégales comme Sci- Hub.
En partant du constat que, contrairement à la règle établie, le piratage fait du partage sincère un usage extrêmement répandu, l'argument selon lequel la privatisation des richesses d'un groupe stimulerait la création de richesses nouvelles ne tient plus. Chaque barrière au partage de nos richesses individuelles et collectives remet en cause nos capacités à créer. Imaginer des solutions inédites aux grands défis de l'humanité nécessite la rencontre fertile entre les mondes et son pré-requis est le partage de nos richesses humaines, sans conditions.
La compostabilité permet donc la création de richesses inédites grâce au réagencement de richesses existantes ; Cela est rendu possible par leur partage sincère.
Pour aller plus loin :
>> Les réseaux qui durent sont sous licence CC BY SA» de Gatien Bataille
>> VIDÉO Privés de savoirs» de DATAGUEULE
>> Repenser la recherche scientifique au-delà de la propriété» de Lionel Maurel
La possibilité d'un ou plusieurs départs est ici pleinement intégré à l'architecture de la structure ou du projet : personne n'est indispensable puisque chacun porte en lui des parties de la richesse du groupe qu'il peut à tout moment recomposer ailleurs avec d'autres. Les richesses ainsi disponibles, l'action et le déplacement des individus au sein des groupes peut aussi se faire de façon plus naturelle. C'est une vision écosystémique et biomimétique du fonctionnement des organisations qui implique de considérer le projet ou la structure comme un système vivant dont la mort constitue une étape incontournable.
Pour mieux comprendre, il suffit d'observer le comportement des virus. Chez les virus, chaque individu est dépositaire d'une partie seulement du patrimoine génétique de sa communauté. C'est seulement lorsque plusieurs individus se trouvent réunis qu'un patrimoine génétique de niveau combiné peut exister. Ainsi, le résultat de l'assemblage des patrimoines génétiques de chacun sera différent pour chaque groupe d'individu. Chacun est alors utile au groupe, mais personne ne lui est indispensable. Si les sortants emportent une partie du patrimoine collectif pour le recomposer ailleurs, le groupe peut lui aussi continuer à profiter du patrimoine de l'individu sortant !
La compostabilité favorise donc une architecture profitable tant à la structure qu'à l'individu, en limitant les impacts négatifs de la mort de l'un ou l'autre.
Pour aller plus loin :
>> Construire une architecture de coopération » de Lilian Ricaud
>> La stigmergie, un nouveau modèle de gouvernance » de Lilian Ricaud
>> pour exemple Lancement de l?accélérateur d?Innovation Sociale #Frenchimpact » du Labo ESS
Puisqu'elle permet la réappropriation instantanée des « recettes » qui fonctionnent, la compostabilité est un fort vecteur tant de réplication que d'adaptation des solutions aux problématiques des territoires. Ainsi, chacun peut puiser dans l'expérience des autres les « briques » qui lui permettront de bâtir une solution adaptée à son environnement immédiat.
Cette manière de penser la diffusion des solutions à grande échelle prend le contre-pied des logiques largement majoritaires d'expansion des solutions par les seules structures qui en sont à l'origine (prôné par l'ESS notamment). Il n'est pourtant pas faux de considérer que les individus à l'initiative d'un modèle seront les mieux à même de le répliquer à l'identique. Il est en revanche contre-productif de croire qu'une solution viable dans un contexte de temps et de lieu donné produira les mêmes résultats ailleurs.
La compostabilité nous invite à percevoir l'expérimentation comme devant être inhérente à toute action ; il n'y a alors plus ceux qui innovent et ceux qui diffusent, mais une logique plus fertile et plus résiliente du « tous acteurs des solutions ». Ainsi, les solutions sont toutes partagées et immédiatement appropriables par d'autres. Les éléments de solution pertinents peuvent être immédiatement repris et associés afin d'inventer des réponses hybrides, inédites et recontextualisées. On considère alors que ce sont les parties-prenantes d'un contexte qui sont les plus à même à y agir.
La compostabilité constitue donc un formidable moteur d'innovation sociale, à même d'assurer un changement d'échelle résolvant des défis qui se posent à l'humanité.
La compostabilité comme pré-requis à la création de valeur ajoutée
Le premier des intérêts de la compostabilité, c'est de favoriser la création de richesses humaines. On peut expliquer ce principe en dissociant trois niveaux de richesse d'un groupe humain (cf article de Gatien Bataille) :
- Les richesses de niveau 1 : c'est la juxtaposition des richesses individuelles apportées par chacun des membres ;
- Les richesses de niveau 2 : Ce sont les productions dérivées et coproduites par le groupe à partir des richesse individuelles de ses membres ;
- Les richesses de niveau 3 : Ce sont les productions dérivées et coproduites par le groupe ET les groupes avec qui il échange en mutualisant leurs richesses de niveau 2 respectives.
Ici les richesses ne sont ni marchandes ni monétaires, ce sont les connaissances, les modes d'organisation, les habitudes collectives, les compétences transverses développées, les contenus de formation, les ressources pédagogiques,etc. On considère qu'elles ne peuvent être valorisées économiquement qu'à partir du second niveau.
Simple empilement d'apports individuels, les richesses de niveau 1 n'ont pas grand intérêt en tant que telles, mais c'est cette « mise en commun » des richesses de chacun qui permet au groupe humain d'en produire des dérivés à forte valeur ajoutée. On ne parvient ainsi à des richesses de niveau supérieur qu'en partageant sincèrement ses richesses individuelles ou les richesses de son groupe.
La recherche est un bon exemple de ce principe : pour parvenir à produire des connaissances utiles, la communauté scientifique publie ses découvertes, les partage. . . et chacun s'appuie sur les travaux des autres pour avancer plus vite et plus loin. Toutefois, le monde de la recherche n'est juridiquement pas compostable : la plupart des publications scientifiques (même financées sur des fonds publics) est protégée en accès ce qui limite la capacité des chercheurs à en disposer. En revanche, dans l'usage, on constate que le piratage occupe aujourd'hui une place incontournable qui pourrait même finir par rendre obsolète le régime des droits d'usage de la recherche, notamment avec la mise à disposition gratuite de la quasi totalité des publications sur des plate-formes illégales comme Sci- Hub.
En partant du constat que, contrairement à la règle établie, le piratage fait du partage sincère un usage extrêmement répandu, l'argument selon lequel la privatisation des richesses d'un groupe stimulerait la création de richesses nouvelles ne tient plus. Chaque barrière au partage de nos richesses individuelles et collectives remet en cause nos capacités à créer. Imaginer des solutions inédites aux grands défis de l'humanité nécessite la rencontre fertile entre les mondes et son pré-requis est le partage de nos richesses humaines, sans conditions.
La compostabilité permet donc la création de richesses inédites grâce au réagencement de richesses existantes ; Cela est rendu possible par leur partage sincère.
Pour aller plus loin :
>> Les réseaux qui durent sont sous licence CC BY SA» de Gatien Bataille
>> VIDÉO Privés de savoirs» de DATAGUEULE
>> Repenser la recherche scientifique au-delà de la propriété» de Lionel Maurel
La compostabilité comme architecture du buen vivir
Autour de projets ou de structures, se créent des architectures qui peuvent tout autant libérer qu'enfermer les humains qui y agissent. Une architecture compostable permettra à chacune de ses composantes d'y entrer, d'en sortir, d'y contribuer et d'en tirer profit à travers des « accords de travail » clairs.La possibilité d'un ou plusieurs départs est ici pleinement intégré à l'architecture de la structure ou du projet : personne n'est indispensable puisque chacun porte en lui des parties de la richesse du groupe qu'il peut à tout moment recomposer ailleurs avec d'autres. Les richesses ainsi disponibles, l'action et le déplacement des individus au sein des groupes peut aussi se faire de façon plus naturelle. C'est une vision écosystémique et biomimétique du fonctionnement des organisations qui implique de considérer le projet ou la structure comme un système vivant dont la mort constitue une étape incontournable.
Pour mieux comprendre, il suffit d'observer le comportement des virus. Chez les virus, chaque individu est dépositaire d'une partie seulement du patrimoine génétique de sa communauté. C'est seulement lorsque plusieurs individus se trouvent réunis qu'un patrimoine génétique de niveau combiné peut exister. Ainsi, le résultat de l'assemblage des patrimoines génétiques de chacun sera différent pour chaque groupe d'individu. Chacun est alors utile au groupe, mais personne ne lui est indispensable. Si les sortants emportent une partie du patrimoine collectif pour le recomposer ailleurs, le groupe peut lui aussi continuer à profiter du patrimoine de l'individu sortant !
La compostabilité favorise donc une architecture profitable tant à la structure qu'à l'individu, en limitant les impacts négatifs de la mort de l'un ou l'autre.
Pour aller plus loin :
>> Construire une architecture de coopération » de Lilian Ricaud
>> La stigmergie, un nouveau modèle de gouvernance » de Lilian Ricaud
>> pour exemple Lancement de l?accélérateur d?Innovation Sociale #Frenchimpact » du Labo ESS
La compostabilité comme principal vecteur d'un changement d'échelle
Puisqu'elle permet la réappropriation instantanée des « recettes » qui fonctionnent, la compostabilité est un fort vecteur tant de réplication que d'adaptation des solutions aux problématiques des territoires. Ainsi, chacun peut puiser dans l'expérience des autres les « briques » qui lui permettront de bâtir une solution adaptée à son environnement immédiat.
Cette manière de penser la diffusion des solutions à grande échelle prend le contre-pied des logiques largement majoritaires d'expansion des solutions par les seules structures qui en sont à l'origine (prôné par l'ESS notamment). Il n'est pourtant pas faux de considérer que les individus à l'initiative d'un modèle seront les mieux à même de le répliquer à l'identique. Il est en revanche contre-productif de croire qu'une solution viable dans un contexte de temps et de lieu donné produira les mêmes résultats ailleurs.
La compostabilité nous invite à percevoir l'expérimentation comme devant être inhérente à toute action ; il n'y a alors plus ceux qui innovent et ceux qui diffusent, mais une logique plus fertile et plus résiliente du « tous acteurs des solutions ». Ainsi, les solutions sont toutes partagées et immédiatement appropriables par d'autres. Les éléments de solution pertinents peuvent être immédiatement repris et associés afin d'inventer des réponses hybrides, inédites et recontextualisées. On considère alors que ce sont les parties-prenantes d'un contexte qui sont les plus à même à y agir.
La compostabilité constitue donc un formidable moteur d'innovation sociale, à même d'assurer un changement d'échelle résolvant des défis qui se posent à l'humanité.
Type de ressource
Notion, concept
Thématique de la ressource
- Compostabilité des projets
- Communs et partage de connaissance
Auteur.trice(s) de la ressource
Romain lalande
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Cette fiche est elle un brouillon ?
- Non
Compostabilité 3 : c'est pour qui ?
Compostabilité 3 : c'est pour qui ?
Description de la ressource
Si vous avez continué votre lecture jusqu'ici, c'est déjà qu'elle est certainement pour vous ! En effet, rien de ce qui a été dit ne s'applique ici au modèle d'organisation dominant qui permet à une oeuvre artistique, à un vaccin, ou à une connaissance de manière générale de n'appartenir qu'à quelques-uns ; rien ne s'applique à ce monde qui empêche les individus d'exister au-delà d'eux même.
La notion de compostabilité et sa mise en oeuvre repose avant tout sur la coopération entre humains, dont le seul pré-requis est le partage sincère des richesses. Que l'on entende richesse sous son prisme économique ou sous celui des connaissances, nous constatons que le partage n'est pas l'usage dominant. La compostabilité s'adresse donc nécessairement à ceux qui visent un monde autre qu'il n'est, qui souhaitent innover plus efficacement à échelle mondiale et qui caressent l'envie de vivre en humanité.
La compostabilité n'impose pas à tous cette vision, mais elle nous invite à pratiquer nos ambitions de partage de manière contaminante. Aussi plutôt que de lister ici d'autres arguments en faveurs du partage, revendiquons cette utopie à travers les mots d'Henri Lefebvre (cf L"empire de la honte, Jean Ziegler) :
« Ceux qui pensent arrêter leur regard sur l'horizon et se bornent à regarder ce qu'on voit, ceux qui revendiquent le pragmatisme et tentent de faire seulement avec ce qu'on a, n'ont aucune chance de changer le monde... Seuls ceux qui regardent vers ce qu'on ne voit pas, ceux qui regardent au-delà de l'horizon sont réalistes. Ceux-là ont une chance de changer le monde... L'utopie c'est ce qui est au-delà de l'horizon... Notre raison analytique sait avec précision ce que nous ne voulons pas, ce qu'il faut absolument changer... Mais ce qui doit venir, ce que nous voulons, le monde totalement autre, nouveau, seul notre regard intérieur, seule l'utopie en nous, nous le montrent. »
Pour le formuler différemment, nous pouvons aussi comprendre en quoi la compostabilité ne s'adresse pas à tout le monde en relisant Gatien « Les réseaux qui durent sont sous licence CC BY SA » sur les licences ouvertes :
« Avant d'envisager telle ou telle licence, réfléchissez clairement à vos objectifs !
Si celui-ci est de vivre le plus longtemps possible sur une production, les licences ouvertes ne sont pas un bon choix.
Si votre objectif n'est pas l'ouverture et la diffusion de vos productions, les licences ouvertes ne sont pas un bon choix.
Si votre objectif est de participer à l'avancée du monde, à la diffusion des idées, de la connaissance, au développement de services autour de connaissances... Alors les licences ouvertes sont à explorer ! (car elles seront un bon outil). »
Travailler à la compostabilité nécessite un certain état d'esprit utopiste, mais aussi de fortes capacités à coopérer, à construire des solutions avec d'autres. Le monde compostable, vivant, celui totalement autre, personne n'en porte seul la vision ; c'est l'agrégation des richesses de chacun qui le rendront possible. En effet, partout où il est question de compostabilité, il y a interdépendance et donc interaction avec d'autres humains, ce qui rend nécessaires des compétences sociales à la collaboration.
La thèse de Elzbieta SANOJCA « Les compétences collaboratives et leur développement en formation d'adultes » , publiée en février 2018, nous fournit une base précieuse en faisant un état des lieux étayé des compétences nécessaires pour collaborer sincèrement. On peut y relever en pré-requis un certain nombre de "compétences pivots" nécessaires à qui souhaite développer des "compétences collaboratives".
Les compétences pivots, au nombre de trois, sont nécessaires à qui souhaite développer des compétences collaboratives :
Une fois les compétences pivots acquises, ou au moins conscientisées pour être travaillées au fil du temps, Elzbieta liste six compétences collaboratives qui peuvent s'ancrer dans ce terreau. Elles sont indispensables à tout projet collectif :
La détention de ces compétences n'est pas un pré-requis à la compostabilité : chacun peut mener des projets allant dans ce sens sans en disposer ; mais ces compétences collaboratives constituent un guide, un horizon à atteindre pour y être plus efficace. Pour travailler ces compétences, des formations comme Animacoop existent : elles permettent d'apprendre à impulser des pratiques collaboratives dans les groupes (présence et distance), afin de s'en faire les passeurs et infuser ces compétences chez chaque personne impliquée dans un projet collectif;
C'est là le premier pilier de la compostabilité : être en capacité individuelle et collective à agir ensemble en présence, à distance et au delà de toute frontière culturelle.
Ce qu'apporte la compostabilité en revanche quand il s'agit de transmettre des projets et des connaissances, c'est un rapport différent au temps : le projet n'est pas transmissible en tant qu'héritage au moment où l'on s'en dé-saisis, mais il est immédiatement auto-répliquant et ce à l'infini. L'avantage d'une connaissance sur un bien rival, c'est que nous pouvons tous la manipuler au même moment sans en priver les autres : son partage la multiplie.
La compostabilité constitue aussi un formidable indicateur d'innovation sociale, en particulier pour apprécier l'impact à long terme d'une innovation puisque tenant compte de sa capacité de reproduction, de mutation et de ré-appropriation par d'autres. Les projets compostables produisent des graines qui portent en elles les conditions nécessaires à leur développement dans tous autres contextes spécifiques. . . pour que partout fleurissent des solutions ! Puisqu'elle regarde au delà de l'impact immédiat et questionne la fécondité des structures, la compostabilité prend mieux en compte les externalités liées à nos projets et à leur résilience.
Alors, à quand une ressourcerie des idées, des projets, réussis ou ratés ?
Les utopistes, certifiés 100 % compostable
La notion de compostabilité et sa mise en oeuvre repose avant tout sur la coopération entre humains, dont le seul pré-requis est le partage sincère des richesses. Que l'on entende richesse sous son prisme économique ou sous celui des connaissances, nous constatons que le partage n'est pas l'usage dominant. La compostabilité s'adresse donc nécessairement à ceux qui visent un monde autre qu'il n'est, qui souhaitent innover plus efficacement à échelle mondiale et qui caressent l'envie de vivre en humanité.
La compostabilité n'impose pas à tous cette vision, mais elle nous invite à pratiquer nos ambitions de partage de manière contaminante. Aussi plutôt que de lister ici d'autres arguments en faveurs du partage, revendiquons cette utopie à travers les mots d'Henri Lefebvre (cf L"empire de la honte, Jean Ziegler) :
« Ceux qui pensent arrêter leur regard sur l'horizon et se bornent à regarder ce qu'on voit, ceux qui revendiquent le pragmatisme et tentent de faire seulement avec ce qu'on a, n'ont aucune chance de changer le monde... Seuls ceux qui regardent vers ce qu'on ne voit pas, ceux qui regardent au-delà de l'horizon sont réalistes. Ceux-là ont une chance de changer le monde... L'utopie c'est ce qui est au-delà de l'horizon... Notre raison analytique sait avec précision ce que nous ne voulons pas, ce qu'il faut absolument changer... Mais ce qui doit venir, ce que nous voulons, le monde totalement autre, nouveau, seul notre regard intérieur, seule l'utopie en nous, nous le montrent. »
Pour le formuler différemment, nous pouvons aussi comprendre en quoi la compostabilité ne s'adresse pas à tout le monde en relisant Gatien « Les réseaux qui durent sont sous licence CC BY SA » sur les licences ouvertes :
« Avant d'envisager telle ou telle licence, réfléchissez clairement à vos objectifs !
Si celui-ci est de vivre le plus longtemps possible sur une production, les licences ouvertes ne sont pas un bon choix.
Si votre objectif n'est pas l'ouverture et la diffusion de vos productions, les licences ouvertes ne sont pas un bon choix.
Si votre objectif est de participer à l'avancée du monde, à la diffusion des idées, de la connaissance, au développement de services autour de connaissances... Alors les licences ouvertes sont à explorer ! (car elles seront un bon outil). »
Devenir composteur, ça s'apprend
Travailler à la compostabilité nécessite un certain état d'esprit utopiste, mais aussi de fortes capacités à coopérer, à construire des solutions avec d'autres. Le monde compostable, vivant, celui totalement autre, personne n'en porte seul la vision ; c'est l'agrégation des richesses de chacun qui le rendront possible. En effet, partout où il est question de compostabilité, il y a interdépendance et donc interaction avec d'autres humains, ce qui rend nécessaires des compétences sociales à la collaboration.
La thèse de Elzbieta SANOJCA « Les compétences collaboratives et leur développement en formation d'adultes » , publiée en février 2018, nous fournit une base précieuse en faisant un état des lieux étayé des compétences nécessaires pour collaborer sincèrement. On peut y relever en pré-requis un certain nombre de "compétences pivots" nécessaires à qui souhaite développer des "compétences collaboratives".
Les compétences pivots, au nombre de trois, sont nécessaires à qui souhaite développer des compétences collaboratives :
- Avoir l'esprit collaboratif : disposer d'un a priori positif quant à la coopération et avoir conscience de son interdépendance vis à vis des autres marque une prédisposition à entrer dans la coopération;
- Co-concevoir la structure du projet : une architecture de projet co-construite renforce l'engagement et la motivation mutuelle des parties impliquées;
- Avoir un soucis du bien commun : indique la maturité du groupe à coopérer et consolide l'engagement à long terme dans les projets.
Une fois les compétences pivots acquises, ou au moins conscientisées pour être travaillées au fil du temps, Elzbieta liste six compétences collaboratives qui peuvent s'ancrer dans ce terreau. Elles sont indispensables à tout projet collectif :
- Des antécédants et des attitudes qui facilitent : avoir l'esprit collaboratif, de l'humilité, un ego mesuré et être bienveillant;
- Des modalités de démarrage et d'évaluation : savoir engager des partenaires et co-concevoir la structure des projets;
- Des capacités à animer : animer le groupe pour faciliter le travail, être à l'écoute des personnes et des avis;
- Des dispositifs de mise en oeuvre : développer et maintenir un réseau d'acteurs et gérer la circulation et le partage des informations;
- Des finalités : agir pour atteindre des objectifs communs et avoir un souci du bien commun.
La détention de ces compétences n'est pas un pré-requis à la compostabilité : chacun peut mener des projets allant dans ce sens sans en disposer ; mais ces compétences collaboratives constituent un guide, un horizon à atteindre pour y être plus efficace. Pour travailler ces compétences, des formations comme Animacoop existent : elles permettent d'apprendre à impulser des pratiques collaboratives dans les groupes (présence et distance), afin de s'en faire les passeurs et infuser ces compétences chez chaque personne impliquée dans un projet collectif;
C'est là le premier pilier de la compostabilité : être en capacité individuelle et collective à agir ensemble en présence, à distance et au delà de toute frontière culturelle.
Concluons
Après ce large tour d'horizon des projets collaboratifs sous le prisme de la compostabilité, il est important de préciser que si nous avons choisi de focaliser sur les conditions de partage sincère et de préservation des connaissances liées aux projets, la notion s'applique depuis longtemps à la protection de la nature. Dans le domaine du foncier par exemple, des structures comme terres de liens développent des modes de protections des terres agricoles et des régimes de propriété du foncier pour en préserver la transmission de génération en génération pour des usages exclusifs de production alimentaire.Ce qu'apporte la compostabilité en revanche quand il s'agit de transmettre des projets et des connaissances, c'est un rapport différent au temps : le projet n'est pas transmissible en tant qu'héritage au moment où l'on s'en dé-saisis, mais il est immédiatement auto-répliquant et ce à l'infini. L'avantage d'une connaissance sur un bien rival, c'est que nous pouvons tous la manipuler au même moment sans en priver les autres : son partage la multiplie.
La compostabilité constitue aussi un formidable indicateur d'innovation sociale, en particulier pour apprécier l'impact à long terme d'une innovation puisque tenant compte de sa capacité de reproduction, de mutation et de ré-appropriation par d'autres. Les projets compostables produisent des graines qui portent en elles les conditions nécessaires à leur développement dans tous autres contextes spécifiques. . . pour que partout fleurissent des solutions ! Puisqu'elle regarde au delà de l'impact immédiat et questionne la fécondité des structures, la compostabilité prend mieux en compte les externalités liées à nos projets et à leur résilience.
Alors, à quand une ressourcerie des idées, des projets, réussis ou ratés ?
Type de ressource
Notion, concept
Thématique de la ressource
- Compostabilité des projets
- Communs et partage de connaissance
Auteur.trice(s) de la ressource
Romain lalande
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Cette fiche est elle un brouillon ?
- Non
Conflictualité : la notion de polarité
Conflictualité : la notion de polarité
Description de la ressource
Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi la vie se présente par des opposés ? Les polarités régulent l’univers en général. Toutes les forces naturelles circulent entre deux pôles. Entre les pôles nord et sud se crée la force du magnétisme. Entre les pôles positif-négatif d’une batterie se crée le flux électrique.
Notons que souvent un problème récurrent est révélateur d’une polarité. Si je dois choisir avec mon compagnon/ma compagne si ce midi on mange léger et sain ou un gros plat de pâtes rapide à faire, c’est un problème. Si on se pose la question tous les jours, il y a peut-être une polarité à l’œuvre...
Si vous vivez une polarité dans votre conflit, la voie est celle de l’intégration, de reconnaître les aspects positifs, utiles, de chaque côté, tout en étant vigilant vis-à-vis des excès de chaque pôle.
Pour ce faire a été développée la carte des polarités, qui permet de visualiser simplement la dynamique des polarités.
On pourrait se dire : on n'a pas de problèmes, on a que des polarités bien affirmées...qui contribuent à notre diversité. Jusqu'où cela peut-il nous mener ? Comment reconnaître ces polarités et composer avec ?
La simple présentation de cette liste à un collectif qui vit des échanges douloureux, patauge dans la semoule, ne parvient plus à mener à bien ce pour quoi il s'est rassemblé, peut susciter des "oh" et des "ah", des silences émus, et une ouverture à dialoguer.
- Soit c’est un problème : il y a une solution qui peut être trouvée, c’est une situation complexe où un choix doit être fait, qui apaisera la situation. Par exemple : est-ce qu’on fait un chantier participatif ou est-ce qu’on fait appel à un artisan pour rénover la grange du fond ? Ou bien, est-ce qu’on intègre telle personne avec laquelle le groupe a un ressenti mitigé ? C’est un problème, qui peut avoir une solution, on peut le résoudre en prenant une décision.
- Soit c’est une polarité qui est à l’œuvre : il y a une tension entre deux pôles, et ce n’est pas une solution qui doit être trouvée mais bien plutôt une manière d’intégrer de manière ajusté des concepts opposés, mais qui n’ont pas à être antagonistes (c’est-à-dire exclusifs, en conflit l’un avec l’autre). Les exemples ici sont divers : est-ce qu’il faut qu’on prévoit tout pour nos travaux aux boulons près dans un tableau Excel ou bien laisser de la place à l’imprévu, au flow, à la spontanéité ? Est-ce qu’on doit laisser plus de temps et de liberté aux individus ou bien avoir plus d’exigences pour que chacun-e donne au collectif en temps, en engagements, en présence ? Là, nous sommes face à des polarités, il n’y a pas une solution qui se trouve une bonne fois pour toutes, mais bien plutôt une invitation à naviguer et à intégrer deux côtés d’une même pièce de monnaie.
Notons que souvent un problème récurrent est révélateur d’une polarité. Si je dois choisir avec mon compagnon/ma compagne si ce midi on mange léger et sain ou un gros plat de pâtes rapide à faire, c’est un problème. Si on se pose la question tous les jours, il y a peut-être une polarité à l’œuvre...
Si vous vivez une polarité dans votre conflit, la voie est celle de l’intégration, de reconnaître les aspects positifs, utiles, de chaque côté, tout en étant vigilant vis-à-vis des excès de chaque pôle.
Pour ce faire a été développée la carte des polarités, qui permet de visualiser simplement la dynamique des polarités.
- penser _ _ _ _ _ _ _ _ ressentir
- être _ _ _ _ _ _ _ _ _ faire
- tradition _ _ _ _ _ _ innovation
- individuel _ _ _ _ _ _ collectif
- égalité _ _ _ _ _ _ _ _diversité
- sécurité _ _ _ _ _ _ _ liberté
- organisation _ _ _ _ _ spontanéité
- production _ _ _ _ _ _ relation
- efficacité _ _ _ _ _ _ harmonie
- intimité _ _ _ _ _ _ _ ouverture
- horizontalité _ _ _ _ verticalité
- réaliste _ _ _ _ _ _ _optimiste
On pourrait se dire : on n'a pas de problèmes, on a que des polarités bien affirmées...qui contribuent à notre diversité. Jusqu'où cela peut-il nous mener ? Comment reconnaître ces polarités et composer avec ?
La simple présentation de cette liste à un collectif qui vit des échanges douloureux, patauge dans la semoule, ne parvient plus à mener à bien ce pour quoi il s'est rassemblé, peut susciter des "oh" et des "ah", des silences émus, et une ouverture à dialoguer.
Type de ressource
Notion, concept
Thématique de la ressource
- Gouvernance et gestion de conflits
- Autre
Auteur.trice(s) de la ressource
Daphné Vialan-Cochet et Jorge Ochoa - Centre Tenir.
Licence d'utilisation la ressource
Licence non-libre
Cette fiche est elle un brouillon ?
- Oui
Coopération ou collaboration : contexte et définitions
Coopération ou collaboration : contexte et définitions
Description de la ressource
Le contexte :
les mots commençant par "co-" foisonnent de nos jours (co-décision, co-conception, co-animtion, coopération, collaboration, collectif...) : est-ce un effet de mode ou une lame de fond ?
La question de la coopération constitue un champs de recherche actuellement en plein développement dans les sciences (biologie, éthologie, psychologie, sociologie, anthropologie, neurosciences...).
Le numérique collaboratif a offert depuis une vingtaine d'années un champs d'application et d'expérimentation à grande échelle. Les projets Wikipedia (30 millions d'articles, 500 millions de visiteurs par mois, 25 000 articles créés par jour...) ou Open Street Map (7,3 millions d'utilisateurs enregistrés, 4,5 millions d'éditions par jour...) en témoignent.
Coopération ou collaboration
- Collaborer : 19eme siècle du latin. collaborare, de co « avec » et laborare « travailler ». Labor : le travail souffrance
Selon les sciences de l’éducation, il y a une différence de partage du travail
Fiche interpole : https://interpole.xyz/?CooperationOuCollaborationQuellesDifferen2
Selon Eloi Laurent, économiste
Conférence en ligne (voir à 14'30") https://www.youtube.com/watch?v=RrPFmO2LSr4
les mots commençant par "co-" foisonnent de nos jours (co-décision, co-conception, co-animtion, coopération, collaboration, collectif...) : est-ce un effet de mode ou une lame de fond ?
La question de la coopération constitue un champs de recherche actuellement en plein développement dans les sciences (biologie, éthologie, psychologie, sociologie, anthropologie, neurosciences...).
Le numérique collaboratif a offert depuis une vingtaine d'années un champs d'application et d'expérimentation à grande échelle. Les projets Wikipedia (30 millions d'articles, 500 millions de visiteurs par mois, 25 000 articles créés par jour...) ou Open Street Map (7,3 millions d'utilisateurs enregistrés, 4,5 millions d'éditions par jour...) en témoignent.
Coopération ou collaboration
- Il s'agit de termes non encore stabilisés et leur utilisation peut pointer vers des sens quelque peu différents. Ils portent encore pour certain le poids de l'Histoire (collabos de la 2e guerre mondiale ou coopération France-Afrique du 20e siècle).
- Ils peuvent faire référence à des conceptions morales (ex. coopération et altruisme de Mathieur Ricard) ou au contraire des conceptions d'efficacité pragmatique (ex. du management collaboratif).
- Si l'on regarde l'étymologie
- Collaborer : 19eme siècle du latin. collaborare, de co « avec » et laborare « travailler ». Labor : le travail souffrance
Selon les sciences de l’éducation, il y a une différence de partage du travail
- Coopération : groupe divisé en équipes qui réalisent chacune une partie des tâches. Analogie : orchestre de musique classique
- Collaboration : chacun individuellement cherche à atteindre par lui-même le but conscensuel.Analogie : un orchestre de jazz
Fiche interpole : https://interpole.xyz/?CooperationOuCollaborationQuellesDifferen2
Selon Eloi Laurent, économiste
- Coopération : processus de partage et d’élaboration de connaissances communes
- Collaboration : association dictée par l’utilité, qui vise l’efficacité
Conférence en ligne (voir à 14'30") https://www.youtube.com/watch?v=RrPFmO2LSr4
Type de ressource
Notion, concept
Thématique de la ressource
- Autre
- Communs et partage de connaissance
Auteur.trice(s) de la ressource
Manuel Ibanez
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Cette fiche est elle un brouillon ?
- Non
Coopération ou collaboration : quelles différences ?
Coopération ou collaboration : quelles différences ?
Description de la ressource
France Henri et Karin Lundgren-Cayrol analysent de manière très éclairante la différence entre ces deux notions. Nous nous servons ici de leurs analyse.
C'est dans la manière de partager le travail que la différence est la plus visible :
En réalité la différence entre ces deux manières de faire n'est pas si tranchée : on passe facilement d'une démarche à l'autre.
La première différence : comment partage-t-on le travail ?
De manière générale, les groupes collaboratifs et coopératifs travaillent ensemble sur un but commun ou partagé.C'est dans la manière de partager le travail que la différence est la plus visible :
En coopérant
Le groupe est divisé en équipes spécialisées qui réalisent une partie de tâche. Les membres de chaque équipe ont des responsabilités spécifiques. L'ensemble est réalisé seulement quand tous les membres ont fait leur part de travail.En collaborant
Les membres du groupe travaillent pour un but commun. Mais chacun, individuellement, cherche à atteindre par lui-même le but consensuel. Deux productions se font en parallèle : une production collective et les productions individuelles de chaque participant.Un choix qui dépend aussi de la maturité du groupe
- La démarche coopérative est plus structurée et encadrante. L'animateur organise et "contrôle" le travail. Ce type de travail convient davantage au "groupe-enfant";
- La démarche collaborative est plus souple et les membres du groupe disposent de plus de liberté, Elle convient davantage au "groupe-adulte".
- On peut voir la démarche coopérative comme une méthode d'initiation et de préparation à une réelle collaboration.
Les impacts sur les interactions entre les personnes
- En coopérant la complémentarité des tâches crée un sentiment de dépendance réciproque, les interactions sont de ce fait très fortes mais "hiérarchisées".
- En collaborant c'est la mise en commun des idées qui prime, les interactions ont plutôt un caractère "associatif", elles sont donc plus riches et plus intenses.
En conclusion
Ces deux notions ne sont pas encore "stabilisées" bien qu'on s'accorde sur le fait que la collaboration implique un processus plus "démocratique" : les rapports sont plus égalitaires.En réalité la différence entre ces deux manières de faire n'est pas si tranchée : on passe facilement d'une démarche à l'autre.
Type de ressource
Notion, concept
Thématique de la ressource
- Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
- Organisation et gestion du temps
Auteur.trice(s) de la ressource
Equipe d'Outils-réseaux
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Cette fiche est elle un brouillon ?
- Non
De l'esthétique
De l'esthétique
Description de la ressource
Contrairement à ce que pourrait penser, l'aspect esthétique, graphique est très important : il a un pouvoir motivant pour les membres du groupe et il valorise les productions collectives.
On pourra même aller jusqu'à utiliser du Bling-Bling très apprécié par certains :
On pourra même aller jusqu'à utiliser du Bling-Bling très apprécié par certains :
- Animations,
- Effets au survol et fonctionnalités de glissé-déposé avec des technologies Jquery, ou Mootools, - Rolex...
Type de ressource
Truc et astuce
Thématique de la ressource
- Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
Auteur.trice(s) de la ressource
Outils-Réseaux - Laurent Marseault
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Cette fiche est elle un brouillon ?
- Oui
De l'importance de penser la prise de décision
De l'importance de penser la prise de décision
Description de la ressource
Dans une organisation ou un collectif, de très nombreuses décisions sont prises, sans que celles ci soient toujours explicitées pour le collectif. Le pouvoir se niche parfois dans des endroits insoupçonnés...
Lorsque le service informatique d'une organisation décide des logiciels permis ou autorisés "pour la sécurité", sans aucun débat politique au sujet des outils, on peut penser qu'il s'agit d'un abus de pouvoir... Mais en général, cette question étant considérée comme un débat d'expert auxquels les néophytes informatiques n'ont pas d'idées légitimes à apporter, le débat démocratiques n'a jamais lieu. Par contre, les AG d'associations peuvent passer des heures à discuter du choix de la couleur de la salle de réunion ...
Lorsque le service informatique d'une organisation décide des logiciels permis ou autorisés "pour la sécurité", sans aucun débat politique au sujet des outils, on peut penser qu'il s'agit d'un abus de pouvoir... Mais en général, cette question étant considérée comme un débat d'expert auxquels les néophytes informatiques n'ont pas d'idées légitimes à apporter, le débat démocratiques n'a jamais lieu. Par contre, les AG d'associations peuvent passer des heures à discuter du choix de la couleur de la salle de réunion ...
Type de ressource
Notion, concept
Thématique de la ressource
- Prise de décision
Auteur.trice(s) de la ressource
Audrey Auriault, Romain Lalande
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Cette fiche est elle un brouillon ?
- Oui
Décontextualiser et choisir des formats réutilisables
Décontextualiser et choisir des formats réutilisables
Description de la ressource
Si la loi permet la réutilisation d'un contenu de par sa licence, il ne sera pas nécessairement appropriable par d'autre s'il est trop contextualisé ou s'il est mis à disposition sous des formats rendant difficile sa modification. Nous devons prendre soin d'utiliser des formats sincèrement réutilisables tant sur la forme que sur le fond.
Concernant la forme, il s'agit de privilégier des formats ouverts : les PDF sont adaptés à la diffusion mais rendent complexes la reprise du texte et l'export des images. Prenons donc l'habitude de partager aussi nos fichiers source en dissociant fichier de texte et sources multimédia par exemple, tant pour les PDF que pour d'autres services de diffusion (prezi, youtube,...).
Concernant le fond, il s'agit surtout de décontextualiser nos ressources. Si nous préparons un support de formation sur l'animation de réunion par exemple, nous devons isoler les éléments type « méthodes d'animation » des éléments type « théories du fonctionnement des groupes ». Ainsi, chaque sujet pourra être repris indépendamment.
Toutes ces opérations peuvent prendre du temps, mais si elles sont intégrées dés le début, il suffit de penser à conserver des traces du contenu avant sa version finale. Par exemple, conserver les illustration et le texte relatif à un article, même si nous choisissons ensuite d'en faire un PDF pour sa diffusion. Cela évite d'avoir à « dégrader » nos ressources a posteriori pour les rendre réutilisables par d'autres. Gardons en tête que si nous investissons du temps pour mettre à disposition des contenus, cela n'aura servit à rien s'ils sont trop contextualisés ou partagés sous de mauvais formats.
La compostabilité correspond à des logiques d'organisation de type stigmergique : la réutilisation doit pouvoir se faire naturellement sans demander d"effort supplémentaire. Chaque élément partagé a pour mission de laisser une trace que l'autre pourra comprendre et utiliser sans peine.
Pour aller plus loin : Lilian Ricaud ? « La stigmergie, un nouveau modèle de gouvernance collaborative »
Concernant la forme, il s'agit de privilégier des formats ouverts : les PDF sont adaptés à la diffusion mais rendent complexes la reprise du texte et l'export des images. Prenons donc l'habitude de partager aussi nos fichiers source en dissociant fichier de texte et sources multimédia par exemple, tant pour les PDF que pour d'autres services de diffusion (prezi, youtube,...).
Concernant le fond, il s'agit surtout de décontextualiser nos ressources. Si nous préparons un support de formation sur l'animation de réunion par exemple, nous devons isoler les éléments type « méthodes d'animation » des éléments type « théories du fonctionnement des groupes ». Ainsi, chaque sujet pourra être repris indépendamment.
Toutes ces opérations peuvent prendre du temps, mais si elles sont intégrées dés le début, il suffit de penser à conserver des traces du contenu avant sa version finale. Par exemple, conserver les illustration et le texte relatif à un article, même si nous choisissons ensuite d'en faire un PDF pour sa diffusion. Cela évite d'avoir à « dégrader » nos ressources a posteriori pour les rendre réutilisables par d'autres. Gardons en tête que si nous investissons du temps pour mettre à disposition des contenus, cela n'aura servit à rien s'ils sont trop contextualisés ou partagés sous de mauvais formats.
La compostabilité correspond à des logiques d'organisation de type stigmergique : la réutilisation doit pouvoir se faire naturellement sans demander d"effort supplémentaire. Chaque élément partagé a pour mission de laisser une trace que l'autre pourra comprendre et utiliser sans peine.
Pour aller plus loin : Lilian Ricaud ? « La stigmergie, un nouveau modèle de gouvernance collaborative »
Les "récits-recettes" : pour partager des projets entiers !
Si c'est un projet complet que nous souhaitons partager, certains modèles de description peuvent nous aider. Les « récits-recettes »* développés par l'association Collporterre par exemple extraient le « code source » (l'ADN) d'un projet en analysant son parcours : « Un code source n'est ni un historique, ni un diagnostic associatif. Il vise à rendre intelligible un projet, de son origine à son fonctionnement actuel, en passant par les échecs, réussites et moyens mis en oeuvre ». Cette méthode est aussi efficace pour faire le point en interne que pour rendre compte de votre modèle à l'extérieur et en permettre la réplication.
* - Le récit-recette du réseau Bruded par Collporterre
* - Le récit-recette du réseau Bruded par Collporterre
Type de ressource
Truc et astuce
Thématique de la ressource
- Compostabilité des projets
Auteur.trice(s) de la ressource
Romain Lalande
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Cette fiche est elle un brouillon ?
- Non
Définir des accords de groupe
Définir des accords de groupe
Description de la ressource
Une petite vidéo sur les accords de groupe :
https://vimeo.com/colibris/review/520702889/9e3ff51390
Les accords de groupes peuvent se définir comme la formalisation d'un cadre collectif qui sécurise la participation des individus à un temps de réunion et qui permet ainsi de remplir les besoins individuels de chacun des participants.
Il est l'aboutissement de l’expression des besoins de chaque participant et, si nécessaire, d'une négociation entre besoins contradictoires. Les accords de groupe prennent souvent la forme d'un nuage de mots ou de petites phrases qui permettent de rendre visible au groupe l'ensemble des besoins de ses membres afin de permettre leur prise en compte par chacun.
Le but des accords de groupe, c'est qu'à travers l'expression des besoins de tous, le temps collectif ne rencontre les limites de personnes. On parle donc bien a priori ici de besoins profonds sur et non de simples préférences, que les participants peuvent formuler à travers une phrase commençant par "Pour que ce moment passé ensemble ne rencontre pas mes limites, j'ai besoin de...". On valide donc généralement les accords de groupe au consentement, en ce sens qu’ils ne remplissent pas nécessairement les préférences de chacun, mais qu'ils ne percutent les limites de personne.
Puisqu'ils sont garants d'un cadre collectif sécurisant, c'est au collectif dans sa globalité qu'il incombe de veiller au respect des accords de groupe. Un rôle peut-être attribué pour dédier à quelqu'un la tâche d'être en attention du respect du cadre à une personne en particulier, mais il ne dédouane personne de sa responsabilité quand à son respect individuel des besoins et limites des autres.
Exemple de cadre de sécurité pouvant être la base d'accords de groupe (si temps insuffisant pour une co-construction totale)
Retrouvez une méthode d'animation de co-construction d'accords de groupe dans cette fiche outil : https://interpole.xyz/?CoDefinitionDAccordsDeGroupes
https://vimeo.com/colibris/review/520702889/9e3ff51390
Les accords de groupes peuvent se définir comme la formalisation d'un cadre collectif qui sécurise la participation des individus à un temps de réunion et qui permet ainsi de remplir les besoins individuels de chacun des participants.
Il est l'aboutissement de l’expression des besoins de chaque participant et, si nécessaire, d'une négociation entre besoins contradictoires. Les accords de groupe prennent souvent la forme d'un nuage de mots ou de petites phrases qui permettent de rendre visible au groupe l'ensemble des besoins de ses membres afin de permettre leur prise en compte par chacun.
Le but des accords de groupe, c'est qu'à travers l'expression des besoins de tous, le temps collectif ne rencontre les limites de personnes. On parle donc bien a priori ici de besoins profonds sur et non de simples préférences, que les participants peuvent formuler à travers une phrase commençant par "Pour que ce moment passé ensemble ne rencontre pas mes limites, j'ai besoin de...". On valide donc généralement les accords de groupe au consentement, en ce sens qu’ils ne remplissent pas nécessairement les préférences de chacun, mais qu'ils ne percutent les limites de personne.
Puisqu'ils sont garants d'un cadre collectif sécurisant, c'est au collectif dans sa globalité qu'il incombe de veiller au respect des accords de groupe. Un rôle peut-être attribué pour dédier à quelqu'un la tâche d'être en attention du respect du cadre à une personne en particulier, mais il ne dédouane personne de sa responsabilité quand à son respect individuel des besoins et limites des autres.
Les accords de groupe concernent donc les besoins en terme
- d'organisation du travail, d'implication, de disponibilité, d'objectifs ex: j'ai besoin que la réunion se termine à l'heure car je mange avec des amis ensuite, j'ai besoin de savoir qui prend des notes...
- d'animation du groupe, de prise de décision, gouvernance ex: j'ai besoin de reflexion avant de prendre une decision,j'ai besoin de ne pas forcément donner mon avis...
- de communication, de relations interpersonnelles, d'ambiance ex: j'ai besoin que l'on se tutoye ou que l'on se vouvoyent tous, j'ai besoin d'une ambiance joyeuse
- de moyens matériels ex: j'ai besoin de pouvoir m'assoir pendant ces 2h de réunion
- de moyens humains, besoins physiologiques divers. ex: j'ai besoin qu'on ne me touche pas, j'ai j'ai besoin d'une vraie pause repas en mi-journée...
Exemple de cadre de sécurité pouvant être la base d'accords de groupe (si temps insuffisant pour une co-construction totale)
Les accords de groupe doivent
- Être co-créés par chaque participant : puisque aucune personne ne peut formuler les besoins ou les limites du moment d'une autre. Une petite méthode d'animation pour co-créer vos accords de groupe. Le temps de formulation des besoins du collectif doit être sanctuarisé et être suffisamment accueillant /serein pour permettre à chacun d'exprimer ses besoins en toute liberté et authenticité,
- Être redéfinis dès lors que la composition du groupe change : puisqu'ils sont liés aux individus, dès que la composition du groupe évolue, il faut faire évoluer les accords qui s'adaptent aux besoins des personnes présentes;
- Être re-validés à chaque nouveau regroupement : puisque si la composition d'un groupe ne change pas, les besoins et limites de chacun évoluent chaque jour. La re-validation des accords de groupe peut donc être rapide mais elle est nécessaire (à travers un tour de consentement par exemple);
- Être rendus visibles : puisqu'ils doivent être respectés tout le temps, ils doivent être visibles et accessibles en permanence, d'autant plus que c'est le groupe dans sa globalité qui est garant du respect de ces accords.
Les accords de groupe ne permettent pas
- De sécuriser de manière globale les échanges au sein d'un projet collectif ou d'une organisation : ils sont à privilégier pour les moments de rencontres physiques ou distants de type réunion, mais doivent être complétés par des architectures plus fines à l'échelle d'une organisation (moments dédiés à l'apaisement des tensions, rituels de gestion des conflits, etc...).
- De sécuriser les échanges sur des sujets trop brûlants ou dans l'urgence : les accords de groupe reposent principalement sur la capacité de chacun à exprimer avec authenticité ses besoins à respecter les besoins des autres. En situation de conflit interpersonnels ou dans des contextes trop chargés émotionnellement, les accords de groupe doivent être remplacés par des dispositifs de médiation plus complet et pertinents.
Et si nos besoins se marchent sur les pieds ?
Il arrive parfois que les besoins de deux personnes ou plus se percutent, s'opposent. On ne peut pas commencer à travailler sereinement dans ces conditions, les concernés ne pouvant être sereins à ce moment. Dans ce cas, trois petites étapes permettent de débloquer la situation :- Clarifier : inviter chaque concerné à reformuler son besoin pour vérifier qu'il y a vraiment une opposition et bien comprendre ce qu'il y a derrière les mots;
- Effectuer une nouvelle proposition : une fois bien compris les besoins exprimés, une reformulation peut-être proposée et passée au consentement auprès des deux intéressés. Exemple :"J'ai besoin de calme VS j'ai besoin de bouger" deviendrait "j'ai besoin de moments de calme ET j'ai besoin de moments pour bouger"
Retrouvez une méthode d'animation de co-construction d'accords de groupe dans cette fiche outil : https://interpole.xyz/?CoDefinitionDAccordsDeGroupes
Type de ressource
Truc et astuce
Thématique de la ressource
- Animation de réunions présentielles
- Gouvernance et gestion de conflits
Auteur.trice(s) de la ressource
Audrey Auriault, Louise Didier, Romain Lalande, Laurent Marseault
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Cette fiche est elle un brouillon ?
- Non
Définir la valeur ajoutée
Définir la valeur ajoutée
Description de la ressource
Dans les projets, il y a une idée de projection, on est tourné vers l’avenir, on réinvente quelque chose qui n'existe pas encore.
Pour que ça fonctionne, il vaut donc mieux savoir « pourquoi on fait le projet ». C’est une question qu’on doit avoir en tête tout le temps, et en 360, avec chaque membre du groupe.
On définit la valeur ajoutée du projet : qu’est-ce que ça aura apporté ou changé dans notre environnement quand on aura fini. Cette VA est la ligne directrice qu’on va avoir en tête tout le temps, à chaque fois que l’on prend une décision.
C'est l'endroit où l'on donne corps à l'ambition collective du projet. Cela permet à chacun de savoir positionner ses ambitions individuelles et de définir : à quels endroits il s'agit de sa propre volonté, et à quels endroits il s'agit de la volonté commune du groupe. On évite ainsi les potentiels rancœurs vécues lorsque l'on a l'impression de devoir tout faire à la place du groupe alors qu'il s'agit d'une envie individuelle.
Ce n’est pas un dogme immodifiable, mais si on le change c’est tous ensemble.
Pour que ça fonctionne, il vaut donc mieux savoir « pourquoi on fait le projet ». C’est une question qu’on doit avoir en tête tout le temps, et en 360, avec chaque membre du groupe.
On définit la valeur ajoutée du projet : qu’est-ce que ça aura apporté ou changé dans notre environnement quand on aura fini. Cette VA est la ligne directrice qu’on va avoir en tête tout le temps, à chaque fois que l’on prend une décision.
C'est l'endroit où l'on donne corps à l'ambition collective du projet. Cela permet à chacun de savoir positionner ses ambitions individuelles et de définir : à quels endroits il s'agit de sa propre volonté, et à quels endroits il s'agit de la volonté commune du groupe. On évite ainsi les potentiels rancœurs vécues lorsque l'on a l'impression de devoir tout faire à la place du groupe alors qu'il s'agit d'une envie individuelle.
Ce n’est pas un dogme immodifiable, mais si on le change c’est tous ensemble.
Thématique de la ressource
- Gouvernance et gestion de conflits
Auteur.trice(s) de la ressource
Romain lalande, Sylvain boyer
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Cette fiche est elle un brouillon ?
- Oui
Définir la valeur ajoutée, l'objectif de changement
Définir la valeur ajoutée, l'objectif de changement
Description de la ressource
Dans les projets, il y a une idée de projection, on est tourné vers l’avenir, on réinvente quelque chose qui n'existe pas encore.
Pour que ça fonctionne, il vaut donc mieux savoir « pourquoi on fait le projet ». C’est une question qu’on doit avoir en tête tout le temps, et en 360, avec chaque membre du groupe.
On définit la valeur ajoutée du projet : qu’est-ce que ça aura apporté ou changé dans notre environnement quand on aura finit ? Cette Valeur Ajoutée est la ligne directrice qu’on va avoir en tête tout le temps, à chaque fois que l’on prend une décision. Ce n’est pas un dogme immodifiable, mais si on le change c’est tous ensemble.
Pour que ça fonctionne, il vaut donc mieux savoir « pourquoi on fait le projet ». C’est une question qu’on doit avoir en tête tout le temps, et en 360, avec chaque membre du groupe.
On définit la valeur ajoutée du projet : qu’est-ce que ça aura apporté ou changé dans notre environnement quand on aura finit ? Cette Valeur Ajoutée est la ligne directrice qu’on va avoir en tête tout le temps, à chaque fois que l’on prend une décision. Ce n’est pas un dogme immodifiable, mais si on le change c’est tous ensemble.
Thématique de la ressource
- Gouvernance et gestion de conflits
Auteur.trice(s) de la ressource
Romain lalande, Sylvain boyer
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Cette fiche est elle un brouillon ?
- Oui
Différents espaces-temps (synchrone, asynchrone, présence, distance)
Différents espaces-temps (synchrone, asynchrone, présence, distance)
Description de la ressource
Nous pouvons travailler à plusieurs en même temps (synchrone) ou en décalé (asynchrone), dans les mêmes lieux (en présence) ou dans des lieux différents (à distance).
Savoir combiner ces modalités nous donne de la souplesse, encore faut-il bien connaître les avantages et les inconvénients de ces différents couples : voici l'objet de cette fiche.
Nous prendrons ici l'illustration d'une réunion d'équipe.
Qu'est-ce que l'on réserve pour ces temps partagés en présence ?
Au delà d'une heure, la visio-conférence est très fatigante. Mieux vaut se donner des rdv réguliers que faire 3h de réunions où les participant.e.s vont décrocher.
Des gens qui ne se connaissent pas ou peu ne reconnaîtront pas les voix, il faudra donc demander aux participant.e.s de rappeler leur nom en début de réunion...
Notre conseil : avoir un support de co-écriture sous les yeux qui permettent de suivre l'avancée de la réunion type framapad.
De nombreux contenus sont accessibles sur l'animation de réunion ou de formation à distance :
Par exemple, la co-construction d'un ordre du jour : un pad est ouvert avec cette intention, il est communiqué aux participant.e.s de la réunion avec les règles du jeu (comment j'indique que c'est mon idée, dans quel délai je peux participer, qui tranchera s'il y a trop de sujets ...) et chacun.e y travaille quand c'est le bon moment pour lui/elle, voire en plusieurs fois.
Autre exemple : le choix de la prochaine date de réunion avec un framadate que chacun.e remplit à son rythme (encore une fois les règles du jeu sont à expliciter : délai, mode de décision finale ...).
Savoir combiner ces modalités nous donne de la souplesse, encore faut-il bien connaître les avantages et les inconvénients de ces différents couples : voici l'objet de cette fiche.
Nous prendrons ici l'illustration d'une réunion d'équipe.
En présence en synchrone : le grand luxe !
Être ensemble en même temps au même endroit est bien sûr la configuration la plus confortable pour travailler ensemble. Réaliser que c'est un luxe permet de profiter pleinement de ce moment, de le consacrer à des choses que l'on ne peut faire que dans ce contexte et donc de ne pas le gâcher à des tâches qui pourraient être réalisées à distance et/ou en asynchrone.Qu'est-ce que l'on réserve pour ces temps partagés en présence ?
- discuter ou décider des sujets sensibles
- travailler ensemble pour la première fois : il est toujours bon de commencer une collaboration en présence
- découvrir de nouvelles méthodes ou de nouveaux outils (exemples : première expérience collective de l'animation des 6 chapeaux de Bono, première co-écriture dans un pad ...)
- la convivialité ! Il est possible de mettre de la convivialité dans nos temps à distance mais il y a une qualité de rencontre et de partage qui n'est possible qu'en présence. Partager un repas, boire un verre, jouer à un jeu ... c'est mieux autour d'une même table !
- l'ordre du jour : les sujets mais aussi les méthodes d'animation et la configuration de la salle, le temps dédié à chaque point ...
- les attentes des participant.e.s
- peaufiner le compte-rendu. L'essentiel en fin de réunion est d'avoir un relevé de décisions synthétique pour que chacun.e sache à quoi il/elle s'est engagé.e
A distance en synchrone : la réunion en visioconférence
Il est important de penser à la fois les enjeux d'animation et les enjeux techniques.Au delà d'une heure, la visio-conférence est très fatigante. Mieux vaut se donner des rdv réguliers que faire 3h de réunions où les participant.e.s vont décrocher.
Des gens qui ne se connaissent pas ou peu ne reconnaîtront pas les voix, il faudra donc demander aux participant.e.s de rappeler leur nom en début de réunion...
Notre conseil : avoir un support de co-écriture sous les yeux qui permettent de suivre l'avancée de la réunion type framapad.
De nombreux contenus sont accessibles sur l'animation de réunion ou de formation à distance :
- Guide pour l'animation de réunions à distance
- Retour d'expérience "Comment la vidéoconférence a sauvé mon réseau ?"
- Fiche outils sur Zoom
- espace web dédié aux outils de visioconférence
A distance en asynchrone : chacun.e selon ses disponibilités
Certaines tâches peuvent faites en ligne quand chacun.e le souhaite.Par exemple, la co-construction d'un ordre du jour : un pad est ouvert avec cette intention, il est communiqué aux participant.e.s de la réunion avec les règles du jeu (comment j'indique que c'est mon idée, dans quel délai je peux participer, qui tranchera s'il y a trop de sujets ...) et chacun.e y travaille quand c'est le bon moment pour lui/elle, voire en plusieurs fois.
Autre exemple : le choix de la prochaine date de réunion avec un framadate que chacun.e remplit à son rythme (encore une fois les règles du jeu sont à expliciter : délai, mode de décision finale ...).
L'expérience et la maturité du groupe
Ce jonglage d'une modalité à une autre évoluera en fonction de l'habitude et de la maturité d'un groupe. Des gens qui ne se connaissent pas, qui démarrent un projet, qui n'ont pas encore de culture collaborative commune, auront besoin de beaucoup se voir "en vrai", avant d'envisager d'autres modes de travail.
Type de ressource
Notion, concept
Thématique de la ressource
- L'outil au service du projet
- Organisation et gestion du temps
Auteur.trice(s) de la ressource
Louise Didier
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Cette fiche est elle un brouillon ?
- Non
Disjoindre l'apprentissage de la coopération...
Disjoindre l'apprentissage de la coopération...
Description de la ressource
...de son utilisation sur des sujets brûlants !
Il est judicieux d'éviter les sujets polémiques pour s'initier à la coopération. Il vaut mieux tester méthodes et outils coopératifs sur de petits projets avec peu d'enjeux que sur des chantiers vitaux pour le réseau.
Par exemple, la mise en commun de fiches pédagogiques pour un réseau d'éducation à l'environnement, alors que ce qui est vital pour les membres du réseau c'est de trouver des moyens de se financer. Quand les membres du réseau auront acquis un peu d'expérience en matière de pratiques coopératives et auront développé un vécu commun, un chantier sur la mutualisation des moyens pourra être envisagé.
Il est judicieux d'éviter les sujets polémiques pour s'initier à la coopération. Il vaut mieux tester méthodes et outils coopératifs sur de petits projets avec peu d'enjeux que sur des chantiers vitaux pour le réseau.
Par exemple, la mise en commun de fiches pédagogiques pour un réseau d'éducation à l'environnement, alors que ce qui est vital pour les membres du réseau c'est de trouver des moyens de se financer. Quand les membres du réseau auront acquis un peu d'expérience en matière de pratiques coopératives et auront développé un vécu commun, un chantier sur la mutualisation des moyens pourra être envisagé.
Type de ressource
Truc et astuce
Thématique de la ressource
- Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
Auteur.trice(s) de la ressource
Outils-Réseaux - Laurent Marseault
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Cette fiche est elle un brouillon ?
- Non
Distribuer des rôles
Distribuer des rôles
Description de la ressource
L'animation de la réunion peut être “distribuée” à plusieurs personnes pour des rôles tels que :
Il existe d'autres rôles que l'on peut attribuer selon les besoins :
Il peut être intéressant de faire tourner les rôles pour que les personnes du groupe partagent les responsabilités.
- animateur.trice, qui gère le déroulement de l'ordre du jour : faire bouillonner le groupe
- facilitateur.trice
- pour la gestion de la parole : faire passer de parole , s'assurer que les participants s'écoutent et ne se coupent pas la parole être attentif à ce que chacun puissent parler, être attentif au gestuel /non verbal
- pour le cadre : bienveillance / non jugement / parler en "je"
- maître.sse du temps qui garantit le “timing” pour chaque point à l'ordre du jour et qui prévient des débordements de temps => "combien de temps pour ce point ?", "il reste X min"...
- un scribe pour prendre des notes et/ou garder une trace, réaliser un compte-rendu, un relevé de décisions, sous forme de Facilitation graphique, sur Paperboard, sur Pad...
Il existe d'autres rôles que l'on peut attribuer selon les besoins :
- Accueilleur.se, qui accueille les personnes en retard (à voix basse, sans interrompre la réunion) et leur précise où en est la réunion. Les personnes se sentent ainsi intégrées à la réunion sans que le déroulement s'en trouve interrompu.
- Scrutateur.se d'ambiance ou responsable de la convivialité ou garant de la bienveillance ou dynamiseur, qui s'attache à repérer les signes non verbaux des participants et fait des propositions à l'animateur pour adapter le rythme de la réunion.
- Scrutateur.se de la circulation de la parole qui note, sous forme d'un schéma, les personnes qui ont pris la parole et à qui elles se sont adressées (au collectif ? à une personne en particulier ?) et qui le montre en fin de réunion par exemple.
- Pousse décision pour
- S'assurer s'il y a des décisions à prendre qu'elles seront prises / relevé de décision
- Arriver à faire une transition, sans forcer les choses
Il peut être intéressant de faire tourner les rôles pour que les personnes du groupe partagent les responsabilités.
Type de ressource
Truc et astuce
Thématique de la ressource
- Animation de réunions présentielles
- Animation de réunions à distance
Auteur.trice(s) de la ressource
Mélanie Lacayrouze, Romain Lalande, Sarah Gaucher, Alice Oschner, Cré-sol
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Cette fiche est elle un brouillon ?
- Non
Dominations et inclusivité - quelques mots
Dominations et inclusivité - quelques mots
Description de la ressource
Dans tout groupe on trouve des lions et des gazelles. Oh ne croyez pas que le lion est forcément un mâle blanc dominant, et la gazelle une timide jeune femme. Chacun·e notre tour nous pouvons jouer ces rôles, en fonction des collectifs dans lesquels nous évoluons.
Les lion·ne·s ce sont :
Les gazelles ce sont :
Sans toujours en avoir conscience, les lion·ne·s portent une parole qui se veut universelle et/ou supérieure.
Comment réduire ces schémas :
Nous sommes le système que nous voulons changer, nous sommes les fruits d'un système inégalitaire qui favorise les privilèges et l'oppression des un·e·s par les autres.
Quand bien même nous ne manifestons pas de domination active (coercition du groupe domina,t, discours de délégitimation), nous risquons de favoriser la reproduction des dominations de manière passive : en ignorant la réalité des privilèges, en laissant se perpétuer les oppressions.
Nous aspirons certes à des formes de coexistence libérées de ces processus.
Il est malheureusement encore illusoire d'imaginer éviter aux dominations de se manifester dans notre collectif néanmoins en tant qu'animateur.rice nous disposons d'une responsabilité à l'endroit de la mise en lumière de nos biais et de nos privilèges, et nous pouvons agir pour mettre ces questions en débat aussi régulièrement que nécessaire pour prendre soin de la mobilisation d'une diversité d'acteur·rice·s.
Texte inspiré de contenus transmis par Anthony Brault - Sans Transition d'une part, et Hassina Semah, sociologue.
Les lion·ne·s ce sont :
- les ancien·ne·s qui connaissent les rouages du collectif et l'historique par coeur
- celleux qui maîtrisent les codes et les outils,
- celleux qui parlent avec vigueur et/ou beaucoup,
- selon la culture et la composition du collectif, les majorités qui se manifestent : parfois les plus plus âgé·e·s, parfois les plus jeunes... ou encore les urbains vs les ruraux.... ou encore les diplômé·e·s vs les moins éduqué·e·s...extraverti·e·s vs introverti·e·s
Les gazelles ce sont :
- les nouveaux et nouvelles arrivant·e·s
- dans les collectifs nés avant 2020, ce sont souvent : les personnes racisées, les femmes, les jeunes, les personnes en situation de handicap,...
Sans toujours en avoir conscience, les lion·ne·s portent une parole qui se veut universelle et/ou supérieure.
Comment réduire ces schémas :
- nommer les dominations et adopter une démarche de déconstruction collective
- générer des réfléxions et travaux en petits groupes
- adopter des règles de régulation de la parole
- favoriser la diversité des contributions en formant des groupes de "lions a priori" et de "gazelles a priori"
- instaurer des temps de prise de recul sur le fonctionnement du groupe : analyse méta ou encore regard hélicoptère sur nous-mêmes en donnant la parole aux concerné.e.s
Nous sommes le système que nous voulons changer, nous sommes les fruits d'un système inégalitaire qui favorise les privilèges et l'oppression des un·e·s par les autres.
Quand bien même nous ne manifestons pas de domination active (coercition du groupe domina,t, discours de délégitimation), nous risquons de favoriser la reproduction des dominations de manière passive : en ignorant la réalité des privilèges, en laissant se perpétuer les oppressions.
Nous aspirons certes à des formes de coexistence libérées de ces processus.
Il est malheureusement encore illusoire d'imaginer éviter aux dominations de se manifester dans notre collectif néanmoins en tant qu'animateur.rice nous disposons d'une responsabilité à l'endroit de la mise en lumière de nos biais et de nos privilèges, et nous pouvons agir pour mettre ces questions en débat aussi régulièrement que nécessaire pour prendre soin de la mobilisation d'une diversité d'acteur·rice·s.
Texte inspiré de contenus transmis par Anthony Brault - Sans Transition d'une part, et Hassina Semah, sociologue.
Type de ressource
Notion, concept
Thématique de la ressource
- Animation de réunions présentielles
- Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
- Animation de réunions à distance
Auteur.trice(s) de la ressource
Cécile Favé
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Cette fiche est elle un brouillon ?
- Oui
Encourager les contributions
Encourager les contributions
Description de la ressource
Pour initier une dynamique coopérative (et même la prolonger) qui s'appuie sur des participations volontaires, il est important de valoriser la moindre contribution. Par exemple citer tous les contributeurs du projet, même ceux qui n'ont eu qu'une participation très minime (apologie du renforcement positif).
Il n'y a pas de mal à se faire plaisir !
Par ailleurs, il peut être très utile pour un animateur de réseau de bien connaître les contributeurs éventuels pour repérer le chemin entre leurs préoccupations et le projet.
Il n'y a pas de mal à se faire plaisir !
Par ailleurs, il peut être très utile pour un animateur de réseau de bien connaître les contributeurs éventuels pour repérer le chemin entre leurs préoccupations et le projet.
Thématique de la ressource
- Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
Auteur.trice(s) de la ressource
Outils-réseaux
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Cette fiche est elle un brouillon ?
- Non
Être pragmatique
Être pragmatique
Description de la ressource
Utiliser des outils facile à installer, configurer, sans compétence technique
Plutôt que d'attendre d'avoir les moyens nécessaires pour créer un dispositif sur-mesure, il vaut mieux commencer dès que la dynamique de réseau frémit à installer quelques outils clés en main, faciles à installer et à utiliser : bricoler en assemblant des outils peu onéreux mais qui permettent de commencer à proposer des démarches coopératives (Google doc, Netvibes...).
Bien sûr c'est imparfait : il serait préférable d'avoir son propre dispositif tout en logiciel libre. Et certains seront peut-être hostiles à l'utilisation de services en ligne gratuits qui stockent vos données avec le risque d'une réutilisation à des fins commerciales. Certes, mais l'animateur de réseau se doit d'être pragmatique. Ces outils sont à utiliser en connaissance de cause et pour ce qu'ils sont : des services en ligne gratuits, et non des outils avec lesquels on peut-être autonome, cependant par leur simplicité d'emploi ils peuvent servir à faire émerger la dynamique coopérative.
On attendra de voir de vrais usages se mettre en place avant de passer à du développement spécifique si nécessaire.
Plutôt que d'attendre d'avoir les moyens nécessaires pour créer un dispositif sur-mesure, il vaut mieux commencer dès que la dynamique de réseau frémit à installer quelques outils clés en main, faciles à installer et à utiliser : bricoler en assemblant des outils peu onéreux mais qui permettent de commencer à proposer des démarches coopératives (Google doc, Netvibes...).
Bien sûr c'est imparfait : il serait préférable d'avoir son propre dispositif tout en logiciel libre. Et certains seront peut-être hostiles à l'utilisation de services en ligne gratuits qui stockent vos données avec le risque d'une réutilisation à des fins commerciales. Certes, mais l'animateur de réseau se doit d'être pragmatique. Ces outils sont à utiliser en connaissance de cause et pour ce qu'ils sont : des services en ligne gratuits, et non des outils avec lesquels on peut-être autonome, cependant par leur simplicité d'emploi ils peuvent servir à faire émerger la dynamique coopérative.
On attendra de voir de vrais usages se mettre en place avant de passer à du développement spécifique si nécessaire.
Thématique de la ressource
- Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
Auteur.trice(s) de la ressource
Romain Lalande
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Cette fiche est elle un brouillon ?
- Non
Faire l'effort d'améliorer et prendre en compte le monde réel
Faire l'effort d'améliorer et prendre en compte le monde réel
Description de la ressource
Une des limites au partage des richesses d'un groupe et leur réutilisation, c'est leur fragmentation. Si chaque effort de partage se limite à la mise à disposition de ressources déjà existantes ailleurs, alors ce partage n'a que peu d'impact. Mieux vaut dès que possible prendre le temps de d'améliorer des contenus mis à disposition par d'autre en y mêlant ses ressources propres.
Deux éléments viennent limiter l'amélioration de contenus existants : l'ego et le flemme. Il est toujours moins évident de satisfaire son besoin de reconnaissance lorsque l'on ne crée pas quelque chose de nouveau mais que l'on se contente d'améliorer à la marge quelque chose d'existant. Pour favoriser la contribution à de l'existant, nous devons veiller à bien garder trace des contributeurs (auteurs) afin que chacun puisse bénéficier de la notoriété de la ressources produites. Il est également plus complexe de repartir d'un contenu existant, puisqu'il sera organisée selon la pensée de son auteur. Repartir d'une base existante nécessitera donc nécessairement un effort supplémentaire pour s'imprégner de la ressource avant de pouvoir y contribuer.
Si la contribution à de l'existant peut paraître difficile, c'est à ce niveau que l'intérêt du partage se fait réellement sentir. C'est lorsque plusieurs sources de contenus s'assemblent que la ressource devient réellement réutilisable. Plus il y a de sources, plus la richesse partagée est dé-contextualisée et plus elle est largement ré-appropriable par d'autres.
Arrivé ici et malgré tout ce qui a été dit sur la compostabilité, revenons à la nature et rappelons nous qu'avant de penser ré-emploi, l'enjeu est d'abord de ne pas surproduire. Si c'est grâce au numérique et au partage de connaissance rendu possible par ce biais que nous pouvons transposer la notion de compost vivant à l'univers des projets; il ne faut pas oublier que nous vivons avant tout sur une planète vivante elle aussi. Cela nous amène nécessairement à considérer l'impact du partage de connaissance sur l'écosystème naturel qui nous permet de vivre. La partage numérique de connaissance a des externalités négatives colossales en terme de consommation d'énergie et de ressources naturelles (minerais notamment).
La prise en compte de l'impact du partage de connaissance immatériel sur le monde physique qui nous entoure rend encore plus indispensable nos capacités :
Pour aller plus loin : « Technologie numériques et environnement » par Cédric Gossart et René Garello
Deux éléments viennent limiter l'amélioration de contenus existants : l'ego et le flemme. Il est toujours moins évident de satisfaire son besoin de reconnaissance lorsque l'on ne crée pas quelque chose de nouveau mais que l'on se contente d'améliorer à la marge quelque chose d'existant. Pour favoriser la contribution à de l'existant, nous devons veiller à bien garder trace des contributeurs (auteurs) afin que chacun puisse bénéficier de la notoriété de la ressources produites. Il est également plus complexe de repartir d'un contenu existant, puisqu'il sera organisée selon la pensée de son auteur. Repartir d'une base existante nécessitera donc nécessairement un effort supplémentaire pour s'imprégner de la ressource avant de pouvoir y contribuer.
Si la contribution à de l'existant peut paraître difficile, c'est à ce niveau que l'intérêt du partage se fait réellement sentir. C'est lorsque plusieurs sources de contenus s'assemblent que la ressource devient réellement réutilisable. Plus il y a de sources, plus la richesse partagée est dé-contextualisée et plus elle est largement ré-appropriable par d'autres.
Arrivé ici et malgré tout ce qui a été dit sur la compostabilité, revenons à la nature et rappelons nous qu'avant de penser ré-emploi, l'enjeu est d'abord de ne pas surproduire. Si c'est grâce au numérique et au partage de connaissance rendu possible par ce biais que nous pouvons transposer la notion de compost vivant à l'univers des projets; il ne faut pas oublier que nous vivons avant tout sur une planète vivante elle aussi. Cela nous amène nécessairement à considérer l'impact du partage de connaissance sur l'écosystème naturel qui nous permet de vivre. La partage numérique de connaissance a des externalités négatives colossales en terme de consommation d'énergie et de ressources naturelles (minerais notamment).
La prise en compte de l'impact du partage de connaissance immatériel sur le monde physique qui nous entoure rend encore plus indispensable nos capacités :
- A adopter une culture commune du partage à même de constituer des réseaux de connaissances interconnectés qui ne nécessite pas de les dupliquer (interopérabilité)
- A constituer des communauté thématiques pour contribuer à des bases de connaissance communes (sur des sujets non-émergeant notamment)
Pour aller plus loin : « Technologie numériques et environnement » par Cédric Gossart et René Garello
Thématique de la ressource
- Compostabilité des projets
Auteur.trice(s) de la ressource
Romain Lalande
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Cette fiche est elle un brouillon ?
- Non
Faire vivre de petites expériences irréversibles de coopération
Faire vivre de petites expériences irréversibles de coopération
Description de la ressource
Un grand voyage commence par de tous petits pas.
Même s'il semble que la coopération soit une composante majeure de l'animal humain, quelques siècles de "saine concurrence", de "il ne faut pas copier", de "pour exister, ne doit rien à personne"... handicapent les humains qui s'y frottent. Il convient donc de, petit à petit, ré-instiller la dimension coopérative.
Tout changement est un processus de rupture qui demande un basculement dans les représentations, les idées, les méthodes des individus.
Pour qu'un réseau se mette à coopérer, il faut provoquer ces ruptures, ces basculements qui sont souvent irréversibles : nous proposons pour cela de faire vivre de petites expériences irréversibles de coopération :
Même s'il semble que la coopération soit une composante majeure de l'animal humain, quelques siècles de "saine concurrence", de "il ne faut pas copier", de "pour exister, ne doit rien à personne"... handicapent les humains qui s'y frottent. Il convient donc de, petit à petit, ré-instiller la dimension coopérative.
Tout changement est un processus de rupture qui demande un basculement dans les représentations, les idées, les méthodes des individus.
Pour qu'un réseau se mette à coopérer, il faut provoquer ces ruptures, ces basculements qui sont souvent irréversibles : nous proposons pour cela de faire vivre de petites expériences irréversibles de coopération :
- Lever un menhir, 340 bonshommes qui tirent dans des sens différents mais pas trop fort : super comme expérience mais il faut avoir l'occasion.
- Prendre des notes à plusieurs en même temps et sur une même page (avec Etherpad, Google doc ou Gobby : outils qui permettent de co-rédiger en ligne un texte), plus simple que lever un menhir mais bien efficace.
- Animer un débat en utilisant des cartes heuristiques (Freeplane, Freemind, Xmind...) vidéo-projetées en direct, technique qui permet de visualiser d'un coup d'oeil toutes les idées du groupe et on passe d'une logique linéaire à une navigation par idées qui peut s'adapter au public (on peut facilement ajouter de nouvelles idées).
- Faire faire et valoriser la rédaction de synthèses de listes de discussions (par exemple, au sein du réseau Tela Botanica, les membres du réseau discutent parfois sur les listes et forums de sujets très pointus. Celui qui a initié la discussion doit réaliser la synthèse. Il y a un classement des synthèses des listes de discussion suivant qu'il s'agit d'un simple copié-collé, ou d'une rédaction plus organisée).
- Mettre du contenu imparfait, à corriger : n'écoutant que leur bravoure pour défendre la pureté de la Langue, ceux qui hier encore freinaient des quatre fers à l'idée de participer sur un outil informatique passent la barrière technique et corrige les fautes ! (cette astuce est encore plus efficace quand la faute porte sur le nom d'une personne : au souci de l'orthographe irréprochable, s'ajoute l'aiguillon de l'ego...).
- Faire des jeux coopératifs : par exemple le jeu du Tao, ou jeux coopératifs en animation collective sur un site sur la non-violence.
- ...
Thématique de la ressource
- Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
Auteur.trice(s) de la ressource
Outils-réseaux
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Cette fiche est elle un brouillon ?
- Non
Faut-il toujours coopérer ?
Faut-il toujours coopérer ?
Description de la ressource
Surtout pas toujours coopérer !
Pour coopérer il faut du temps pour démontrer collectivement le besoin, se connaître, négocier, échanger, partager... Donc si vous devez, avec un groupe qui ne se connaît pas du tout, réaliser un truc pour hier... plutôt être bien directif et préparer proprement le chantier. Par contre, un groupe qui a l'habitude de coopérer (est persuadé de l'intérêt, connaît les modalités et les outils) pourra, sur un temps bref, mobiliser le savoir-faire collectif acquis sur la durée. Donc autant s'habituer à coopérer par temps calme avant de pouvoir mobiliser ces nouveaux pouvoirs acquis par gros temps.
Pour certains, partager ses pouvoirs, passer d'une logique d'expertise individuelle à celle d'intelligence collective est simplement impossible. Mon expertise me permet d'exister au dessus des autres, de valider leurs faits et gestes, coopérer me fait exister avec les autres, ma fierté s'incarne diluée dans notre production collective. Dans certains groupes et avec certaines personnes, le chantier est quasi psychanalytique avant d'imaginer pouvoir un jour coopérer.
1 - Avez-vous du temps ?
Pour coopérer il faut du temps pour démontrer collectivement le besoin, se connaître, négocier, échanger, partager... Donc si vous devez, avec un groupe qui ne se connaît pas du tout, réaliser un truc pour hier... plutôt être bien directif et préparer proprement le chantier. Par contre, un groupe qui a l'habitude de coopérer (est persuadé de l'intérêt, connaît les modalités et les outils) pourra, sur un temps bref, mobiliser le savoir-faire collectif acquis sur la durée. Donc autant s'habituer à coopérer par temps calme avant de pouvoir mobiliser ces nouveaux pouvoirs acquis par gros temps.
2 - Etes-vous prêts à partager le pouvoir ?
Passer du "je" au "nous" n'est pas forcément évident pour des individus sélectionnés sur leur capacité à exister seul, à penser seul, à décider seul... pour les autres et pour leur bien...Pour certains, partager ses pouvoirs, passer d'une logique d'expertise individuelle à celle d'intelligence collective est simplement impossible. Mon expertise me permet d'exister au dessus des autres, de valider leurs faits et gestes, coopérer me fait exister avec les autres, ma fierté s'incarne diluée dans notre production collective. Dans certains groupes et avec certaines personnes, le chantier est quasi psychanalytique avant d'imaginer pouvoir un jour coopérer.
3 - Etes-vous prêts à partager vos idées ?
Si la majorité des composantes de votre groupe n'est pas prête à partager infos, idées, ressources parce que "je ne souhaite pas que mon idée soit utilisée par d'autres", "je ne souhaites pas que mon idée soit modifiée", "je ne souhaite pas que mon idée m'échappe"... Nous vous conseillons de revenir à des fondamentaux et prendre le temps de discuter ratio avantages/inconvénients à faire ensemble, à coopérer, plutôt qu'à ne pas le faire. Et s'ils continuent à vouloir exister seuls, pousser le trait en leur faisant vivre une "petite expérience réversible de solitude".4 - Plus prosaiquement
Si l'on regarde plus précisément les différents tempos d'un projet, il serait illusoire et pénible de coopérer sur tout et tout le temps. Par contre, clarifier et discuter avec le groupe quelles sont les grandes étapes du projet et comment elles sont gérées permet d'avancer à la mesure du groupe, en instillant un peu plus de coopération lors de certaines phases et un peu moins dans d'autres.
Thématique de la ressource
- Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
Auteur.trice(s) de la ressource
Outils Réseaux - auteurs ebook
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Cette fiche est elle un brouillon ?
- Non
Favoriser l'implication des participants dans une réunion
Favoriser l'implication des participants dans une réunion
Description de la ressource
La première étape pour s'assurer que les gens vont pouvoir s'impliquer c'est qu'ils aient connaissance de la réunion ! Et suffisamment à l'avance pour pouvoir organiser leur venue.
La date peut même être choisie collectivement via un sondage de date (framadate) à créer et proposer bien à l'avance.
Vous veillerez ensuite à donner les informations nécessaires :
Le contre-exemple
"- tu n'es pas venu à la réunion collaborative ce matin sur la méga-décision qui va changer nos vies
- ah c'était ce matin ? j'étais pas au courant
- ben si on a reçu un message sur framatruc hier à 23h"
La date peut même être choisie collectivement via un sondage de date (framadate) à créer et proposer bien à l'avance.
Vous veillerez ensuite à donner les informations nécessaires :
- Envoyer les éventuels documents support en amont
- Rappeler ce qu'il s'est passé depuis la réunion précédente, en se réjouissant des avancées
- Récapituler ce qu'on a à faire dans cette nouvelle réunion et quel espace de créativité les participants peuvent investir
- Être clair sur ce qui doit absolument être préparé en amont et ce qui est optionnel en fonction du temps disponible
- Rendre visible les idées, propositions, suggestions de tous permet une transparence et ainsi donne envie de prendre part à la co-construction
Le contre-exemple
"- tu n'es pas venu à la réunion collaborative ce matin sur la méga-décision qui va changer nos vies
- ah c'était ce matin ? j'étais pas au courant
- ben si on a reçu un message sur framatruc hier à 23h"
Thématique de la ressource
- Animation de réunions présentielles
Auteur.trice(s) de la ressource
Louise Didier
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Cette fiche est elle un brouillon ?
- Non
Fil rouge des 5 étapes de la vie d'un groupe
Fil rouge des 5 étapes de la vie d'un groupe
Description de la ressource
Infographie en CC by SA réalisée par Alexandra Steenhoudt représentant les 5 étapes de la vie d'une groupe
Thématique de la ressource
- Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
Auteur.trice(s) de la ressource
Alexandra Steenhoudt
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Cette fiche est elle un brouillon ?
- Non
Garantir la logistique d'une réunion (en présence)
Garantir la logistique d'une réunion (en présence)
Description de la ressource
La date de la réunion aura pu être décidée via un sondage sur un outil de type framadate.
Le corps du message doit pointer vers l'ordre du jour ou une proposition d'ordre du jour à co- construire en amont le cas échéant.
Dans le cas d'une réunion en grand groupe, il est préférable de prévoir également un lieu d'information central sur lequel les participants trouveront toutes les informations logistiques (horaires, lieux,etc). Ces informations peuvent être relayées par mail mais doivent pouvoir toujours être accessibles par tous dans un lieu unique, dans une rubrique Agenda d'un espace Projet par exemple ( voirFiche Gare Centrale ).
.
Pour rendre possible et confortable une réunion, les aspects logistiques doivent être suffisamment préparés en amont pour se faire oublier au maximum le jour J !
Voici les incontournables :
- Réserver la salle et son équipement
- En fonction de l'assemblée, des choix d'animations et du déroulé, les besoins peuvent être variés : wifi, tables, chaises, vidéo-projecteur, plusieurs salles, etc
- Préparer et vérifier le matériel d'animation : sonorisation, projection, post-it, feutres, paper-boards, marqueurs, scotch, badges, etc
- Faciliter le transport des participants : informer sur les différents moyens de transport possibles, initier un co-voiturage
- Mettre en place une signalétique claire
- Préparer la salle et l'installation des participants : laisser le placement libre ou penser le placement des gens ? Être attentif à la répartition hommes/femmes, alliés-opposants, liens hiérarchiques
Pour que les personnes concernées soient informées :
Un mail avec un titre mentionnant l'objet, le lieu et la durée de la réunion sera envoyé suffisamment à l'avance.La date de la réunion aura pu être décidée via un sondage sur un outil de type framadate.
Le corps du message doit pointer vers l'ordre du jour ou une proposition d'ordre du jour à co- construire en amont le cas échéant.
Dans le cas d'une réunion en grand groupe, il est préférable de prévoir également un lieu d'information central sur lequel les participants trouveront toutes les informations logistiques (horaires, lieux,etc). Ces informations peuvent être relayées par mail mais doivent pouvoir toujours être accessibles par tous dans un lieu unique, dans une rubrique Agenda d'un espace Projet par exemple ( voirFiche Gare Centrale ).
.
Thématique de la ressource
- Animation de réunions présentielles
Auteur.trice(s) de la ressource
Yasu Moy, Célia Gonçalves
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Cette fiche est elle un brouillon ?
- Oui
Gare centrale
Gare centrale
Description de la ressource
Toutes ces questions font le quotidien d'un collectif mais quelle galère quand toutes les réponses se trouvent éparpillées partout et nulle part et qu'il faut presque devenir enquêteur pour les obtenir.
Voilà, nous y sommes. Le concept de gare centrale répond à ce besoin :
« permettre à chaque membre de trouver en un seul endroit toutes les infos à jour et nécessaires au bon fonctionnement du collectif ! »
Peu importe que ces infos soient réparties dans différents outils ou espaces, la gare centrale vous accueille et vous aiguille rapidement là où se trouve la bonne information.
Traditionnellement et selon la maturité du collectif, voici ce qu'on retrouve le plus souvent dans une gare centrale
Ce concept de gare centrale peut se matérialiser de plusieurs façons.
La première, sous forme d'un tableau de bord « papier » sur un grand mur, comme à l'école des enfants par exemple. Ce format de gare centrale présente l'avantage d'être très simple et de ne nécessiter aucune connaissance particulière si ce n'est de manipuler un crayon et un post-it. Mais il demande à ce que l'ensemble des membres puissent croiser ce tableau de bord régulièrement donc en résumé à être « sur place ».
Ce cas de figure n'est pas le cas le plus fréquent dans les collectifs et rapidement l'usage d'un outil numérique permet de s'affranchir de ce besoin de présence physique lorsqu'on garde en tête que « le numérique c'est aussi peu que possible mais autant que nécessaire ». Le deuxième type de gare centrale qui émerge c'est le « papapad ». Vous le savez (ou pas) le pad est un document de travail en ligne accessible par tous, très facile à créer et à gérer. Conçu au départ pour coécrire, on peut facilement le détourner pour y rassembler tous les liens vers les infos utiles au collectif.
La date de la prochaine réunion ? où se trouvent les comptes-rendus, où se trouve l'ordre du jour de la prochaine rencontre, les coordonnées de contact...
Furieusement simple, le « papapad » suffit souvent dans les collectifs en démarrage, les tous petits collectifs ou ceux à durée de vie limitée ou à « action limitée » mais rapidement si le collectif grandit, produit, s'organise, collecte... le « papapad » déborde et sa fonction de gare centrale se dilue au profit d'un document long, devenu indigeste et difficile à maintenir à jour.
Il devient alors nécessaire de passer à l'étape supérieure en organisant la gare centrale via un wiki par exemple.
L'outil YesWiki s'y prête particulièrement bien ! YesWiki permet d'encaspuler des outils tiers rendant ainsi leur accès facile comme un pad, un mur de post-it virtuels ou des tutos vidéos par exemple.
YesWiki permet aussi de créer des bases de données coopératives pour collecter de nombreuses infos et les rendre visibles sous différents formats (agenda, annuaire, ressourcerie, actualités, décisions, comptes-rendus...).
Avec l'avantage de pouvoir automatiser certaines actions comme l'affichage des 3 dernières actus ou des 5 dernières ressources collectées ou des 2 derniers membres accueillis.
Bref, faciliter l'animation de la gare centrale car « oui ! », une gare centrale s'anime.
Elle doit absolument rester à jour et « coller » aux besoins du collectif.
On pourrait d'ailleurs dire que la gare centrale est le reflet du dynamisme, de l'énergie du collectif. En jetant un œil sur la gare centrale, on pourrait presque faire un diagnotic rapide de l'état de santé du collectif.
Que ce soit en mur de post-it papier, en version pad ou en mode wiki, retenez que la gare centrale est le cœur organisationnel du collectif. Une sorte de super sommaire, de vue globale qui facilite la vie de chaque membre du collectif. Un espace que l'on peut renommer collectivement pour une plus grande appropriation comme le collaboratoire, le chaudron magique, le truc par exemple
Enfin, et ce n'est pas anecdotique, la gare centrale est un espace ouvert et accessible à tous, elle témoigne de la volonté du collectif de partager, y compris avec ceux qui ne sont pas membres.
Lien vers une autre fiche détaillée sur les outils pour créer une gare centrale : https://interpole.xyz/?LesGaresCentralesPourOrganiserEtRendre
- C'est quand la prochaine réunion ?
- Qui gère la compta encore ?
- Comment je peux contacter untel / unetel ? Stéphane ?
- Où est le compte-rendu de notre dernière réunion ?
- Je dépose où ma contribution ?
- Rappelle moi comment je m'abonne au canal de discussion déjà ?
- ...
Toutes ces questions font le quotidien d'un collectif mais quelle galère quand toutes les réponses se trouvent éparpillées partout et nulle part et qu'il faut presque devenir enquêteur pour les obtenir.
Voilà, nous y sommes. Le concept de gare centrale répond à ce besoin :
« permettre à chaque membre de trouver en un seul endroit toutes les infos à jour et nécessaires au bon fonctionnement du collectif ! »
Peu importe que ces infos soient réparties dans différents outils ou espaces, la gare centrale vous accueille et vous aiguille rapidement là où se trouve la bonne information.
Traditionnellement et selon la maturité du collectif, voici ce qu'on retrouve le plus souvent dans une gare centrale
pour accueillir/inclure :
- un mot d'accueil pour les nouvelles et nouveaux et un lien vers l'histoire du collectif,
- les coordonnées des personnes à contacter en cas de souci...
- comment contribuer, aider aux actions en cours et en attente d'un coup de main ;
pour organiser/planifier :
- le lien vers les comptes-rendus, vers l'ordre du jour de la prochaine rencontre,
- l'agenda des activités à venir,
- les dernières actus ;
pour la vie du collectif :
- les derniers membres arrivés et un lien vers l'annuaire,
- les dernières décisions prises et un lien vers le registre des décisions,
- et un lien vers les outils utilisés par le collectif.
Ce concept de gare centrale peut se matérialiser de plusieurs façons.
La première, sous forme d'un tableau de bord « papier » sur un grand mur, comme à l'école des enfants par exemple. Ce format de gare centrale présente l'avantage d'être très simple et de ne nécessiter aucune connaissance particulière si ce n'est de manipuler un crayon et un post-it. Mais il demande à ce que l'ensemble des membres puissent croiser ce tableau de bord régulièrement donc en résumé à être « sur place ».
Ce cas de figure n'est pas le cas le plus fréquent dans les collectifs et rapidement l'usage d'un outil numérique permet de s'affranchir de ce besoin de présence physique lorsqu'on garde en tête que « le numérique c'est aussi peu que possible mais autant que nécessaire ». Le deuxième type de gare centrale qui émerge c'est le « papapad ». Vous le savez (ou pas) le pad est un document de travail en ligne accessible par tous, très facile à créer et à gérer. Conçu au départ pour coécrire, on peut facilement le détourner pour y rassembler tous les liens vers les infos utiles au collectif.
La date de la prochaine réunion ? où se trouvent les comptes-rendus, où se trouve l'ordre du jour de la prochaine rencontre, les coordonnées de contact...
Furieusement simple, le « papapad » suffit souvent dans les collectifs en démarrage, les tous petits collectifs ou ceux à durée de vie limitée ou à « action limitée » mais rapidement si le collectif grandit, produit, s'organise, collecte... le « papapad » déborde et sa fonction de gare centrale se dilue au profit d'un document long, devenu indigeste et difficile à maintenir à jour.
Il devient alors nécessaire de passer à l'étape supérieure en organisant la gare centrale via un wiki par exemple.
L'outil YesWiki s'y prête particulièrement bien ! YesWiki permet d'encaspuler des outils tiers rendant ainsi leur accès facile comme un pad, un mur de post-it virtuels ou des tutos vidéos par exemple.
YesWiki permet aussi de créer des bases de données coopératives pour collecter de nombreuses infos et les rendre visibles sous différents formats (agenda, annuaire, ressourcerie, actualités, décisions, comptes-rendus...).
Avec l'avantage de pouvoir automatiser certaines actions comme l'affichage des 3 dernières actus ou des 5 dernières ressources collectées ou des 2 derniers membres accueillis.
Bref, faciliter l'animation de la gare centrale car « oui ! », une gare centrale s'anime.
Elle doit absolument rester à jour et « coller » aux besoins du collectif.
On pourrait d'ailleurs dire que la gare centrale est le reflet du dynamisme, de l'énergie du collectif. En jetant un œil sur la gare centrale, on pourrait presque faire un diagnotic rapide de l'état de santé du collectif.
Que ce soit en mur de post-it papier, en version pad ou en mode wiki, retenez que la gare centrale est le cœur organisationnel du collectif. Une sorte de super sommaire, de vue globale qui facilite la vie de chaque membre du collectif. Un espace que l'on peut renommer collectivement pour une plus grande appropriation comme le collaboratoire, le chaudron magique, le truc par exemple
Enfin, et ce n'est pas anecdotique, la gare centrale est un espace ouvert et accessible à tous, elle témoigne de la volonté du collectif de partager, y compris avec ceux qui ne sont pas membres.
Lien vers une autre fiche détaillée sur les outils pour créer une gare centrale : https://interpole.xyz/?LesGaresCentralesPourOrganiserEtRendre
Thématique de la ressource
- Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
- L'outil au service du projet
- Animation de réunions à distance
Auteur.trice(s) de la ressource
Gatien Bataille
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Cette fiche est elle un brouillon ?
- Non
Gares centrales - pour organiser et rendre visible l'information
Gares centrales - pour organiser et rendre visible l'information
Description de la ressource
La gare centrale est un espace de partage d'informations, physique ou virtuel, qui rend visible tous les éléments utiles aux membres d'un collectif pour y agir en collaboration.
En fonction de la manière dont elle est conçue, et selon la nature du collectif, la gare centrale peut être à la fois :
Tout cet ensemble n'est pas nécessairement intégré DANS la gare centrale, mais on trouve au moins le lien vers ces informations, qui peuvent utiliser des outils externes.
La gare centrale est le guichet unique qui nous permettra de retrouver une ressource.
Dans certains cas il est pertinent d'avoir une gare centrale physique : un grand tableau devant lequel on passe souvent et facile à mettre à jour. Pour en savoir plus : https://formations.osons.cc/POPGareCentrale
De nombreux outils numériques peuvent être utilisés pour contruire une gare centrale, en fonction de la complexité du collectif concerné, de sa taille, du nombre d'éléments à partager et des compétences disponibles.
En voici quelques exemples classés du plus simple (mais limité en fonctionnalités) au plus complexe (mais plein de possibles).
Créer un pad : https://framapad.org/
Créer un pad : https://framapad.org/
Créer un padlet : https://padlet.com/
Créer un tableau Trello : https://trello.com/
Créer un espace agorakit : https://agorakit.org/fr/
https://ferme.yeswiki.net/PWA_GareCentrale/
Créer un wiki : https://colibris-wiki.org/?PagePrincipale
Sources:
Une gare centrale : des usages multiples
En fonction de la manière dont elle est conçue, et selon la nature du collectif, la gare centrale peut être à la fois :
- un outil de gestion de projet qui rend visible les actions menées par chacun ;
- un moyen de favoriser l'implication de nouveaux membres car il permet de comprendre le fonctionnement et les modalités de contribution au projet commun ;
- un gage de transparence de la gouvernance lorsque l'on y partage les règles et relevés de décisions ;
- un aide mémoire qui joue un rôle d'aiguillage vers toutes les ressources utiles au quotidien ;
- un tableau de bord qui spécifie la liste des outils utilisés par le collectif ainsi que leurs usages ;
- un régulateur d'infobésité qui limite le flux d'informations nécessaire et capitalise un grand nombre de ressources au même endroit.
Que trouve t-on dans une gare centrale ?
Pour rendre concret l'intérêt d'une gare centrale, voici quelques exemples d'éléments que nous pouvons y trouver.Pour favoriser une gouvernance collective
- Les éléments de définition du collectif et dans lesquels s'inscrit l'action (valeurs, finalité, objet, raison d'être, projet associatif...).
- Les règles de prise de décision afin de permettre à chacun de contribuer selon les modalités définies collectivement.
- Les modalités de gouvernance et les rôles de chacun en rendant lisible les différents organes qui rythment la vie du collectif et leurs fonctions (groupes de travail, conseil dʼadministration, comité de pilotage, etc.).
- L'agenda qui met en avant les prochains temps de rencontre et permet à chacun de savoir quand rencontrer le collectif (réunions formelles, événements...).
- L'annuaire ou la cartographie des contributeurs afin de visualiser qui compose le collectif et de prendre contact avec chacun.
Pour conserver la mémoire
- L'historique du collectif afin de pouvoir s'imprégner de sa culture et des grandes étapes de son développement afin d'ancrer le projet.
- Les différents comptes-rendus, en guise de restitution des actions de chacun et en tant que mémoire vivante de l'action.
- Les relevés de décisions qui évitent de se reposer plusieurs fois les même questions et de rendre effectifs les choix effectués.
Pour agir collectivement
- La liste des différents outils utilisés par le collectif, leurs règles d'usage définies par le collectif. Il peut s'agir des outils numériques ou physiques (forums, listes de discussion, mur des projets, affichage de l'agenda, espace de stockage de documents, etc.) et ce peut-être complété par des liens vers des tutoriels.
- Les modalités d'implication dans les actions qui permettent à chacun de savoir comment contribuer sur tout ou partie du projet porté par le collectif (référents, fréquence de réunion, prochaine rencontre, modalités de contribution, etc.).
- La liste des actions menées en cours ou passées afin de rendre visible ce qui se fait et ce qui s'est fait par le passé de façob à agir en ayant une vision d'ensemble.
- Les ressources partagées par le collectif (bases de données, fiches méthodologiques, rapports d'activités...).
Tout cet ensemble n'est pas nécessairement intégré DANS la gare centrale, mais on trouve au moins le lien vers ces informations, qui peuvent utiliser des outils externes.
La gare centrale est le guichet unique qui nous permettra de retrouver une ressource.
Avec quels outils créer une gare centrale ?
Dans certains cas il est pertinent d'avoir une gare centrale physique : un grand tableau devant lequel on passe souvent et facile à mettre à jour. Pour en savoir plus : https://formations.osons.cc/POPGareCentrale
De nombreux outils numériques peuvent être utilisés pour contruire une gare centrale, en fonction de la complexité du collectif concerné, de sa taille, du nombre d'éléments à partager et des compétences disponibles.
En voici quelques exemples classés du plus simple (mais limité en fonctionnalités) au plus complexe (mais plein de possibles).
- Un simple affichage physique : avec des feutres et du scotch. Lorsque le groupe dispose d'un espace physique accessible régulièrement à tous les membres, un simple support physique peut largement suffire.
- Une pauvre page oueb : avec le html. Quand le nombre d'informations à transmettre est limité ou évolue peu, une simple page html est largement suffisante !
Créer un pad : https://framapad.org/
- Les Pads : avec les papapad. Le PapaPad est le papa de tous les pads, il est bien utile pour ne pas perdre les liens vers ses pads de comptes-rendu, mais vite limité !
Créer un pad : https://framapad.org/
- Padlet : c'est un principe de "tableau blanc" sur lequel on va pouvoir coller un certain nombre d'éléments. Il deviendra peu lisible dés lors que l'on aura trop de choses à y mettre.
Créer un padlet : https://padlet.com/
- Wekan / Trello : ce sont des tableaux de bords conçus pour agencer un plus grand nombre d'éléments que Padlet, notamment car l'outil permet d'organiser plusieurs tableaux dédiés à une équipe.
Créer un tableau Trello : https://trello.com/
- Agorakit : un outil qui permet de créer une sorte de minisite avec un certain nombre d'outils déjà intégrés (agendas, annuaire, cartographie des membres, etc.). Il s'agit d'un logiciel libre. Il rencontre une limite dés lors que nos besoins sortent du cadre déjà prévu.
Créer un espace agorakit : https://agorakit.org/fr/
- Yeswiki : c'est un logiciel de création de sites webs collaboratifs, facilement modifiables par chacun. Il demande une prise en main plus importante que les autres outils mais s'adapte à tous les besoins du collectif. YesWiki a été conçu pour rester simple, mais il a été aussi pensé pour que des fonctionnalités cachées, installées par défaut, puissent être activées au fur et à mesure de l'émergence des besoins du groupe.
https://ferme.yeswiki.net/PWA_GareCentrale/
Créer un wiki : https://colibris-wiki.org/?PagePrincipale
Sources:
- Reprise d'éléments du POP par les stagiaires Animacoop Paris session printemps 2017
- Une autre fiche d'interpole avec une Vidéo de Super Gatien
Thématique de la ressource
- L'outil au service du projet
- Organisation et gestion du temps
Auteur.trice(s) de la ressource
Romain Lalande
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Cette fiche est elle un brouillon ?
- Non
Identifier de grandes "familles de décisions"... et leurs modalités délibératives
Identifier de grandes "familles de décisions"... et leurs modalités délibératives
Description de la ressource
Un collectif est amené à prendre différents types de décisions, il est important de les identifier et qu'un process de prise de décision leur soit associé.
Cela peut donner :
Pour nous aider, on peut utiliser une matrice qui permette à chacun d'identifier dans quel champs rentre une décision qui doit être prise et les modalités délibératives associées, voir à ce sujet la matrice développée par POP dans son cahier d'activité des Tiers Lieux (voir ci-dessous)
Cela peut donner :
- les décisions critiques : pour lesquelles on prend le temps de laisser chacun y prendre part (Élire le Conseil d'administration, engager un budget important, effectuer une embauche,...)
- les décisions liées à un sujet : qui peuvent être déléguées à une personne, à un groupe de travail, à un rôle,... ( Organiser un événement,...)
- les décisions du quotidien : elles sont réversibles et je peux les prendre en autonomie pourvu que j'en informe le collectif (Réaménager un espace, corriger des fautes sur le site internet, ...)
- etc...
Pour nous aider, on peut utiliser une matrice qui permette à chacun d'identifier dans quel champs rentre une décision qui doit être prise et les modalités délibératives associées, voir à ce sujet la matrice développée par POP dans son cahier d'activité des Tiers Lieux (voir ci-dessous)
Thématique de la ressource
- Prise de décision
Auteur.trice(s) de la ressource
Audrey Auriault, Romain Lalande
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Cette fiche est elle un brouillon ?
- Non
Ikigai
Ikigai
Description de la ressource
Votre Ikigai est votre raison d’être personnelle ! Cette expression vient du Japon et plus précisément de la région d’Okinawa. Définir son Ikigai a l’air de si bien fonctionner que c’est l’une des régions où l’on observe la plus grande longévité !
L’idée est de répondre à ces 4 questions :
1+2 : Ce que j’aime et dont le monde a besoin = MISSION
2+3 : Ce dont le monde a besoin et pour lequel je suis payé.e = VOCATION
3+4 : Ce pourquoi je suis payé.e et où je suis doué.e = PROFESSION
4+1 : Ce pourquoi je suis doué.e et que j’aime = PASSION
L’intersection de ces 4 cercles représente votre Ikigai. Il devrait être central pour trouver et donner de la place à vos projets !
L’idée est de répondre à ces 4 questions :
- 1. ce que vous aimez (LOVE)
- 2. ce dont le monde a besoin (NEEDS)
- 3. ce pour quoi vous pouvez être payé.e (PAID FOR)
- 4. ce pour quoi vous êtes doué.e (GOOD AT)
1+2 : Ce que j’aime et dont le monde a besoin = MISSION
2+3 : Ce dont le monde a besoin et pour lequel je suis payé.e = VOCATION
3+4 : Ce pourquoi je suis payé.e et où je suis doué.e = PROFESSION
4+1 : Ce pourquoi je suis doué.e et que j’aime = PASSION
L’intersection de ces 4 cercles représente votre Ikigai. Il devrait être central pour trouver et donner de la place à vos projets !
Thématique de la ressource
- L'outil au service du projet
Auteur.trice(s) de la ressource
Les écoloHumanistes - Jean-François Rochas-Parrot & Romain Haonfaure
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Cette fiche est elle un brouillon ?
- Non
Il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis...
Il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis...
Description de la ressource
Cela peut paraître une évidence, mais il est possible de prendre des décisions temporaires : tester des options pour les valider ou les invalider. Rien ne vaut les fameux PPPPP : le Prochain Plus Petit Pas Possible.
La question à se poser est alors celle de la réversibilité du choix : pourra-t-on revenir en arrière?
Il est également possible de tester plusieurs options en parallèle afin de choisir in fine celle ou celles qui fonctionnent le mieux. Dans une société d'abondance (d'informations, d'outils....), il n'est pas forcement nécessaire de ne conserver qu'une seule option.
La question à se poser est alors celle de la réversibilité du choix : pourra-t-on revenir en arrière?
Il est également possible de tester plusieurs options en parallèle afin de choisir in fine celle ou celles qui fonctionnent le mieux. Dans une société d'abondance (d'informations, d'outils....), il n'est pas forcement nécessaire de ne conserver qu'une seule option.
Thématique de la ressource
- Prise de décision
Auteur.trice(s) de la ressource
Audrey Auriault, Romain Lalande
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Cette fiche est elle un brouillon ?
- Non
Intégrer la notion du temps dans le projet
Intégrer la notion du temps dans le projet
Description de la ressource
Thématique de la ressource
- Animation de réunions présentielles
- Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
- Organisation et gestion du temps
- Animation de réunions à distance
Auteur.trice(s) de la ressource
Audrey Auriault et Laurent Marseault
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Cette fiche est elle un brouillon ?
- Non
Itérations et méthodes agiles
Itérations et méthodes agiles
Description de la ressource
Thématique de la ressource
- Animation de réunions présentielles
- Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
- Organisation et gestion du temps
- Animation de réunions à distance
- Prise de décision
Auteur.trice(s) de la ressource
Audrey Auriault et Laurent Marseault
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Cette fiche est elle un brouillon ?
- Non
L'importance de l'interconnaissance
L'importance de l'interconnaissance
Description de la ressource
Ne pas oublier que prendre le temps de faire connaissance (par des présentations, des jeux ou des temps informels – repas, balades, ateliers de création...) est un préalable indispensable à la coopération.
L'interconnaissance pourra ensuite mener à la confiance et à la créativité.
Les jeux de coopération et/ou d'interconnaissance permettent de mieux connaître les fonctionnements des autres membres du groupe :
Découvrez tous les outils d'animation sur cette page
L'interconnaissance pourra ensuite mener à la confiance et à la créativité.
Les jeux de coopération et/ou d'interconnaissance permettent de mieux connaître les fonctionnements des autres membres du groupe :
- le jeu des "bonjour"
- le So Speed dating
- le jeu du noeud
- la mouche muette
- les chaises qui tombent
- E.T. (jeu des baguettes)
- la balade aveugle
- le comptage collectif
- Petites histoires – Grande histoire
- la ligne muette
- Bopbilibop Bop Bop
- Tous ceux qui
- Web humain
- Zip Zap
Découvrez tous les outils d'animation sur cette page
Thématique de la ressource
- Animation de réunions présentielles
Auteur.trice(s) de la ressource
Sarah Gaucher, Alice Oschner, Cré-sol
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Cette fiche est elle un brouillon ?
- Non
L'outil collaboratif n'existe pas
L'outil collaboratif n'existe pas
Description de la ressource
Lorsque l'on souhaite mener un projet de manière collaborative, on peut être tenté de rechercher l'outil idéal, déjà pensé par d'autre et calqué sur nos besoins. Voici quelques éléments pour vous expliquer pourquoi l'outil collaboratif par essence n'existe pas et en quoi effectuer un choix éclairé en la matière est indispensable pour éviter les déconvenues.
Dans des mains humaines, il va transmettre l'intention de son utilisateur.ice et pourra faire :
Bernard Stiegler (Ars Industrialis) décrit ainsi l'outil comme un pharmakon portant en lui trois propriétés faisant de l'outil à la fois :
Reprenons la notion de pharmakon avec cette exemple :
Cela pourrait paraître décevant, mais c'est finalement rassurant car l'outil que nous souhaitons pour collaborer sereinement est convivial : c'est l'outil qui nous permet de travailler au gré de nos envies dont nous voulons, pas celui qui travaille à notre place sans nous consulter et encore moins celui qui nous travaille. Pour aller plus loin sur la notion de convivialité (au sens d'Illitch), consultez la fiche dédiée.
Pour que l'outil s'approche au mieux des besoins réels, il est conseillé d'en décrire le plus précisément possible les usages attendus. Cela permet de formaliser précisément la nature du besoin sans se laisser influencer par des possibilité techniques déjà connues, des vieux codeurs qui rechignent à changer leurs habitudes ou des peurs irrationnelles d'utilisateurs qui pourraient peut-être être formés. Pour faciliter la définition des usages liés outils, trois choses peuvent aider :
Vous devriez alors pouvoir effectuer des choix éclairés en la matière pour placer l'outil au service de vos usages.
Ces règles d'usage sont indispensables car c'est à travers elles que l'outil, s'il est convivial, s'adaptera réellement aux usages formulés par le collectif. Sans ces règles d'usage, impossible de paramétrer de manière adaptée l'utilisation de l'outil.
Pour réinterroger, certains moments peuvent être particulièrement adaptés : les assemblées générales, les premières réunions de conseils d'administrations, les réunions d'équipes, la rentrée scolaire, etc. Lors de ces moments il convient de ré-itérer le processus d'outillage dés la phase d'expression des usages, ce qui peut potentiellement nous amener à changer d'outil. Il ne faut en effet pas hésitez à faire un bilan des vécus des uns et des autres vis à vis des outils expérimentés ou de besoin non remplis par les outils en places.
Source de cette mise en mots : carte mentale de Laurent Marseault.
L'outil, un pharmakon
La première chose à toujours avoir en tête, c'est que l'outil n'est qu'un outil. Il faut comprendre par là qu'il n'est pas animé d'une énergie propre : le stylo sur la table est une nature morte.Dans des mains humaines, il va transmettre l'intention de son utilisateur.ice et pourra faire :
- ce pourquoi il a été conçu - le stylo écrit
- ce pour quoi il a été détourné dans un sens - le stylo devient le tuteur d'une plante
- ce pourquoi il a été détourné dans un autre sens - le stylo est démonté pour servir de sarbacane afin de mitrailler les formateur.ices
Bernard Stiegler (Ars Industrialis) décrit ainsi l'outil comme un pharmakon portant en lui trois propriétés faisant de l'outil à la fois :
- Un remède vecteur d'émancipation,
- Un poison source d'asservissement
- Un bouc émissaire qui camoufle les causes réelles de potentiels dysfonctionnements
L'exemple de Trello
Trello est un service en ligne de gestion des tâches. Il permet par exemple de lister certaines tâches en les rendant visibles à d'autres personnes, d'affecter des tâches à soi et aux autres, etc. A priori ses fonctionnalités peuvent en faire l'outil idéal pour mener un projet de manière collaborative.Reprenons la notion de pharmakon avec cette exemple :
- Trello le remède : dans une association d'éducation populaire, chacun a vu sur l'ensemble du tableur, chacun va voir ce qu'il reste à faire le matin, s'attribue lui même une tâche pour la journée, signale aux autres lorsque c'est fat et leur communique où retrouver toutes les information. Personne n'imagine fonctionner autrement tellement c'est idéal !
- Trello le poison : un nouveau manager débarque dans l'entrepôt logistique. Afin de mieux asseoir son autorité et de contrôler chaque minute de temps des salariés il utilise Trello. Le matin les salariés doivent s'y connecter pour consulter les tâches qui leurs sont assignées. Seul le manager peut agir sur l'outil, les salariés ne pouvant que regarder les tâches qui leurs sont attribuées. Tout le mone peut voir ce que les autres font ce qui est générateur de jalousie, de conflit et de sentiment de surveillance permanent.
- Trello le bouc émissaire : dans une grande entreprise coopérative, Trello est utilisé pour se répartir les tâches sauf que tout le monde ne prend pas le temps d'y aller. Michel n'a pas réussir à s'inscrire puisque les mails vont dans les spams. Yves trouve que le fond d'écran vert c'est pas super génial niveau karma spectral. Au final rien ne va plus mais c'est la faute de l'outil. Pas de l'incapacité du collectif à accompagner Michel sur sa boite mail. Pas dans l'incapacité du collectif à valider leurs besoins et à faire des concessions sur le fond d'écran.Pas dans l'incapacité du collectif à poursuivre l'usage de son tableau blanc mis à jour à chaque pause café, parce que franchement c'est pas assez chouettos quand on fait d'ans l'innovation sociale coopérative et disruptive.
Faire le deuil de l'outil qui collabore
l'outil ne collabore pas, c'est un groupe humain qui décide de collaborer, qui apprend à le faire et qui finalement choisit ses en outils. Seulement alors, les outils deviennent collaboratifs, mais ne le sont jamais par essence.Cela pourrait paraître décevant, mais c'est finalement rassurant car l'outil que nous souhaitons pour collaborer sereinement est convivial : c'est l'outil qui nous permet de travailler au gré de nos envies dont nous voulons, pas celui qui travaille à notre place sans nous consulter et encore moins celui qui nous travaille. Pour aller plus loin sur la notion de convivialité (au sens d'Illitch), consultez la fiche dédiée.
Co-élaborer le cadre d'usage des outils
Formuler les usages
L'outil collaboratif est donc à construire, et il est le fruit d'un choix négocié entre les différents univers culturels de ses utilisateurs. Utilisateurs, financeurs, webmaster et autres parties prenantes vont devoir se mettre d'accord et faire chacun des compromis entre la situation idéale et celle que chacun est à même d'accepter.Pour que l'outil s'approche au mieux des besoins réels, il est conseillé d'en décrire le plus précisément possible les usages attendus. Cela permet de formaliser précisément la nature du besoin sans se laisser influencer par des possibilité techniques déjà connues, des vieux codeurs qui rechignent à changer leurs habitudes ou des peurs irrationnelles d'utilisateurs qui pourraient peut-être être formés. Pour faciliter la définition des usages liés outils, trois choses peuvent aider :
- Se mettre en tête qu'il existe une solution technique pour quasiment tout usage. la technique est en effet souvent un faux problème.
- Formuler son usage à l'aide de la phrase "En tant que... je souhaite que... afin que..."
- Définir les contextes de ces usages à l'aide d'un tableau à quatre entrées : Synchrone / Asynchrone et Présentiel / Distanciel. un tableau blanc peut parfois suffire alors même qu'on y aurait pas pensé ! Pour comprendre ces distinction, consultez la fiche "Différents espaces-temps"
Choisir l'outil correspondant à ses usages
Une fois les usages attendus formalisé, l'outil peut enfin être choisis. Vous en trouverez un certain nombre parmi ces fiches, que vous pouvez trier par usages.Vous devriez alors pouvoir effectuer des choix éclairés en la matière pour placer l'outil au service de vos usages.
Définir des règles d'usage
Il s'agit ici de traduire les usages formulés pour l'outil en des termes concrets qui correspondent à ses conditions d'usage optimales dans le contexte. On peut ici préciser un certains nombres d'éléments :- Les rôles associés à l'outil : qui l'adminiprout ? qui l'utilise ? qui y a accès ?
- Les éléments liés à la confidentialité : comment sont utilisés les données ? Qui peut consulter les informations qui y transitent ?
- Comment l'utiliser efficacement : à quel moment notifier par mail ? Combien de message ais-je droit d'y poster ? A quelle fréquence dois-je m'y connecter ?
Ces règles d'usage sont indispensables car c'est à travers elles que l'outil, s'il est convivial, s'adaptera réellement aux usages formulés par le collectif. Sans ces règles d'usage, impossible de paramétrer de manière adaptée l'utilisation de l'outil.
Ritualiser la remise en question du cadre d'usage
Le cadre d'usage fixé un moment donné va nécessairement devenir obsolète avec le temps aussi, et afin de ne laisser nos fonctionnements être immobilisés par les usages du passé, il faut ritualiser des temps de remise en cause de ces règles. Il s'agira dés lors d'un processus itératif qui s'améliorera et s'adaptera en continue en s'appuyant sur chaque nouvelle expérience positive ou négative.Pour réinterroger, certains moments peuvent être particulièrement adaptés : les assemblées générales, les premières réunions de conseils d'administrations, les réunions d'équipes, la rentrée scolaire, etc. Lors de ces moments il convient de ré-itérer le processus d'outillage dés la phase d'expression des usages, ce qui peut potentiellement nous amener à changer d'outil. Il ne faut en effet pas hésitez à faire un bilan des vécus des uns et des autres vis à vis des outils expérimentés ou de besoin non remplis par les outils en places.
Rendre visible le cadre d'usage
Une fois défini, le cadre d'usage ne sera utile que s'il est communiqué, lisible et facilement accessible. Cela peut se faire en l'affichant dans l'espace commun, en l'intégrant à la page d'accueil ou à travers la mise en place d'une gare centrale (voir la fiche dédiée).On peut alors espérer...
Si l'on prend le soin de rendre conviviaux les outils que l'on utilise, notamment lorsqu'ils sont numériques, nous pouvons espérer sans trop nous tromper qu'ils nous permettent :- De rester en lien même à distance
- De produire localement des connaissances rendues disponibles mondialement
- Nous organiser collectivement à un très grand nombre
- Générer des métissages à même de relever de manière non violente les défis qui se posent à l'humanité
- De bien vivre, dès maintenant
Mais n'oublions pas...
Nous finirons sur les outils comme nous avons commencé : l'outil collaboratif n'existe pas, c'est un groupe humain qui décide de collaborer. Si nous souhaitons mieux agir collectivement, c'est donc nos capacités individuelles et collectives à le faire qu'il faut développer.Source de cette mise en mots : carte mentale de Laurent Marseault.
Type de ressource
Notion, concept
Thématique de la ressource
- L'outil au service du projet
Auteur.trice(s) de la ressource
Outil réseau, laurent Marseault, Romain Lalande
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Cette fiche est elle un brouillon ?
- Non
La notion d'architecture
La notion d'architecture
Description de la ressource
Les formes d'organisations extérieures jouent sur le fonctionnement du groupe.
On parle ici d'architecture au sens large, cette notion englobe l'organisation physique de l'espace dans lequel nous interagissons aussi bien que tous les modes d'organisation, non physiques, de nos interactions.
Sur le plan physique, on conçoit (et on constate) aisément que les interactions entre les différentes personnes seront plus fluides dans un cercle de personnes debout que dans une salle où les gens sont assis à des tables rangées les unes derrière les autres et faisant face à une estrade sur laquelle se trouve une autre table derrière laquelle se trouvent assises d'autres personnes.
Si une organisation (de l'espace ou autre) ne génère pas en elle-même de la coopération, elle peut, si l'on n'y prend pas garde, la gêner.
Sur un autre plan, il est souvent intéressant de s'organiser de manière à rendre les choses importantes perceptibles par les sens.
On parle ici d'architecture au sens large, cette notion englobe l'organisation physique de l'espace dans lequel nous interagissons aussi bien que tous les modes d'organisation, non physiques, de nos interactions.
Sur le plan physique, on conçoit (et on constate) aisément que les interactions entre les différentes personnes seront plus fluides dans un cercle de personnes debout que dans une salle où les gens sont assis à des tables rangées les unes derrière les autres et faisant face à une estrade sur laquelle se trouve une autre table derrière laquelle se trouvent assises d'autres personnes.
Si une organisation (de l'espace ou autre) ne génère pas en elle-même de la coopération, elle peut, si l'on n'y prend pas garde, la gêner.
- En quoi l'organisation de ma salle facilite-t-elle des relations équitables ?
- En quoi les statuts de mon associations facilitent-ils l'implication ?
- En quoi les consignes que je donne facilitent-elles la prise de parole ?
- etc.
Sur un autre plan, il est souvent intéressant de s'organiser de manière à rendre les choses importantes perceptibles par les sens.
- Montrer le compte rendu en cours de rédaction lors d'une réunion.
- Utiliser un sablier pour réguler le temps de parole dans les situations tendues.
- Utiliser des cartes pour matérialiser les graines de savoir.
- etc.
Type de ressource
Notion, concept
Thématique de la ressource
- Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
Auteur.trice(s) de la ressource
Sylvain Boyer
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Cette fiche est elle un brouillon ?
- Non
Les 4 activités R.E.P.I
Les 4 activités R.E.P.I
Description de la ressource
Selon Jean-Michel CORNU, il est essentiel de répartir le peu de temps dont vous disposez pour faire, même très imparfaitement, ces quatre activités.
R comme "Rencontres (synchrones) : elles boostent et nourissent les personnes les plus actives dans le groupe / le projet (les proactifs)
E comme "Échanges entre les rencontres" (asynchrones) : cette activité cible les "réactifs", c'et à dire les personnes intéressées mais moins motrices que les proactifs. On pourra les tenir informé·es des evolutions et décisions importantes.
pour les observateurs, il permet de retrouver les éléments importants (= la mémoire du groupe). Notion de gare centrale.
P comme "Partage", et plus précisément "Espace de partage" : ce n’est pas un simple flux qui passe dans le temps. Pour les observateurs notamment, il permet de retrouver les éléments importants (= la mémoire du groupe). Notion de gare centrale à voir par ici et par là
I comme "Information", c'est le flux d'information. Elle concerne tout le monde (y compris ceux qui sont actuellement, en dehors de la communauté).
Vidéo de Jean-Michel Cornu à ce sujet : https://youtu.be/a9O0xR-GZ6k
Pour approfondir les type de membres et leur ratio d'implication voir le paragraphe à ce sujet dans la fiche sur l'implication.
R comme "Rencontres (synchrones) : elles boostent et nourissent les personnes les plus actives dans le groupe / le projet (les proactifs)
E comme "Échanges entre les rencontres" (asynchrones) : cette activité cible les "réactifs", c'et à dire les personnes intéressées mais moins motrices que les proactifs. On pourra les tenir informé·es des evolutions et décisions importantes.
pour les observateurs, il permet de retrouver les éléments importants (= la mémoire du groupe). Notion de gare centrale.
P comme "Partage", et plus précisément "Espace de partage" : ce n’est pas un simple flux qui passe dans le temps. Pour les observateurs notamment, il permet de retrouver les éléments importants (= la mémoire du groupe). Notion de gare centrale à voir par ici et par là
I comme "Information", c'est le flux d'information. Elle concerne tout le monde (y compris ceux qui sont actuellement, en dehors de la communauté).
Vidéo de Jean-Michel Cornu à ce sujet : https://youtu.be/a9O0xR-GZ6k
Pour approfondir les type de membres et leur ratio d'implication voir le paragraphe à ce sujet dans la fiche sur l'implication.
Type de ressource
Notion, concept
Thématique de la ressource
- Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
Auteur.trice(s) de la ressource
Jean-Michel Cornu
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Cette fiche est elle un brouillon ?
- Non
Maintenir la dynamique entre deux réunions
Maintenir la dynamique entre deux réunions
Description de la ressource
En réalité, tenir au courant les absent.e.s des avancées d'un projet est un facteur clé d'implication. N'oublions pas que beaucoup de personnes participantes qui ont l'air "inactives" ou sorties du projet suivent en réalité les avancées et seront prêts à se ré-impliquer pour peu qu'on leur en donne les moyens.
Il y a donc nécessité à ne pas oublier de tenir au courant les absents de ce qui s'est dit lors de la réunion précédente.
Comment faire ?
Mais surtout dans l'idéal , prendre le temps de rappeler les gens et de leur faire un résumé de ce qui s'est passé, rien ne vaut le contact humain et direct qui permet de poser des questions et de lever les incompréhensions de l'écrit!
Et pour rappel : ne supprimez surtout pas les gens qui vous semblent inactifs de vos listes de discussions, diffusion, boucles mails, groupe Framateam ou Slack...
Souvenez vous que c'est dans le vivier des observateurs ou inactifs que se trouvent les futurs participants proactifs et réactifs!!!
Pour aller plus loin, lien vers fiche Implication : https://interpole.xyz/?SurLImplication
Le compte rendu efficace répond à quelques critères :
Dès que possible, le lendemain de la réunion au plus tard, envoyer un message commun via email, dans lequel on retrouvera le relevé des décisions dans le corps même du mail.
La date de la réunion étant fixée et connue, il est primordial de mettre les participant.e.s au même niveau d'information. Pour cela préparer un message (mail) à envoyer 1 ou 2 jours avant renvoyant vers la gare centrale précisant :
Enfin, pour le suivi global du projet, penser ensemble à créer un lieu accessible à toutes et tous : la gare centrale. Elle est structurée selon les besoins du groupe, et peut prendre différentes formes : un wiki, un tableau Trello, ...
(lien vers la catégorie d'usage : proposer une gare centrale)
Attention ! un pad est par définition un outil temporaire et ne saurait faire office de stockage de compte-rendus à long terme. Pensez à exporter vos textes, sinon ils seront supprimés !
Prendre des décisions en réunion, c'est super ! Mais encore faut-il les mettre en œuvre. Comment s'organiser pour le faire ?
Un principe relativement simple, pour l'information de tous est de faire une liste des choses à faire (ou to-do list) en haut du relevé de décision de la réunion accessible à tous :
L' organisation en sous-groupes est vitale, pour pouvoir avancer. Pour rappel, un sous-groupe peut être constitué de 1 personne !
Le rôle critique est celui de l'animateur, il doit veiller :
N.B : Il est possible de désigner un animateur tournant !
Lien vers fiche Distribuer les rôles : https://interpole.xyz/?DistribuerDesRoles
Si les réunions en présence ou certaines réunions à distances seront plus longues, plus décisives, il peut etre bon de garder des réunions courtes et régulières, ce seront des réunion intermédiaires.
Pour des réunions intermédiaires à distance
Gérer les absences
Les absents ont-ils toujours tort ? En tous cas ils sont souvent les grands oubliés des réunions!En réalité, tenir au courant les absent.e.s des avancées d'un projet est un facteur clé d'implication. N'oublions pas que beaucoup de personnes participantes qui ont l'air "inactives" ou sorties du projet suivent en réalité les avancées et seront prêts à se ré-impliquer pour peu qu'on leur en donne les moyens.
Il y a donc nécessité à ne pas oublier de tenir au courant les absents de ce qui s'est dit lors de la réunion précédente.
Comment faire ?
- Envoyer le relevé de décision rapidement
- Envoyer le compte-rendu intégral, le rendre disponible à la lecture
- Envoyer une synthèse, intermédiaire entre le relevé de décisions et le compte-rendu intégral
- Rappeler la date choisie pour la réunion suivante
Mais surtout dans l'idéal , prendre le temps de rappeler les gens et de leur faire un résumé de ce qui s'est passé, rien ne vaut le contact humain et direct qui permet de poser des questions et de lever les incompréhensions de l'écrit!
- L'animateur/facilitateur n'est pas forcément celui qui doit s'en charger
- Il s'agit d'une tâche facilement partageable avec le reste du groupe (chacun s'engage à recontacter un absent par exemple).
Et pour rappel : ne supprimez surtout pas les gens qui vous semblent inactifs de vos listes de discussions, diffusion, boucles mails, groupe Framateam ou Slack...
Souvenez vous que c'est dans le vivier des observateurs ou inactifs que se trouvent les futurs participants proactifs et réactifs!!!
Pour aller plus loin, lien vers fiche Implication : https://interpole.xyz/?SurLImplication
Usages du compte rendu
Un compte rendu est par nature un récapitulatif de la réunion. Il contient des parties essentielles, qui doivent être lues afin de garantir le suivi des avancées du projet par toutes et tous. Comment s'en assurer ? Quelques conseils pratiques.Le compte rendu efficace répond à quelques critères :
- il est exhaustif : il rend compte de la réunion dans sa totalité
- il est validé collectivement par les personnes ayant assisté à la réunion
- il est accessible sur la durée par toustes
- il contient un relevé de décisions
Dès que possible, le lendemain de la réunion au plus tard, envoyer un message commun via email, dans lequel on retrouvera le relevé des décisions dans le corps même du mail.
La date de la réunion étant fixée et connue, il est primordial de mettre les participant.e.s au même niveau d'information. Pour cela préparer un message (mail) à envoyer 1 ou 2 jours avant renvoyant vers la gare centrale précisant :
- un rappel du relevé de décision (pour un suivi des décisions global)
- l'ordre du jour
- les documents préparatoires
- les présent et les absents qui s'inscrivent dans l'espace de co-écriture
- éventuellement les rôles attribués pour cette réunion (animation, écriture...)
Enfin, pour le suivi global du projet, penser ensemble à créer un lieu accessible à toutes et tous : la gare centrale. Elle est structurée selon les besoins du groupe, et peut prendre différentes formes : un wiki, un tableau Trello, ...
(lien vers la catégorie d'usage : proposer une gare centrale)
Attention ! un pad est par définition un outil temporaire et ne saurait faire office de stockage de compte-rendus à long terme. Pensez à exporter vos textes, sinon ils seront supprimés !
Mise en place et suivi du plan d'action
Prendre des décisions en réunion, c'est super ! Mais encore faut-il les mettre en œuvre. Comment s'organiser pour le faire ?
Un principe relativement simple, pour l'information de tous est de faire une liste des choses à faire (ou to-do list) en haut du relevé de décision de la réunion accessible à tous :
- Tâche à effectuer ou projet à mener
- Référent/animateur du groupe projet
- Membre du groupe
- Date de rendu/étapes
L' organisation en sous-groupes est vitale, pour pouvoir avancer. Pour rappel, un sous-groupe peut être constitué de 1 personne !
- Pour organiser au mieux les sous-groupes, il est possible de se répartir des rôles et/ou des tâches.
Le rôle critique est celui de l'animateur, il doit veiller :
- à inviter largement les participants qui n'étaient pas à la réunion à venir rejoindre le groupe (dans le cas d'un groupe ouvert)
- à tenir à jour la gare centrale du projet (voir gare centrale) qui rassemble toutes les informations clés :
- Membres du groupes, contact, nom, description rapide si possible
- Calendrier du projet
- Les étapes (en cours à faire...)
- Le prochain rdv
- Les outils utilisés pour travailler : documents clés, liens ou lieux de rdv, etc.
- à garantir les conditions de production du collectif: si vous sentez que le groupe a du mal à avancer en asynchrone, il est possible d'organiser des temps de productions en synchrone à distance (sprint d'écriture, méthode pomodoro...). Si au contraire les participants ont besoin de produire chacun de leurs côté il faut qu'ils puissent s'extraire du collectif.
- à faire remonter les besoins spécifiques du sous-groupe au collectif. En effet, il est fort possible de des sous-groupes qui travaillent en parallèle puissent rencontrer des problèmes similaires qui ont déjà été solutionner. partager ses difficultés et demander de l'aide à l'extérieur est un facteur fort favorisant d'implication et de connaissance.
N.B : Il est possible de désigner un animateur tournant !
Lien vers fiche Distribuer les rôles : https://interpole.xyz/?DistribuerDesRoles
Distance entre les réunions
Lorsque l'on travaille en équipe, et à distance, il est primordial de construire un lien solide entre les personnes. Afin que ce lien reste fort et que le projet avance et soit suivi par les parties prenantes, penser à faire des points réguliers.Si les réunions en présence ou certaines réunions à distances seront plus longues, plus décisives, il peut etre bon de garder des réunions courtes et régulières, ce seront des réunion intermédiaires.
Pour des réunions intermédiaires à distance
- Envoyer un mail (rituel) d'apports ou de documents préparatoires / état d'avancement
- Rappeler la date de la réunion suivante et/ou la décider avec un sondage de date (à remplir par toustes) ou en présence pendant la réunion (le plus simple)
Thématique de la ressource
- Animation de réunions présentielles
- Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
- Animation de réunions à distance
Auteur.trice(s) de la ressource
Audrey Auriault, Célia Goncalves, Mélanie Lacayrouse
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Cette fiche est elle un brouillon ?
- Non
Maturité des groupes
Maturité des groupes
Description de la ressource
Groupe enfant, adolescent, adulte...et cri de l'animateur-ice
Un groupe progresse suivant différents niveau de maturité.
La maturité d'un groupe peut aussi être traitée selon l'axe coopération/collaboration :
Un groupe progresse suivant différents niveau de maturité.
- Lorsque le groupe est enfant, c'est avant tout l'animateur-ice qui prend les initiatives (on parle alors de "dictateur bienveillant").
Dans cette phase, le cri typique de l'animateur-ice est "C'est moi qui fait tout !"
- Au bout de 18 mois à deux ans (parfois plus pour des groupes "Tanguy" qui restent très longtemps dans le giron de l'animateur-ice), le groupe devient adolescent. Certains cherchent alors à prendre des initiatives et cela se fait au début contre l'animateur-ice. Ils adoptent alors un rôle de "leader négatif". Cette période parfois dure à vivre comme pour les humains, est fondamentale car elle ouvre la porte à l'appropriation du groupe par ses membres. Pendant cette période, il est difficile souvent pour l'animateur-ice de se justifier voire de protéger le groupe d'un leader négatif qui en allant trop loin, met en péril le groupe.
Dans cette phase, le cri typique de l'animateur-ice est "Ils font n'importe quoi !"
- Dans la phase suivante, le groupe devient adulte. Suffisamment de membres se sont appropriés le groupe et sont même prêts à le défendre. Il ne sert à rien de griller les étapes, pour un groupe comme pour un humain, il faut passer par les différentes étapes. Vouloir constituer un groupe adulte de toute pièce dès le départ pourrait s'appeler le "syndrome de Frankenstein"...
Dans cette phase, le cri typique de l'animateur-ice est "Mais à quoi je sers ?"
- Parfois le groupe devient sénile. Il peut alors mourir mais peut-être a-t-il essaimé en donnant naissance ou en inspirant d'autres groupes, s'assurant ainsi une descendance.
La maturité d'un groupe peut aussi être traitée selon l'axe coopération/collaboration :
- La démarche coopérative est plus structurée et encadrante. L'animateur organise et "contrôle" le travail. Ce type de travail convient davantage au "groupe-enfant";
- La démarche collaborative est plus souple et les membres du groupe disposent de plus de liberté, Elle convient davantage au "groupe-adulte".
En vidéo
Thématique de la ressource
- Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
Auteur.trice(s) de la ressource
Nicolas Geiger
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Cette fiche est elle un brouillon ?
- Non
Métaphore de l'Arbre groupe
Métaphore de l'Arbre groupe
Description de la ressource
Pour comprendre cette métaphore, il faut que vous observiez un jour un arbre dans son entièreté. Pour cela, précautionneusement, enlevez toute la terre autour des racines en prenant bien soin de ne pas les abimer. Vous obtenez un superbe chevelu habituellement invisible. Pour certains arbres, le chevelu est supérieur ou égal à l'ampleur du ramage. Vous pouvez être certain que ces arbres passeront les tempêtes mais aussi qu'il pourront envoyer leurs branches explorer l'alentour. Et nous savons de plus que ses racines sont connectées entre elles grace notamment à des champignons, on parle de Wood Wide Web qui permet d'échanger informations et énergie.
La comparaison peut être utile pour les groupes. Si vous souhaitez que le groupe dure mais aussi aille assez loin dans l'exploration, il vous faudra l'aider à bien planter ses racines. Cela se traduit par la qualité du temps et des méthodes pour l'interconnaissance, par l'exploration des raisons pour laquelle les individus sont là, pour eux même, pour le projet, pour le groupe, pour le monde. Par le fait de creuser collectivement les raisons d'être du projet. Ces temps, souvent qualifiés de temps perdus par certains vous permettront de planter les racines du groupe afin de pouvoir lancer des projets sur la durée et envisager des branches en jolis surplombs qui ne déséquilibreront pas l'ensemble de l'arbre groupe.
On peut aller encore plus loin dans l'exploration de la métaphore.
Certaines plantes annuelles, font juste une racine pivotante ou des radicelles. Elles auront dans ce cas un axe principal vertical et fructifieront avant de disparaître rapidement. On peut imaginer des projets à courte durée, à objectif simple qui ne demanderont pas de planter profondément les racines du groupe.
Et poursuivre : on peut, pour les grands arbres, observer les cycles de développement, en général, une phase de pousse et une phase de sommeil. Pour les groupes, une phase d'action, et une phase d'analyse de l'action, de ré organisation. c'est parce qu'une branche commence à explorer de nouveaux horizons qu'il faut ré organiser les racines, c'est parce que les racines se ré ancrent plus profondément qu'on peut explorer de nouveaux surplombs. Tout est histoire d'équilibre des forces.
Trop souvent les groupes ne prennent pas le temps de ré organiser leurs racines et sont dans le fourmillement des projets, partie visible de leur action. Prendre le temps de l'analyse, réaliser de bonnes rétrospectives permet au groupe d'apprendre de ses actions, de se ré-organiser et, éventuellement, de continuer à se développer.
Enfin, et pour conclure et vous laisser le loisir de laisser courrir la métaphore. Pensons toujours que l'arbre n'est jamais isolé, il est systématiquement relié à tout un écosystème composé de parasites, alliés, menaces, entraides... C'est ce qui fait de lui un système vivant.
Petit métaphore à deux balles mais bien utile pour aider les groupes à prendre racine et à bien pousser.
Pour comprendre cette métaphore, il faut que vous observiez un jour un arbre dans son entièreté. Pour cela, précautionneusement, enlevez toute la terre autour des racines en prenant bien soin de ne pas les abimer. Vous obtenez un superbe chevelu habituellement invisible. Pour certains arbres, le chevelu est supérieur ou égal à l'ampleur du ramage. Vous pouvez être certain que ces arbres passeront les tempêtes mais aussi qu'il pourront envoyer leurs branches explorer l'alentour. Et nous savons de plus que ses racines sont connectées entre elles grace notamment à des champignons, on parle de Wood Wide Web qui permet d'échanger informations et énergie.
La comparaison peut être utile pour les groupes. Si vous souhaitez que le groupe dure mais aussi aille assez loin dans l'exploration, il vous faudra l'aider à bien planter ses racines. Cela se traduit par la qualité du temps et des méthodes pour l'interconnaissance, par l'exploration des raisons pour laquelle les individus sont là, pour eux même, pour le projet, pour le groupe, pour le monde. Par le fait de creuser collectivement les raisons d'être du projet. Ces temps, souvent qualifiés de temps perdus par certains vous permettront de planter les racines du groupe afin de pouvoir lancer des projets sur la durée et envisager des branches en jolis surplombs qui ne déséquilibreront pas l'ensemble de l'arbre groupe.
On peut aller encore plus loin dans l'exploration de la métaphore.
Certaines plantes annuelles, font juste une racine pivotante ou des radicelles. Elles auront dans ce cas un axe principal vertical et fructifieront avant de disparaître rapidement. On peut imaginer des projets à courte durée, à objectif simple qui ne demanderont pas de planter profondément les racines du groupe.
Et poursuivre : on peut, pour les grands arbres, observer les cycles de développement, en général, une phase de pousse et une phase de sommeil. Pour les groupes, une phase d'action, et une phase d'analyse de l'action, de ré organisation. c'est parce qu'une branche commence à explorer de nouveaux horizons qu'il faut ré organiser les racines, c'est parce que les racines se ré ancrent plus profondément qu'on peut explorer de nouveaux surplombs. Tout est histoire d'équilibre des forces.
Trop souvent les groupes ne prennent pas le temps de ré organiser leurs racines et sont dans le fourmillement des projets, partie visible de leur action. Prendre le temps de l'analyse, réaliser de bonnes rétrospectives permet au groupe d'apprendre de ses actions, de se ré-organiser et, éventuellement, de continuer à se développer.
Enfin, et pour conclure et vous laisser le loisir de laisser courrir la métaphore. Pensons toujours que l'arbre n'est jamais isolé, il est systématiquement relié à tout un écosystème composé de parasites, alliés, menaces, entraides... C'est ce qui fait de lui un système vivant.
- Pour vos groupes projets, comment travaillez-vous les liens avec les autres espèces ? ou pensez-vous que votre projet est autosuffisant ?
- Comment faites vous forêt, écosystème ? Vos feuilles, résultats, sont-ils compostables, ré-utilisables par les espèces voisines ?
- Votre système est-il perméable, relié, aussi bien au niveau des frondaisons qu'au niveau des racines ?
- Votre ombre est-elle protectrice ou délétère ?
- Votre humus est-il fécond ou stérile ?
- Semez-vous la vie ou plutôt la mort ?
Thématique de la ressource
- Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
Auteur.trice(s) de la ressource
Laurent Marseault
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Cette fiche est elle un brouillon ?
- Non
Méthode GTD (pour Getting Things Done)
Méthode GTD (pour Getting Things Done)
Description de la ressource
La méthode GTD (Getting Things Done) a été exposée par David Allen dans son ouvrage Getting Things Done : The Art of Stress-Free Productivity .
L'objectif de cette méthode d'organisation est de mettre en place un système assez solide et robuste pour se décharger l'esprit des choses à faire et de la culpabilité de ne pas l'avoir fait afin de pouvoir aborder son travail de manière sereine. C'est le même principe que la Pensine qu'utilise le magicien Dumbledore dans Harry Potter : un récipient où il dépose ses pensées et ses souvenirs afin de s'en décharger, en sachant qu'il pourra à tout moment les retrouver. Vous trouverez ci-dessous les principes généraux ainsi que la manière dont je l'utilise mais je vous conseille de vous reporter à l'ouvrage de David Allen si vous souhaitez la mettre en place.
La méthode GTD optimise votre efficacité au travail. Vous comptez sur une méthode éprouvée sans changer de manière significative votre fonctionnement quotidien condamnant l'expérience à l'échec. Il est donc primordial pour vous d'agir en fonction des options que vous avez choisies lors des étapes précédentes: vos priorités, le temps dont vous disposez, votre niveau d'énergie, le contexte dans lequel vous vous trouvez, l'essentiel est de s'en tenir à ton objectif personnel que vous vous êtes fixés et soyez sérieux et régulier dans votre pratique.
1. Le contexte : lieu (je ne peux effectuer cette tâche qu'au bureau) ou personne (je ne peux effectuer cette tâche qu'avec Stéphane) ou outil (je ne peux effectuer cette tâche que si j'ai un ordinateur relié à internet).
2. Le temps disponible : j'ai besoin de tant de temps pour effectuer cette tâche.
3. Énergie disponible : pour effectuer cette tâche je dois absolument être en forme, ou concentré ou bien je peux effectuer cette tâche même si je n'ai plus que 2 neurones de vaillants.
4. Priorité : priorité du projet ou de la tâche.
Mais la priorité n'arrive qu'à la fin, ce n'est pas elle qui détermine la tâche mais c'est elle qui parmi les tâches possibles correspondant au contexte, au temps et à l'énergie disponible, va déterminer laquelle finalement je choisis.
Je ne décide de faire une tâche que si effectivement je peux la faire.
Tout doit arriver dans la boite d'entrée. Pour ma part j'en ai deux : une pour le papier (une bannette en plastique) et une pour l'électronique (ma boite mail). Ensuite, il convient très régulièrement de traiter sa (ses) boite(s) d'entrée] selon un protocole défini. Pour ma part, je le fais une fois par jour.
Quand on la traite, on en prend chaque élément un par un en lui faisant passer des filtres successifs :
Est-ce que l'élément entraîne une action opérationnelle ?
2. C'est un document dont j'aurai besoin plus tard.
Attention : rien ne doit revenir dans la boite d'entrée, tout doit être traité, dans l'ordre où les documents sont. Sinon on repart dans le cercle de la culpabilité avec le document qu'on ne veut pas traiter et qui reste au fond de la boite d'entrée.
Quand la boite d'entrée et vide ou qu'il n'y a plus aucun mail non lu dans la boite : ouf, ça fait du bien !
Allen David, Getting things done: the art of stress-free productivity, 1 vol., New York, Penguin Books, 2001.
Crédit Photos : carlescv sur Flickr - CC By-SA
L'objectif de cette méthode d'organisation est de mettre en place un système assez solide et robuste pour se décharger l'esprit des choses à faire et de la culpabilité de ne pas l'avoir fait afin de pouvoir aborder son travail de manière sereine. C'est le même principe que la Pensine qu'utilise le magicien Dumbledore dans Harry Potter : un récipient où il dépose ses pensées et ses souvenirs afin de s'en décharger, en sachant qu'il pourra à tout moment les retrouver. Vous trouverez ci-dessous les principes généraux ainsi que la manière dont je l'utilise mais je vous conseille de vous reporter à l'ouvrage de David Allen si vous souhaitez la mettre en place.
Lister ses projets et les diviser en tâches opérationnelles
Quand on met en place la méthode GTD la première chose est de faire une liste exhaustive de tous ses projets, des plus triviaux (prendre rendez-vous chez le dentiste) aux plus importants (mettre en place un colloque participatif mondial) et de faire un premier tri entre ceux que l'on va réaliser ou qui sont en cours et ceux que l'on fera un jour peut-être (apprendre l'accordéon). Une fois listés, pour chacun des projets en cours ou à venir, il faut réfléchir à la première petite tâche opérationnelle que l'on peut faire pour le démarrer : "Demander à Laurence le nom de son dentiste", "Lire la fiche sur l'organisation d'événements participatifs dans l'ebook de Cooptic". Il faut ensuite ajouter ces tâches dans la liste des choses à faire. Toutes les tâches dans la liste des choses à faire doivent être opérationnelles et ne doivent pas pouvoir être divisées en sous-tâches. Ainsi plutôt que de noter "Préparer l'AG", il faut noter plutôt : "Préparer un Doodle pour fixer la date de l'AG" ou même "Demander à Laurence le fichier des adhérents" (afin de pouvoir leur envoyer le lien Doodle pour fixer la date de l'AG). "Préparation de l'AG" est un projet, pas une tâche.La méthode GTD optimise votre efficacité au travail. Vous comptez sur une méthode éprouvée sans changer de manière significative votre fonctionnement quotidien condamnant l'expérience à l'échec. Il est donc primordial pour vous d'agir en fonction des options que vous avez choisies lors des étapes précédentes: vos priorités, le temps dont vous disposez, votre niveau d'énergie, le contexte dans lequel vous vous trouvez, l'essentiel est de s'en tenir à ton objectif personnel que vous vous êtes fixés et soyez sérieux et régulier dans votre pratique.
Définir ses priorités en fonction de ce que l'on peut faire
Un des principes de base de cette méthode est de trier et sélectionner les choses à faire en ce demandant : "Quelle action puis-je faire, là maintenant ?". En effet, pour David Allen, ce qui oriente le choix d'une tâche ce sont ses conditions intrinsèques de réalisation, avant toute idée de priorité a priori. Aussi chaque tâche est accompagnée de critères qui permettent de choisir celle que l'on va effectuée, là maintenant, tout de suite :1. Le contexte : lieu (je ne peux effectuer cette tâche qu'au bureau) ou personne (je ne peux effectuer cette tâche qu'avec Stéphane) ou outil (je ne peux effectuer cette tâche que si j'ai un ordinateur relié à internet).
2. Le temps disponible : j'ai besoin de tant de temps pour effectuer cette tâche.
3. Énergie disponible : pour effectuer cette tâche je dois absolument être en forme, ou concentré ou bien je peux effectuer cette tâche même si je n'ai plus que 2 neurones de vaillants.
4. Priorité : priorité du projet ou de la tâche.
Mais la priorité n'arrive qu'à la fin, ce n'est pas elle qui détermine la tâche mais c'est elle qui parmi les tâches possibles correspondant au contexte, au temps et à l'énergie disponible, va déterminer laquelle finalement je choisis.
Je ne décide de faire une tâche que si effectivement je peux la faire.
Mise en oeuvre de la méthode
Ces principes posés, comment ça marche en pratique ?La boite d'entrée
C'est le premier outil de la méthode GTD, une boite d'entrée qui regroupe tout ce qui arrive : les courriers à traiter, l'idée géniale qu'on a eu sous la douche, les documents, les choses à faire noter à l'issue d'une réunion. Pour l'idée géniale qu'on a eu sous la douche ou la chose à ne pas oublier et à laquelle on repense en s'endormant (et pour éviter de se la répéter dans la tête en espérant de ne pas l'oublier au réveil, ce qui n'est pas très favorable à une bonne nuit de sommeil réparatrice), il suffit de la noter immédiatement puis de l'intégrer dès que possible dans sa boite d'entrée pour la traiter plus tard. Cela implique d'avoir près de son lit (ou de sa douche !) un petit carnet et un crayon, un smartphone, un dictaphone, peu importe le moyen technique mais il faut s'organiser pour avoir toujours à proximité de quoi noter : la chose à faire, à acheter ou l'idée géniale.Tout doit arriver dans la boite d'entrée. Pour ma part j'en ai deux : une pour le papier (une bannette en plastique) et une pour l'électronique (ma boite mail). Ensuite, il convient très régulièrement de traiter sa (ses) boite(s) d'entrée] selon un protocole défini. Pour ma part, je le fais une fois par jour.
Traitement de la boîte d'entrée
Dans la boite d'entrée, on entasse au fur et à mesure tout ce qui arrive : l'idée géniale qu'on a eu sous la douche, le compte-rendu de la dernière AG, le ticket de restaurant qu'il faudra se faire rembourser, les factures et même les piles qu'il faut recharger.Quand on la traite, on en prend chaque élément un par un en lui faisant passer des filtres successifs :
Est-ce que l'élément entraîne une action opérationnelle ?
Oui : action opérationnelle
1. Est-ce que je peux traiter l'action en moins de deux minutes ?- Si oui : on le fait (et hop, les piles sont dans le chargeur.
- Si non :
- Si oui : quelle première action opérationnelle dois-je faire pour traiter l'action ?
- Je l'ajoute à ma liste de tâche (en la contextualisant : contexte, durée, énergie, priorité).
- Si c'est une tâche qui implique un jour et une heure précise, je l'ajoute dans mon agenda (pour l'utilisation de l'agenda, voir plus loin).
- si non : je délègue.
Non : pas d'action opérationnelle
1. C'est quelque chose pour un projet futur : je l'ajoute dans ma liste "Un jour peut-être".2. C'est un document dont j'aurai besoin plus tard.
- C'est un document de référence dont j'aurai besoin, je le classe tout de suite dans mes dossiers de référence (ex. catalogue, règlement, etc...).
- C'est un document d'accompagnement pour un projet en cours : je le range dans le dossier projet en cours correspondant (ex. formulaire de demande de subvention, article qui servira dans une formation que l'on est en train de construire). Souvent cela s'accompagne d'une tâche à faire. Ainsi je note dans ma liste de tâche "Rechercher une copie de la déclaration de l'association en Préfecture pour la demande de subvention" et je classe le formulaire dans le dossier "En cours : demandes de subventions".
Attention : rien ne doit revenir dans la boite d'entrée, tout doit être traité, dans l'ordre où les documents sont. Sinon on repart dans le cercle de la culpabilité avec le document qu'on ne veut pas traiter et qui reste au fond de la boite d'entrée.
Quand la boite d'entrée et vide ou qu'il n'y a plus aucun mail non lu dans la boite : ouf, ça fait du bien !
L'agenda
Dans la méthode GTD, l'agenda est sacralisé et ne doit servir que pour ce qui a effectivement et réellement une date et un horaire : une réunion, un train. Il ne doit pas servir de liste de tâche bis. En effet, la décision de se lancer dans une tâche ne dépends pas d'un moment donné, prévu en amont : "Mercredi, je m'attaque au bilan moral" mais du contexte. Il est fort à parier que le mercredi prévu, votre collègue restera en fait à la maison car son fils est malade et que cela soit vous qui deviez répondre au téléphone toute la journée. Le seul résultat étant que le mercredi soir, la seule chose que vous reteniez, plutôt que la satisfaction d'une journée bien remplie, c'est "Et m...., je n'ai pas écrit le rapport moral". Après rien ne vous interdit de créer le contexte favorable à l'exécution des tâches prioritaires et de vous réserver des journées où vous refusez toutes les réunions afin d'avoir du temps pour faire des actions demandant de la concentration.Les dossiers
Les dossiers, qu'ils soient sous forme papier ou numérique sont de deux sortes, ceux qui se référent à des projets en cours et qui comportent les documents d'accompagnement du projet (compte-rendu de réunion, etc...) et ceux qui permettent de classer les documents de référence. David Allen propose de créer un dossier pour chaque projet, aussi petit qu'il soit même s'il ne comporte jamais qu'une feuille plutôt que d'avoir un système de dossiers et de sous-dossiers. On peut imaginer de préfixer tous ses dossiers pour les distinguer facilement (pour ma part, tous les dossiers sur des projets en cours commencent par EC - et tous mes dossiers avec les documents de référence commencent par RPro - ).Actualisation
Régulièrement, il faut relire sa liste de projet pour faire le point sur les projet terminés mais aussi pour voir s'il y a de nouvelles tâches. C'est l'occasion de ranger les dossiers des projets en cours qui sont terminés. Les documents opérationnels seront supprimés et certains documents d'accompagnement pour intégrer les références générales. C'est aussi le moment de relire la liste des projets que l'on fera "Un jour peut-être" afin de vérifier si ce n'est pas le moment !Allen David, Getting things done: the art of stress-free productivity, 1 vol., New York, Penguin Books, 2001.
Crédit Photos : carlescv sur Flickr - CC By-SA
Thématique de la ressource
- Organisation et gestion du temps
Auteur.trice(s) de la ressource
Hélène Laxenaire
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Cette fiche est elle un brouillon ?
- Non
Miroir du groupe
Miroir du groupe
Description de la ressource
Mettre en place des processus pour que le groupe se représente collectivement
Rendre le groupe visible au groupe est un étape fondamentale pour engager la coopération entre les membres. C'est le concept d'"holoptisme", décrit par Jean-François Noubel.
On peut utiliser différentes techniques et outils :
Rendre le groupe visible au groupe est un étape fondamentale pour engager la coopération entre les membres. C'est le concept d'"holoptisme", décrit par Jean-François Noubel.
On peut utiliser différentes techniques et outils :
- Cartographier les membres : pour représenter la communauté et qu'elle prenne corps, qu'elle soit moins virtuelle en prenant une dimension géographique.
- Réaliser un inventaire des compétences (en identifiant le point fort de chacun et en le mettant en évidence sur une carte heuristique, par exemple), de ce que l'on est prêt à partager (quelles sont les ressources des membres du groupe qu'ils peuvent partager avec les autres membres ?)
- Partager les problèmes et points de blocages des uns et des autres, ce en quoi les autres peuvent m'aider.
Thématique de la ressource
- Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
Auteur.trice(s) de la ressource
Outils-réseaux
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Cette fiche est elle un brouillon ?
- Non
Notions liées à l'hébergement internet
Notions liées à l'hébergement internet
Description de la ressource
Ce tableau est disponible en version .odt pré remplie et assortie de colonnes pour y insrire les noms et coordonnées des contacts correspondant à chacune des fonctions : ICI.
Fonction | Description | Correspondance technique |
Être visible (avoir un nom) | Pour avoir un nom sur internet, il faut louer (on dit souvent "acheter" mais il s'agit effectivement d'une location) un nom de domaine (ex. : interpole.xyz). Cela permet d'avoir une adresse web ou des adresses mails à son nom. | Nom de domaine |
Avoir un espace web | Un serveur web est un ordinateur, a priori, perpétuellement en fonctionnement et connecté à internet. À moins de disposer soi-même d'un tel serveur, si on veut un site web, il faut en louer l'utilisation. La location se fait auprès d'un hébergeur. Elle concerne un serveur dans son intégralité, on parle alors de serveur dédié, ou une « portion » seulement de serveur, c'est à dire, un certain quota d'espace disque, et d'utilisation du serveur (mémoire, CPU), on parle alors de serveur mutualisé. | Hébergement |
Être trouvé | Quand on loue un nom de domaine et un hébergement, il faut faire en sorte qu'en cherchant le nom de domaine on arrive sur l'hébergement. Cette fonction est prise en charge par les DNS ou serveur de nom de domaine (domain name server). Au passage, l'adresse réelle (pour les ordinateurs) de l'hébergement est ce qu'on appelle une adresse IP (de la forme : 255.255.255.255). Le DNS traduit l'adresse « humaine » (le nom de domaine) en adresse IP. | DNS (serveur de nom de domaine) |
Communiquer (avoir un site) | Un site consiste en des programmes qui fonctionnent sur un espace web. Il en existe de nombreux, YesWiki ou WordPress sont des exemples. | YesWiki, WordPress, etc. |
Converser (avoir une/des adresses mail) | Avoir des mails associés à son nom de domaine est un service loué à l'hébergeur. Ce service nécessite nécessairement la mise en place par l'hébergeur d'un hébergement, même s'il n'y donne pas l'accès (notamment lorsqu'on ne fait héberger que ses adresses mail). | Adresse mail |
Maintenir le site | Certains sites webs, du fait des programmes qu'il utilisent, sont très complexes à maintenir. On peut alors recourir aux services d'une entreprise qui assurera cette maintenance et la mise à jour des différentes informations. | Prestataire de maintenance de site |
Ce tableau est disponible en version .odt pré remplie et assortie de colonnes pour y insrire les noms et coordonnées des contacts correspondant à chacune des fonctions : ICI.
Thématique de la ressource
- Autre
Auteur.trice(s) de la ressource
Sylvain Boyer
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Cette fiche est elle un brouillon ?
- Non
Notions liées au fonctionnement général d'internet
Notions liées au fonctionnement général d'internet
Description de la ressource
Sur le schéma, chaque petit rectangle bleu représente un ordinateur. Et les traits noirs représentent les liens entre les ordinateurs. L’ensemble de ces liens constitue le réseau. Et le tout, le réseau et les ordinateurs, constitue internet.
Dans ce réseau, chaque ordinateur n’est pas connecté directement à tous les autres. Cela peut être pour des raisons géographiques, historiques et tout simplement de coût.
Ce rôle de fournisseur d’accès internet est aujourd’hui souvent tenu par votre prestataire d’abonnement internet (box, mais aussi téléphonie mobile). Quand vous vous abonnez à un forfait téléphonique 4G (par exemple), vous contractez, entre autres, une prestation auprès de votre opérateur téléphonique pour la fourniture d’un accès à internet.
Voir la notion de neutralité du réseau.
La notion de page est similaire à celle qu’on a avec le papier (encore que, sur les réseaux sociaux, les pages soient tellement longues qu’il est parfois difficile d’en voir le bout).
La notion de domaine fait référence aux noms des sites. Par exemple dans « ferme.yeswiki.net »,
Pour illustrer, l’adresse IP de ferme.yeswiki.net est 148.251.193.156.
Tous les ordinateurs présents sur le réseau ont une telle adresse. Nous avons parlé du fournisseur d’accès à internet. C’est lui qui attribue à votre ordinateur ou votre ordiphone une adresse IP lorsque celui-ci se connecte à internet.
Ces annuaires sont tenus par des ordinateurs appelés serveurs de nom de domaine (domain name server en anglais, d’où l’accronyme DNS) dont le rôle est de maintenir ces annuaires à jour et de répondre aux sollicitations des autres ordinateurs qui recherchent l’adresse IP correspondant à une URL.
Sur le schéma, le DNS est symbolisé par le rectangle ocre.
Lorsque je saisis « quincaillere.org » sur mon ordinateur, mon fournisseur d’accès à internet contacte un DNS et lui demande à quelle adresse IP correspond « quincaillere.org ».
Celui-ci lui répond en lui donnant l’adresse IP correspondante (208.2.149.198 dans notre exemple). Avec cette information, mon ordinateur peut contacter quincaillere.org.
Ce chemin, compte tenu du degré d’occupation des différentes lignes ou des différents ordinateurs, n’est pas forcément le plus court (cf. figure).
De plus, cette route peut évoluer d’une communication entre les deux ordinateurs à l’autre.
Cette application peut me permettre d’aller sur n’importe quel site internet (on parle alors de navigateur internet : Firefox, Iceweasel, Safari, Internet Explorer, Edge, Chrome, etc.).
Il existe aussi des applications offrant une navigation beaucoup plus restreinte puisque ne permettant d’aller que sur un site (ex : l’application android de la SNCF ou de votre banque, les applications Facebook, twitter, telegram, etc.).
Le navigateur, une fois la communication établie avec le site désiré, travaille avec des fichiers (ceux qui ont transités sur le réseau) pour afficher les informations sur votre écran. Il s’agit de la page, au format HTML, d’images, de vidéos, de feuilles de styles qui permettent de mettre très finement en page en fonction de votre machine.
Le navigateur peut aussi stocker des informations pour le compte du site visité (par exemple, à quel moment vous vous êtes identifié sur votre wiki et avec quel nom d’utilisateur). Ces informations sont enregistrées par le navigateur lui-même sur votre ordinateur sous la forme de tous petits fichiers texte qu’on appelle des cookies. C’est donc bien votre navigateur, sur votre machine qui crée ces cookies.
Sur cet ordinateur,
Remarques préliminaires
- Les explications qui suivent sont imparfaites en ce qu’elles constituent souvent des approximations. Elles permettent cependant de comprendre les grandes lignes du fonctionnement technique d’internet.
- On parle ci-après d’ordinateur utilisé pour ce connecter à internet, dans ce contexte, ce vocable recouvre aussi bien les ordinateurs à proprement parler que les téléphones et autres objets connectés à internet.
Réseau
Techniquement, internet est un ensemble d’ordinateurs qui sont reliés et communiquent entre eux via un réseau.Sur le schéma, chaque petit rectangle bleu représente un ordinateur. Et les traits noirs représentent les liens entre les ordinateurs. L’ensemble de ces liens constitue le réseau. Et le tout, le réseau et les ordinateurs, constitue internet.
Dans ce réseau, chaque ordinateur n’est pas connecté directement à tous les autres. Cela peut être pour des raisons géographiques, historiques et tout simplement de coût.
Connexion au réseau
Un ordinateur ou un téléphone n’est pas forcément connecté à internet. Pour se connecter, il doit passer par ce qu’on appelle un fournisseur d’accès internet (FAI ou ISP, pour les anglophones, pour Internet service provider).Ce rôle de fournisseur d’accès internet est aujourd’hui souvent tenu par votre prestataire d’abonnement internet (box, mais aussi téléphonie mobile). Quand vous vous abonnez à un forfait téléphonique 4G (par exemple), vous contractez, entre autres, une prestation auprès de votre opérateur téléphonique pour la fourniture d’un accès à internet.
Voir la notion de neutralité du réseau.
Site
Un site internet est un ensemble de pages reliées entre elles et figurant sur le même domaine. Par exemple : quincaillere.org/FormationYesWiki, oui.sncf, Youtube, Rumble, Facebook, Twitter, Telegram, etc.La notion de page est similaire à celle qu’on a avec le papier (encore que, sur les réseaux sociaux, les pages soient tellement longues qu’il est parfois difficile d’en voir le bout).
La notion de domaine fait référence aux noms des sites. Par exemple dans « ferme.yeswiki.net »,
- « yeswiki.net » est le nom de domaine,
- « net » est l’extension du domaine,
- et « ferme » est un sous-domaine de « ferme.yeswiki.net ».
Les adresses
Les êtres humains utilisent des mots pour nommer leurs sites. Dans « ferme.yeswiki.net », on trouve un mot à chaque étage :- « net » (qui signifie réseau en anglais) regroupe théoriquement tous les domaines ayant traits aux réseaux informatiques ;
- « yeswiki » qui, en l’occurrence, est un magnifique outil ;
- « ferme » pour désigner une ferme à wikis (allez voir si vous ne savez pas ce que c’est).
Pour illustrer, l’adresse IP de ferme.yeswiki.net est 148.251.193.156.
Tous les ordinateurs présents sur le réseau ont une telle adresse. Nous avons parlé du fournisseur d’accès à internet. C’est lui qui attribue à votre ordinateur ou votre ordiphone une adresse IP lorsque celui-ci se connecte à internet.
Les DNS
Il existe des sortes d’annuaires qui permettent aux ordinateurs de trouver l’adresse IP (nécessaire pour eux) correspondant à une URL, telle que vous la saisissez, vous, dans la barre d’adresse de votre navigateur.Ces annuaires sont tenus par des ordinateurs appelés serveurs de nom de domaine (domain name server en anglais, d’où l’accronyme DNS) dont le rôle est de maintenir ces annuaires à jour et de répondre aux sollicitations des autres ordinateurs qui recherchent l’adresse IP correspondant à une URL.
Sur le schéma, le DNS est symbolisé par le rectangle ocre.
Lorsque je saisis « quincaillere.org » sur mon ordinateur, mon fournisseur d’accès à internet contacte un DNS et lui demande à quelle adresse IP correspond « quincaillere.org ».
Celui-ci lui répond en lui donnant l’adresse IP correspondante (208.2.149.198 dans notre exemple). Avec cette information, mon ordinateur peut contacter quincaillere.org.
Routes
Sur ce réseau, lorsqu’un ordinateur a besoin de communiquer avec un autre ordinateur avec lequel il n’est pas directement en lien, il cherche le chemin le plus rapide pour entrer en contact.Ce chemin, compte tenu du degré d’occupation des différentes lignes ou des différents ordinateurs, n’est pas forcément le plus court (cf. figure).
De plus, cette route peut évoluer d’une communication entre les deux ordinateurs à l’autre.
Données
Les informations qui circulent entre les ordinateurs sont des instructions (un ordinateur demande à voir, par exemple, la page https://quincaillere.org/FormationYesWiki/?PagePrincipale) ou des fichiers (images, page internet en elle-même, etc.).Navigateur
Lorsque je vais sur un site sur internet, j’utilise sur mon ordinateur, une application (on pourrait aussi utiliser les mots « logiciel » ou « programme »).Cette application peut me permettre d’aller sur n’importe quel site internet (on parle alors de navigateur internet : Firefox, Iceweasel, Safari, Internet Explorer, Edge, Chrome, etc.).
Il existe aussi des applications offrant une navigation beaucoup plus restreinte puisque ne permettant d’aller que sur un site (ex : l’application android de la SNCF ou de votre banque, les applications Facebook, twitter, telegram, etc.).
Le navigateur, une fois la communication établie avec le site désiré, travaille avec des fichiers (ceux qui ont transités sur le réseau) pour afficher les informations sur votre écran. Il s’agit de la page, au format HTML, d’images, de vidéos, de feuilles de styles qui permettent de mettre très finement en page en fonction de votre machine.
Le navigateur peut aussi stocker des informations pour le compte du site visité (par exemple, à quel moment vous vous êtes identifié sur votre wiki et avec quel nom d’utilisateur). Ces informations sont enregistrées par le navigateur lui-même sur votre ordinateur sous la forme de tous petits fichiers texte qu’on appelle des cookies. C’est donc bien votre navigateur, sur votre machine qui crée ces cookies.
Serveur internet
Pour schématiser, un serveur internet est un ordinateur.Sur cet ordinateur,
- une application (le serveur web proprement dit) s’occupe de répondre aux demandes des autres ordinateurs sur internet (demande de pages),
- une autre application (qu’on appelle base de données) est spécialisée dans le stockage et la recherche d’informations,
- et une troisième fabrique, en partie à partir des informations de la base de données, les pages qu’elle met à disposition du serveur web (le première application) pour qu’il les envoie en réponse aux demandes reçues via internet.
Thématique de la ressource
- Autre
Auteur.trice(s) de la ressource
Sylvain Boyer
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Cette fiche est elle un brouillon ?
- Non
Notions liées au fonctionnement technique du mail
Notions liées au fonctionnement technique du mail
Description de la ressource
Si un correspondant, dont l’adresse mail est hébergée sur un autre serveur de mails, vous écrit, le mail en question transite cette fois entre vos deux serveurs de messagerie, en passant par divers ordinateurs intermédiaires qui le retransmettent ensuite.
Quelques remarques :
Soit on utilise son navigateur internet soit on utilise une application spécifique qu’on appelle un client de messagerie.
Dans le cas du client de messagerie, il s’agit d’une application qu’on doit installer sur son ordinateur (ou qui y est déjà, par ex : gmail sur Android ou mails sur Windows).
Cette application se connecte au compte de messagerie correspondant à votre adresse sur le serveur de messagerie. Elle se synchronise avec le serveur, affiche les messages reçus et permet d’en écrire et envoyer. Elle permet souvent de stocker des mails sur le disque de votre ordinateur, évitant ainsi de les conserver sur le serveur.
Que ce soit sur PC ou android, on trouve des clients de messagerie libres : par exemple Tunderbird sur PC ou Fairmail sur Android.
Dans le cas de la consultation des mails au moyen du navigateur internet, on utilise le navigateur pour se rendre sur une page internet. Cette page internet est fabriquée au fur et à mesure de votre navigation et fonction de l’état de la messagerie et de vos actions de consultation. Tout se passe donc sur internet.
Le trajet des mails
Pour lire ou envoyer des mails, on se connecte à un serveur de messagerie qui est sur internet. Les mails circulent entre mon ordinateur et le serveur de mails. Selon les configurations, cette circulation se fait de manière cryptée ou non.Si un correspondant, dont l’adresse mail est hébergée sur un autre serveur de mails, vous écrit, le mail en question transite cette fois entre vos deux serveurs de messagerie, en passant par divers ordinateurs intermédiaires qui le retransmettent ensuite.
Quelques remarques :
- chacun des ordinateurs intermédiaires stocke les mails qu’il traite pour une durée plus ou moins longue ;
- même s’il est habituel que les mails voyagent très rapidement, il n’y a aucune contrainte, dans le protocole qui régit leur transport, qui régisse la vitesse de ce transfert ;
- à moins de prendre des mesures spéciales, rien ne garantit que le transit ou le stockage des mails soit fait de manière cryptée.
La consultation des mails
Il existe deux manières de consulter ses mails.Soit on utilise son navigateur internet soit on utilise une application spécifique qu’on appelle un client de messagerie.
Dans le cas du client de messagerie, il s’agit d’une application qu’on doit installer sur son ordinateur (ou qui y est déjà, par ex : gmail sur Android ou mails sur Windows).
Cette application se connecte au compte de messagerie correspondant à votre adresse sur le serveur de messagerie. Elle se synchronise avec le serveur, affiche les messages reçus et permet d’en écrire et envoyer. Elle permet souvent de stocker des mails sur le disque de votre ordinateur, évitant ainsi de les conserver sur le serveur.
Que ce soit sur PC ou android, on trouve des clients de messagerie libres : par exemple Tunderbird sur PC ou Fairmail sur Android.
Dans le cas de la consultation des mails au moyen du navigateur internet, on utilise le navigateur pour se rendre sur une page internet. Cette page internet est fabriquée au fur et à mesure de votre navigation et fonction de l’état de la messagerie et de vos actions de consultation. Tout se passe donc sur internet.
Thématique de la ressource
- Autre
Auteur.trice(s) de la ressource
Sylvain Boyer
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Cette fiche est elle un brouillon ?
- Non
Partager et protéger ses contenus avec une licence libre
Partager et protéger ses contenus avec une licence libre
Description de la ressource
Vous souhaitez les partager librement et sincèrement, afin qu'ils puissent être réutilisés ET que vous soyez reconnu.e comme auteur.e.
Vous voulez faciliter la production collective, l'amélioration des contenus par une communauté avec des règles claires et partagées...
Cette vidéo est faite pour vous !
Les licences libres sont des outils juridiques inventés avec le développement d'internet qui s'inscrivent dans la philosophie des communs.
L'objectif est de rendre les projets réutilisables -on dit aussi compostables : si jamais un auteur disparait, il est assuré que ce qu'il a produit puisse être partagé-
Et aussi et de garantir que nos productions soient interopérables entre elles : c'est à dire qu'on puisse agréger des morceaux d'oeuvres ou connaissances pour les améliorer...
Disons le dès maintenant, LE PLUS COMPLIQUE N'EST PAS DE CHOISIR LA BONNE LICENCE MAIS D'ACCEPTER DE PARTAGER SES PRODUCTIONS....
Pour comprendre comment utiliser les licences libres, voici quelques questions que nous avons identifiées comme récurrentes...
Si je veux partager ce que je produis (vidéo, texte...), je mets sur internet et c'est tout?
Il existe de nombreuses licences libres. Pour les les textes, photos et vidos, la licence Creative commons est très largement utilisée. Nous vous expliquerons comment faire concrètement à la fin de la vidéo...
Copier consiste à reproduire la "création" initiale d'un auteur. Dans le cas de la copie, l'auteur initial conserve la jouissance de ce qu'il a produit...
Partager de la connaissance n'enlève rien à son auteur : c'est la distinction entre les biens dits "non rivaux" (un mp3 peut être téléchargé et écouté par des millions de gens, au même moment).et les biens dit rivaux, à savoir un bien dont la consommation par une personne empêche la consommation par d’autres (par exemple une pomme ne peut être mangée qu’une seule fois, généralement par une seule personne).
Et si on utilise mon oeuvre dans un contexte qui ne me va pas ?
>Si jamais des militants neo nazis suprémacistes sans humour utilisaient vos contenus et que ça vous irritait un peu... Vous pourriez utiliser votre droit moral pour faire cesser le partage.
>Le reste de la liste des usages commerciaux est TRES long, et celles des usages non commerciaux réduites à peau de chagrin
Pour assurer la diffusion de la connaissance sans entrave, et potentiellement à grande échelle, il est donc préconisé d'utiliser des licences libres, qui permettent un usage commercial. Comme le fait par exemple wikipédia.
Mais alors on va réutiliser tout mon travail ???
Mais absolument, c'est bien l'idée ! Et vous pourrez réutiliser celui des autres!
Internet est une machine à copier, récupérer, et diffuser !
Si vous publiez des oeuvres , c'est pour qu'elles soient vues, visibles, citées... peut-être même pour qu'un jour d'autres puissent améliorer ce que vous aurez produit ?
La finesse réside dans la réciprocité des licences libres
Isaac Newton -le gars avec une perruque qui a énoncé la théorie de la gravitation universelle et inventé le téléscope -disait « Si je vois plus loin, c’est parce que je suis debout, sur les épaules de géants »
Les inventions se sont faites par agrégation des trouvailles, inventions, échanges entre groupes, civilisations et individus.... Si l'Europe a pu découvrir l'existence des Amériques à la Renaissance c'est parce qu'au cours de l'Histoire, l'Egypte antique a inventé les premiers bateaux à voile, la Chine ancienne la boussole, et le Portugal l'astrolabe nautique. Si chaque civilisation avait dû tout réinventer de 0 ou payer des brevets extrêmement chers, il est fort probable que nombres d'inventions dont l'ordinateur, ou internet que vous utilisez n'existeraient pas aujourd'hui...
Et si jamais des gens se font de l'argent avec ce que j'ai produit?
Ici, de notre point de vue, plusieurs réponses sont possibles.
La première et la plus provocatrice serait : Tant mieux pour eux ! Si des organisations gagnent de l'argent avec ce que vous produisez, et que cela vous irrite, peut être faudrait-il aller y voir de plus près...
Comment je peux vérifier que ce que je produis n'est pas utilisé dans un contexte qui ne me va pas?
Si vous voulez savoir qui utilise vos productions, et comment, vous pouvez utiliser plusieurs méthodes :
Les plus connues :
Alons sur la page creativecommons.org slash choose (ça veut dire choisir en français)
https://creativecommons.org/choose/?lang=fr
Et là on choisit les usages que l'on veut faire de son oeuvre
Incrustation image
*Caractéristiques de la licence
Vos choix sur ce panneau vont mettre à jour les autres panneaux sur cette page
*Vous souhaitez autoriser le partage des adaptations de votre Oeuvre ?
*Autorisez-vous les utilisations commerciales de votre œuvre ?
Cela génère un logo creative commons adapté et un lien vers la licence que l'on appose sur son contenu, si possible en explicitant en français ce que les autres peuvent faire avec les oeuvres, données...
Un grand merci à toutes celle et ceux qui ont défriché ces sujets avant et avec nous :
Et pour conclure, cette vidéo étant sous licence CCbySA, vous pouvez la diffuser, la revendre, l'utiliser dans des cours, à condition d'en citer les auteurs : Audrey Auriault, Laurent Marsault et Colibris et de la repartager dans les mêmes conditions...
Références
Retranscription de la vidéo
Vous produisez des contenus que vous publiez sur internet - des articles, des photos, des bases de données...Vous souhaitez les partager librement et sincèrement, afin qu'ils puissent être réutilisés ET que vous soyez reconnu.e comme auteur.e.
Vous voulez faciliter la production collective, l'amélioration des contenus par une communauté avec des règles claires et partagées...
Cette vidéo est faite pour vous !
Coopération et licences libres
Derrière l'idée de coopération, affleure celle de faire oeuvre commune : pouvoir partager des contenus, produits seul ou à plusieurs, sans se les faire "piller".Les licences libres sont des outils juridiques inventés avec le développement d'internet qui s'inscrivent dans la philosophie des communs.
L'objectif est de rendre les projets réutilisables -on dit aussi compostables : si jamais un auteur disparait, il est assuré que ce qu'il a produit puisse être partagé-
Et aussi et de garantir que nos productions soient interopérables entre elles : c'est à dire qu'on puisse agréger des morceaux d'oeuvres ou connaissances pour les améliorer...
Utiliser les licences libres c'est compliqué ?
Les LICENCES libres sont un outils, elles NE SONT QUE LA TRADUCTION JURIDIQUE D'UNE POSTURE ET INTENTION : CELLE DU PARTAGE LIBRE ET SINCERE;Disons le dès maintenant, LE PLUS COMPLIQUE N'EST PAS DE CHOISIR LA BONNE LICENCE MAIS D'ACCEPTER DE PARTAGER SES PRODUCTIONS....
- CAR TOUT PETIT, l'école et un bon paquet de normes sociales NOUS INCITENT A LA COMPETITION PLUS QU'A LA COOPERATION : copier c'est maaaaaaaal, tu dois y arriver toute seule.....
Pour comprendre comment utiliser les licences libres, voici quelques questions que nous avons identifiées comme récurrentes...
Si je veux partager ce que je produis (vidéo, texte...), je mets sur internet et c'est tout?
Faisons un court rappel juridique.
En France, ce qui régit l'utilisation des oeuvres est le droit d'auteur, que l'on peut schématiquement scinder en 2 parties- * Le droit moral : celui là est incessible, c'est à dire auquel on ne peut renoncer, nous y reviendrons
- * Les droits patrimoniaux : que l'on peut céder. Ce sont ces droits patrimoniaux qui sont partagés dans le cas des licences libres.
- * En l'absence de toute mention sur votre site, le droit d'auteur s'applique par défaut. Ainsi, toute personne souhaitant ré-utiliser un article, une photo, vidéo... de votre site web devra vous en demander l'autorisation par avance.
- * Etudier l'oeuvre
- * Ré-utiliser l'oeuvre y compris à des fins commerciales
- * Eventuellement de modifier l'oeuvre. Il s'agit d'un choix choix à faire et à expliciter
- * En tant que createur de l'oeuvre vous devez :
- * Signer votre oeuvre pour en devenir l'auteur
- * Dire explicitement sous quelle licence vous publiez votre oeuvre
- * Pour ceux qui seraient amenés à réutiliser votre production publiée sous licence libre, il faut :
- * Citer l'auteur ou les co-auteurs initiaux
- * mentionner la licence de partage
- * ré-appliquer la même licence. On parle alors de viralité de la licence. C'est ce mécanisme qui permet de créer des communs de la connaissance et empêche la re-privatisation des créations.
Il existe de nombreuses licences libres. Pour les les textes, photos et vidos, la licence Creative commons est très largement utilisée. Nous vous expliquerons comment faire concrètement à la fin de la vidéo...
Mais... copier, c'est voler ?
en tout cas copier, c'est l'essence de la vie ;-) on est tous nés d'une copie d'adn ! et c'est pareil pour tout le vivant...- * Voler est issu du verbe dérober : D'après le Littér "Enlever par larcin, prendre furtivement ce qui appartient à autrui"
- * Copier : Reproduire par écrit / Reproduire par une imitation exacte. source Wikitionnary
Copier consiste à reproduire la "création" initiale d'un auteur. Dans le cas de la copie, l'auteur initial conserve la jouissance de ce qu'il a produit...
Partager de la connaissance n'enlève rien à son auteur : c'est la distinction entre les biens dits "non rivaux" (un mp3 peut être téléchargé et écouté par des millions de gens, au même moment).et les biens dit rivaux, à savoir un bien dont la consommation par une personne empêche la consommation par d’autres (par exemple une pomme ne peut être mangée qu’une seule fois, généralement par une seule personne).
Et si on utilise mon oeuvre dans un contexte qui ne me va pas ?
- * Nous l'avons vu tout à l'heure, le droit d'auteur est constitué de deux types de droits : du droit moral et droits patrimoniaux .
- * Si les licences libres permettent de partager les drois patrimoniaux, le droit moral est lui incessible.
>Si jamais des militants neo nazis suprémacistes sans humour utilisaient vos contenus et que ça vous irritait un peu... Vous pourriez utiliser votre droit moral pour faire cesser le partage.
- * Mais soyons réaliste : les cas sont rares, et la probabilité d'un partage positif qui améliore la connaissance humaine largement supérieur... Ici aussi, travailler sur nos peurs n'est pas inutile !
Je veux bien partager mais pas à des fins commerciales
Les licences libres rendent obligatoires un usage commercial.
Pourquoi?
Parce que les usages dits Non Commerciaux sont aujourd'hui extrêments réduits, et sujets à grande contestation.
Comme le détaille Paul Klimpel dans un document de Wikimedia intitulé : "Pourquoi la clause non commerciale ne répond pas à vos besoins", les clauses qui empêche les usages commerciaux rendent également impossible leur réutilisation dans des contextes tels que :
- * les journaux
- * les écoles, universités ou centre de formation qui ne seraient pas financés uniquement par les fonds publics (ce qui est de plus en plus le cas au regard de la baisse des dotations publiques : les universités sont co-financés par des partanariats avec le privé, l'ecole avec les coopératives scolaires...)
>Le reste de la liste des usages commerciaux est TRES long, et celles des usages non commerciaux réduites à peau de chagrin
Pour assurer la diffusion de la connaissance sans entrave, et potentiellement à grande échelle, il est donc préconisé d'utiliser des licences libres, qui permettent un usage commercial. Comme le fait par exemple wikipédia.Mais alors on va réutiliser tout mon travail ???
Mais absolument, c'est bien l'idée ! Et vous pourrez réutiliser celui des autres!
Internet est une machine à copier, récupérer, et diffuser !
Si vous publiez des oeuvres , c'est pour qu'elles soient vues, visibles, citées... peut-être même pour qu'un jour d'autres puissent améliorer ce que vous aurez produit ?
La finesse réside dans la réciprocité des licences libres
- * Vous publiez des contenus sous licences libres
- * D'autres humains peuvent récupérer ce contenus et le repubier mais en vous citant, en citant la licence libre choisie, et en la republiant sous la même licence (pas de re-privatisation possible de l'oeuvre)
Isaac Newton -le gars avec une perruque qui a énoncé la théorie de la gravitation universelle et inventé le téléscope -disait « Si je vois plus loin, c’est parce que je suis debout, sur les épaules de géants »
Les inventions se sont faites par agrégation des trouvailles, inventions, échanges entre groupes, civilisations et individus.... Si l'Europe a pu découvrir l'existence des Amériques à la Renaissance c'est parce qu'au cours de l'Histoire, l'Egypte antique a inventé les premiers bateaux à voile, la Chine ancienne la boussole, et le Portugal l'astrolabe nautique. Si chaque civilisation avait dû tout réinventer de 0 ou payer des brevets extrêmement chers, il est fort probable que nombres d'inventions dont l'ordinateur, ou internet que vous utilisez n'existeraient pas aujourd'hui...
Et si jamais des gens se font de l'argent avec ce que j'ai produit?
Ici, de notre point de vue, plusieurs réponses sont possibles.
La première et la plus provocatrice serait : Tant mieux pour eux ! Si des organisations gagnent de l'argent avec ce que vous produisez, et que cela vous irrite, peut être faudrait-il aller y voir de plus près...
- * Est-ce que cela m'énerve parce que d'autres ont réussi à valoriser financièrement ce que moi je n'ai pas réussi à vendre... Peut-être ne suis-pas un expert marketing... Et peut-être qu'une alliance serait envisageable avec un travail sur la réciprocité et la rétribution : pour continuer à alimenter les contenus, il est possible de passer un accord financier avec ceux qui eux savent vendre (ex de wikipédia et google?)....
- * Est-ce que cela m'ulcère parce que certains profitent, sont des passagers cladestins et prennent sans contribuer. Ici, une petit analyses des ecosystèmes vivants nous dit que les parasites font partie du système... Ils font même travailler nos systèmes, nos limites, nos manques... Ici encore, ne serait-ce pas l'occasion de travailler sur ce qui me met tant en colère...? On peut utiliser le jeu des 5 pourquoi pour essayer de remonter à la racine....
- * Enfin, sachez que parfois des gens très bien intentionnés utilisent les contenus mal à propos... par simple ignorance. Commencer par expliciter, faire de la pédagogie... est souvent nécessaire pour passer du parasite, à la symbiose, et acculturer nos organisations au partage sincère...
On va modifier mon oeuvre ?
Voilà une question plus épineuse à nos yeux ...- * Les licences libres permette de choisir et notamment le fait d'autoriser ou non la modification
- * Vous apparaissez comme auteur de l'oeuvre initiale et comme co-auteur de l'oeuvre si un 2 e humain a amélioré ou modifié ce contenu
- * Votre droit moral s'applique toujours : si vous réfutez l'usage fait de votre oeuvre initiale, vous pouvez faire jouer votre droit moral et cesser son partage
- * Si vraiment vous ne voulez pas qu'on le modifie (par exemple dans le cas de production scientifiques, de travaux universitaires...) , vous pouvez interdire la modification du contenu, ou faire evoluer cette clause dans le temps
Comment je peux vérifier que ce que je produis n'est pas utilisé dans un contexte qui ne me va pas?
Si vous voulez savoir qui utilise vos productions, et comment, vous pouvez utiliser plusieurs méthodes :
- * Des outils qui scannent le web pour vous et font un rapport régulier : les alertes google Attention, nous venons de citer un outils qui n'est pas libre (inscrustation whooooooo)
- * La force du réseau : quand tu partages tu es dans un collectif, et là la magie opère... Tu passe de "mon commun" à "notre commun" et donc a priri un ensemble de personnes contributrices vont se sentir co-garantes de l'usage de la ressource commune...
- * Si on trahit, est-ce que c'est grave ?
- * La encore, la réponse est à nuancer...
- * oui si les contenus sont re-privatisés, ou utilisés par des acteurs visibles
- * pas tant que ça s'il s'agit d'individus isolés
- * Dans tous les cas, un rappel à la loi n'est pas inutile...
CONCRETEMENT, QUELLES LICENCES CHOISIR ?
Il en existe beaucoup. et doivent être adaptées au type d'oeuvreLes plus connues :
- Creative Commons pour les textes et les photos.
- ODBL pour les base de données
- Art libre pour les oeuvres artistiques...
ET COMMENT ON FAIT?
On va zoomer ici sur les cas les plus répandus sur internet et celui de la licence creative commons.Alons sur la page creativecommons.org slash choose (ça veut dire choisir en français)
https://creativecommons.org/choose/?lang=fr
Et là on choisit les usages que l'on veut faire de son oeuvre
Incrustation image
*Caractéristiques de la licence
Vos choix sur ce panneau vont mettre à jour les autres panneaux sur cette page
*Vous souhaitez autoriser le partage des adaptations de votre Oeuvre ?
- * Oui
- * Non
- * Oui, sous condition de partage dans les mêmes conditions.
*Autorisez-vous les utilisations commerciales de votre œuvre ?
- * Oui
- * Non
Cela génère un logo creative commons adapté et un lien vers la licence que l'on appose sur son contenu, si possible en explicitant en français ce que les autres peuvent faire avec les oeuvres, données...
Un grand merci à toutes celle et ceux qui ont défriché ces sujets avant et avec nous :
- Le collectif Animacoop
- Cooptic en Belgique
- L'association Legal Service for Commons
- Framasoft
- Wikipedia
- Ritimo
- Et pleins de complices qui bossent sur les communs et les licences...
Et pour conclure, cette vidéo étant sous licence CCbySA, vous pouvez la diffuser, la revendre, l'utiliser dans des cours, à condition d'en citer les auteurs : Audrey Auriault, Laurent Marsault et Colibris et de la repartager dans les mêmes conditions...
Références
- Vidéos de Lionel Maurel https://framatube.org/video-channels/libre.culture/videos
- Cours Animacoop https://source.animacoop.net/?ModulE5
- Document pédagogique pour Transiscope https://docs.google.com/document/d/1cgvmt0BfEXjjFCH_qx9bBCnVgMtvLsGefCkrtb4KtSo/edit
- https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/0/0b/WMBE-La_connaissance_libre_gr%C3%A2ce_aux_licences_Creative_Commons.pdf?uselang=fr doc wikimedia sur les licences
- Lionel lourdin
- Une source d'inspiration pour distinguer licence libre (copyleft) et licence libre de diffusion ("ouverte") - et la question des communs (partage sincère) : https://framabook.org/politique-editoria
Thématique de la ressource
- Communs et partage de connaissance
Auteur.trice(s) de la ressource
Audrey Auriault
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Cette fiche est elle un brouillon ?
- Non
Penser l'aménagement de l'espace
Penser l'aménagement de l'espace
Description de la ressource
"Si le groupe ne veille pas à l'organisation de l'espace, c'est l'espace qui se chargera de l'organisation du groupe."
En amont d'une réunion, il faut veiller à avoir une salle adaptée au nombre de participants.
Aménager la salle en fonction de ce qu'on attend des gens et des objectifs de la réunion :
En amont d'une réunion, il faut veiller à avoir une salle adaptée au nombre de participants.
Aménager la salle en fonction de ce qu'on attend des gens et des objectifs de la réunion :
- en mode "conférence" si on ne souhaite que diffuser de l'information (limite beaucoup la participation)
- en mode "autour d'une table" si on veut pouvoir prendre facilement des notes, poser des dossiers ou des ordinateurs (attention, les tables, comme les ordinateurs ouverts, peuvent créer une distance entre participants)
- en mode "cercle de chaises sans table" : aménagement qui favorise le mieux la participation mais dépend aussi du nombre de personnes.
- voire debout si on souhaite un temps très court
Thématique de la ressource
- Animation de réunions présentielles
Auteur.trice(s) de la ressource
Sarah Gaucher, Alice Oschner, Cré-sol
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Cette fiche est elle un brouillon ?
- Non
Penser la convivialité et accueillir les participants d'une réunion
Penser la convivialité et accueillir les participants d'une réunion
Description de la ressource
Un nouveau membre arrive souvent avec de la timidité et l'envie de faire connaissance : penser à adapter l'accueil pour l'intégrer au mieux.
Ça peut vouloir dire :
Etre ensemble mais chacun derrière son ordinateur : est-ce que ça reste convivial ?
C'est en préparant la réunion que vous allez décider de la place donnée aux ordinateurs pendant la réunion. En fonction de ce choix pensez à demander aux participant.es de venir avec leur matériel informatique ou au contraire d’alléger leur sac à dos. 2 ou 3 ordinateurs tournants pour les prises de notes peuvent suffirent, avec un vidéoprojecteur (à voir selon le groupe)
Une réunion est un temps de travail, de décision ... mais aussi de retrouvailles et de convivialité ! Le groupe profite de ce moment collectif pour vivre un temps commun.
Préparer la réunion c'est donc aussi prévoir l'accueil et la convivialité.
Ce point est particulièrement important si la réunion est la toute première d'un collectif ou si elle est l'occasion d’accueillir de nouvelles personnes.Un nouveau membre arrive souvent avec de la timidité et l'envie de faire connaissance : penser à adapter l'accueil pour l'intégrer au mieux.
Ça peut vouloir dire :
- prévoir des badges ou chevalets pour identifier les prénoms des uns et des autres
- allonger le temps de brise-glace et en choisir permettant de se présenter
En quelques points :
- Temps convivial intégré dans le temps de la réunion : votre déroulé doit prévoir le temps convivial avant et/ou après la réunion. Ça peut être un simple temps pour dire comment ça va mais aussi prendre le temps de partager un repas.
- Inviter les participants par votre moyen habituel mais aussi le redire pour celles et ceux que l'on voit de visu.
- A boire et à manger ! Que le temps dédié à la convivialité soit long ou pas, et quelle que soit l'heure de la journée, vous pouvez avoir à disposition du café, du thé, de l'eau et de quoi grignoter.
Etre ensemble mais chacun derrière son ordinateur : est-ce que ça reste convivial ?
C'est en préparant la réunion que vous allez décider de la place donnée aux ordinateurs pendant la réunion. En fonction de ce choix pensez à demander aux participant.es de venir avec leur matériel informatique ou au contraire d’alléger leur sac à dos. 2 ou 3 ordinateurs tournants pour les prises de notes peuvent suffirent, avec un vidéoprojecteur (à voir selon le groupe)
Thématique de la ressource
- Animation de réunions présentielles
Auteur.trice(s) de la ressource
Louise Didier, Célia Gonçalves
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Cette fiche est elle un brouillon ?
- Oui
Piloter à l'usage : de l'intention à l'attention
Piloter à l'usage : de l'intention à l'attention
Description de la ressource
Piloter en attention plutôt qu'en intention :
Par ailleurs, il doit mettre en place les conditions favorables pour faire émerger des besoins collectifs : par exemple un questionnaire dont les résultats sont partagés collectivement. Google Formulaire est parfait pour ça car il permet de traiter statistiquement les réponses et de créer des graphiques. Donner à tous en temps réel les résultats permet à l'animateur de ne pas garder le monopole de la vision globale : le groupe est rendu visible au groupe.
- Gérer un projet "en intention" : le coordonnateur prévoit dès le début les objectifs, le déroulement du projet, le calendrier, le budget... < c'est la méthodologie de projet traditionnelle >
- Gérer un projet "en attention" : l'animateur crée des situations coopératives (faire se rencontrer les personnes, faire en sorte qu'elles se présentent, qu'elles puissent échanger...), être ensuite à l’affût et réactif (proposer des supports pour que ce qui a émergé de la situation coopérative puisse déboucher sur des projets, des actions, du travail coopératif...). < méthodologie de projet coopératif >
Par ailleurs, il doit mettre en place les conditions favorables pour faire émerger des besoins collectifs : par exemple un questionnaire dont les résultats sont partagés collectivement. Google Formulaire est parfait pour ça car il permet de traiter statistiquement les réponses et de créer des graphiques. Donner à tous en temps réel les résultats permet à l'animateur de ne pas garder le monopole de la vision globale : le groupe est rendu visible au groupe.
Thématique de la ressource
- Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
Auteur.trice(s) de la ressource
Outils-réseaux
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Cette fiche est elle un brouillon ?
- Non
Plutôt se retrouver autour d'une bière ?
Plutôt se retrouver autour d'une bière ?
Description de la ressource
Thématique de la ressource
- Animation de réunions présentielles
- Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
- L'outil au service du projet
- Animation de réunions à distance
Auteur.trice(s) de la ressource
Gatien Bataille de Cooptic et Mathieu Wostyn de Ritimo.
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Cette fiche est elle un brouillon ?
- Non
Posture de l'animateur.rice d'un projet / d'un groupe
Posture de l'animateur.rice d'un projet / d'un groupe
Description de la ressource
Du risque de ne pas travailler sur l'implication et le renouvellement
S'il est normal que l'animateur assume un côté "dictateur bienveillant" lorsque le groupe/projet est au stade "enfant (voir la fiche "maturité des groupes"), cette posture doit s'atténuer au fil du temps sous peine de se transformer en "fondateur-fossoyeur" : c'est à dire la personne, souvent charismatique et visionnaire, qui a rendu le groupe/projet tellement dépendante d'elle que tout s'écroule le jour où cette personne part.
Ou l'art de résoudre les problèmes avant qu'ils ne surgissent
En tant qu'animateur, nous avons tendance à voir arriver les problèmes de loin, et il nous est naturel de vouloir les résoudre. Le problème est que les membres du groupe ne voient rien et ont l'impression que tout va bien, alors l'animateur sue sang et eau.
Laisser quelques problèmes survenir, lâcher-prise sur quelques sujets permet de rendre visible l'activité, les tâches et ainsi de rendre le groupe plus autonome et plus conscient.
En intention, le coordonnateur-ice prévoit dès le début les objectifs, les résultats à atteindre, le déroulement du projet, le calendrier, le budget... c'est la méthodologie de projet traditionnelle.
En attention, l'animateur-ice
Du dictateur bienveillant au fondateur-fossoyeur
Du risque de ne pas travailler sur l'implication et le renouvellement
S'il est normal que l'animateur assume un côté "dictateur bienveillant" lorsque le groupe/projet est au stade "enfant (voir la fiche "maturité des groupes"), cette posture doit s'atténuer au fil du temps sous peine de se transformer en "fondateur-fossoyeur" : c'est à dire la personne, souvent charismatique et visionnaire, qui a rendu le groupe/projet tellement dépendante d'elle que tout s'écroule le jour où cette personne part.
Le flair de l'animateur-ice
Ou l'art de résoudre les problèmes avant qu'ils ne surgissent
En tant qu'animateur, nous avons tendance à voir arriver les problèmes de loin, et il nous est naturel de vouloir les résoudre. Le problème est que les membres du groupe ne voient rien et ont l'impression que tout va bien, alors l'animateur sue sang et eau.
Laisser quelques problèmes survenir, lâcher-prise sur quelques sujets permet de rendre visible l'activité, les tâches et ainsi de rendre le groupe plus autonome et plus conscient.
Passer d'une logique d'intention à une posture d'attention
En intention, le coordonnateur-ice prévoit dès le début les objectifs, les résultats à atteindre, le déroulement du projet, le calendrier, le budget... c'est la méthodologie de projet traditionnelle.
En attention, l'animateur-ice
- crée des situations coopératives (faire se rencontrer les personnes, faire en sorte qu'elles se présentent, qu'elles puissent échanger...),
- doit faire émerger les besoins collectifs
- doit être ensuite réactif pour que ce qui a émergé de la situation coopérative puisse déboucher sur des projets, des actions, du travail coopératif
- mettre ses idées de côté
- privilégier l'écoute et l'observation
- être concentré-e sur le processus plutôt que sur le résultat
Type de ressource
Truc et astuce
Thématique de la ressource
- Animation de réunions présentielles
- Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
- Gouvernance et gestion de conflits
- Animation de réunions à distance
Auteur.trice(s) de la ressource
Outils-réseaux, retravaillé par Nicolas Geiger
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Cette fiche est elle un brouillon ?
- Non
Pourquoi choisir des outils libres ?
Pourquoi choisir des outils libres ?
Description de la ressource
Pourquoi utiliser des logiciels, des services et contenus libres ?
Questions posées en vidéos Angie Gaudion, co-directeurice de l'association Framasoft- Quels sont les principaux arguments qui font mouche pour convaincre les plus réticents à utiliser ou passer au libre ?
- Le libre est il mûr pour la plupart des usages de la vie professionnelle, personnelle et associative/militante ?
- Quelles mises en garde apporter à ceux qui débutent et veulent franchir le pas du libre ?
- Peut on prévoir une transition et une utilisation de plusieurs outils libres et non libres, ou veut il mieux etre radical et passer tout au libre d'un coup?
- Est-ce que le libre c'est forcement moche (ou moins beau), pas ergonomique et moins stable?
- Pour les publics qui sont plus sur téléphone que sur ordinateur, ont ils des solutions libres faciles?
- Faire ensemble a distance, la société contributive, les communs... En quoi le logiciel libre peut-il y contribuer ?
Thématique de la ressource
- L'outil au service du projet
- Communs et partage de connaissance
Auteur.trice(s) de la ressource
Angie Gaudion
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Cette fiche est elle un brouillon ?
- Non
Pourquoi coopérer ?
Pourquoi coopérer ?
Description de la ressource
Les urgences sociales, climatiques, environnementales et j'en passe et des meilleures devront être solutionnées collectivement. Si l'on attend simplement que chacun reste dans une logique de changement individuel sans élaborer et mettre en oeuvre collectivement des futurs possibles désirables, je crains que le genre Homo ne laisse sa trace que comme joli fossile de l'histoire de cette planète qu'il aura dévastée avant de disparaître.
Il y a un tout petit peu urgence (certains pensent qu'il y a le feu à la maison), en tous cas, il est grand temps d'unir nos énergies, initiatives, expérimentations, afin de co-élaborer un avenir viable et désirable.
Il est donc urgentissime que les acteurs dits "de la transition" coopèrent. Certes coopèrent au sein des équipes et projets mais là est moins notre propos que le fait que les équipes coopèrent aussi entre elles.
Il faut absolument que cette coopération soit ouverte et leur partage sincère.
Comme il est inacceptable qu'un médicament, un vaccin soit réservé à des personnes riches ou puissantes. Il est inconcevable, irresponsable vu le contexte qu'une méthode, un outil, un concept, une esquisse de solution pertinente ne soit pas partagée sincèrement pour aller vers des solutions pour tous.
Est-il possible que les contenus partagés sur ces réseaux dits sociaux puissent disparaître du jour au lendemain au bon vouloir et soient utilisés comme bon leur semble par les propriétaires de ces réseaux ?
Mais est-il possible que les solutions, outils, méthodes bénéfiques à notre humanité soient privatisés par une structure, une association, une collectivité locale, une université , alors qu’il est urgent qu’ils soient utilisés largement pour le bien de tous et largement diffusés, adaptés, amplifiés ?
Nous pensons que les outils libres et les contenus protégés et partagés comme étant des communs font parfaite synergie pour ces transitions nécessaires pour de nouvelles humanités viables et désirables articulées en archipels d'îlots féconds.
Pourquoi mettre en oeuvre des projets coopératifs, pourquoi choisir des outils libres et ouverts ?
On pourrait vous dire 1 + 1 = 3, tout seul on va plus vite, ensemble on va plus loin, que la concurrence ce n'est pas bien et que la coopération c'est super... Et vous endormir joliment mais là n'est pas le propos.Les urgences sociales, climatiques, environnementales et j'en passe et des meilleures devront être solutionnées collectivement. Si l'on attend simplement que chacun reste dans une logique de changement individuel sans élaborer et mettre en oeuvre collectivement des futurs possibles désirables, je crains que le genre Homo ne laisse sa trace que comme joli fossile de l'histoire de cette planète qu'il aura dévastée avant de disparaître.
Il y a un tout petit peu urgence (certains pensent qu'il y a le feu à la maison), en tous cas, il est grand temps d'unir nos énergies, initiatives, expérimentations, afin de co-élaborer un avenir viable et désirable.
Il est donc urgentissime que les acteurs dits "de la transition" coopèrent. Certes coopèrent au sein des équipes et projets mais là est moins notre propos que le fait que les équipes coopèrent aussi entre elles.
Il faut absolument que cette coopération soit ouverte et leur partage sincère.
Comme il est inacceptable qu'un médicament, un vaccin soit réservé à des personnes riches ou puissantes. Il est inconcevable, irresponsable vu le contexte qu'une méthode, un outil, un concept, une esquisse de solution pertinente ne soit pas partagée sincèrement pour aller vers des solutions pour tous.
Est-il possible que les contenus partagés sur ces réseaux dits sociaux puissent disparaître du jour au lendemain au bon vouloir et soient utilisés comme bon leur semble par les propriétaires de ces réseaux ?
Mais est-il possible que les solutions, outils, méthodes bénéfiques à notre humanité soient privatisés par une structure, une association, une collectivité locale, une université , alors qu’il est urgent qu’ils soient utilisés largement pour le bien de tous et largement diffusés, adaptés, amplifiés ?
Nous pensons que les outils libres et les contenus protégés et partagés comme étant des communs font parfaite synergie pour ces transitions nécessaires pour de nouvelles humanités viables et désirables articulées en archipels d'îlots féconds.
Thématique de la ressource
- Communs et partage de connaissance
Auteur.trice(s) de la ressource
Laurent Marseault
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Cette fiche est elle un brouillon ?
- Non
Pourquoi utiliser une liste de discussion ?
Pourquoi utiliser une liste de discussion ?
Description de la ressource
Une seule adresse à retenir. Une fois inscrit, l'envoi des messages se fait à une adresse unique, qui est la seule à retenir. C'est donc une bonne manière de n'oublier personne… et de ne pas être oublié !
Gérer individuellement ses abonnements. Qui n'a jamais connu le cas où, après avoir demandé à être retiré d'un groupe d'envoi de mail, une personne n'ayant pas fait la mise à jour continue à vous identifier comme destinataire ? Avec les listes de discussion chacun s'inscrit et se désinscrit individuellement et la modification est effective instantanément, définitivement et pour tout le monde.
Laisser à chacun le choix de sa messagerie. Chaque abonné à la liste peut utiliser son propre logiciel de messagerie et personne n'est contraint de modifier ses habitudes.
L'information vient à vous. Contrairement à des outils qui nécessitent de se connecter et de prendre connaissance des dernières informations (forum, réseaux sociaux,…), aucun service externe ne requiert la création d'un compte. Dés qu'un message est envoyé, chacun le reçoit !
Tirer profit de l'abondance. Recevoir un mail, puis deux, puis trois… jusqu'à se laisser submerger ! Si l'intérêt des listes de discussion est de ne rien rater et de suivre efficacement de nombreux échanges, c'est aussi son principal risque. Pour limiter cet effet indésirable qui a maintenant un nom (infobésité), il est vital de se conformer à quelques règles d'usage (voir ci-dessous) et d'apprendre à bien se servir des fonctionnalités de tri et de filtres que nous offre nos messageries.
Mais au fait, pourquoi utiliser une liste de discussion ?
Changer les postures. Utiliser une liste de discussion, c'est accepter que chacun puisse s'exprimer et que chaque idée est valable pour faire avancer le sujet qui intéresse le collectif. C'est une manière d'introduire des échanges horizontaux décloisonnant en supprimant la hiérarchie dans les prises de paroles.Une seule adresse à retenir. Une fois inscrit, l'envoi des messages se fait à une adresse unique, qui est la seule à retenir. C'est donc une bonne manière de n'oublier personne… et de ne pas être oublié !
Gérer individuellement ses abonnements. Qui n'a jamais connu le cas où, après avoir demandé à être retiré d'un groupe d'envoi de mail, une personne n'ayant pas fait la mise à jour continue à vous identifier comme destinataire ? Avec les listes de discussion chacun s'inscrit et se désinscrit individuellement et la modification est effective instantanément, définitivement et pour tout le monde.
Laisser à chacun le choix de sa messagerie. Chaque abonné à la liste peut utiliser son propre logiciel de messagerie et personne n'est contraint de modifier ses habitudes.
L'information vient à vous. Contrairement à des outils qui nécessitent de se connecter et de prendre connaissance des dernières informations (forum, réseaux sociaux,…), aucun service externe ne requiert la création d'un compte. Dés qu'un message est envoyé, chacun le reçoit !
Tirer profit de l'abondance. Recevoir un mail, puis deux, puis trois… jusqu'à se laisser submerger ! Si l'intérêt des listes de discussion est de ne rien rater et de suivre efficacement de nombreux échanges, c'est aussi son principal risque. Pour limiter cet effet indésirable qui a maintenant un nom (infobésité), il est vital de se conformer à quelques règles d'usage (voir ci-dessous) et d'apprendre à bien se servir des fonctionnalités de tri et de filtres que nous offre nos messageries.
Thématique de la ressource
- L'outil au service du projet
- Autre
Auteur.trice(s) de la ressource
Romain Lalande, Nicolas Geiger
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Cette fiche est elle un brouillon ?
- Non
Préparer la mort, et tuer dans la joie
Préparer la mort, et tuer dans la joie
Description de la ressource
Si la durée d'un projet n'est pas de limite de durée ou de cycle bien défini (organisation d'un événement annuel par exemple), le groupe a souvent du mal à y mettre fin quand il n'a plus de raison d'être. Pour mieux accepter la mort d'un projet, certains moments comme les Assemblées Générales peuvent être utiles mais ne sont bien souvent que des temps de bilan et de programmation du prochain cycle. Ils ne prennent que rarement le temps de requestionner les finalités du projet et les engagements des membres au regard du contexte qui évolue.
Il peut dès lors être très utile de définir un cycle de vie adapté au projet, qui correspondra à une durée au-delà de laquelle le groupe ne peut pas fonctionner correctement sans se voir. A chaque cycle, on prend ainsi le temps de faire le point, d'intégrer les évolutions du contexte et de vérifier qu'il y a toujours une raison d'être et une appétence à la continuité du groupe. Questionner régulièrement la mort devient un rituel incontournable qui permet aussi de célébrer les réussites, au-delà de la simple assemblée réglementaire annuelle. Ce cycle constitue un marqueur : si le groupe ne parvient pas à se retrouver assez régulièrement c'est que le projet doit être arrêté ou mis en sommeil.
S'il est préférable d'avoir préparé la mort d'une structure dés le départ pour favoriser la réutilisation de toutes les richesses créées, il n'est jamais trop tard pour s'y mettre. Ainsi, même si l'on prend conscience du manque de capitalisation des ressources au moment de la fin du projet, il est toujours temps de fournir un effort et de profiter d'un dernier souffle d'énergie pour rendre, au bout du compte, l'aventure la plus profitable possible ! Préparer la mort sous-entend avoir défini les éléments qui, s'ils sont remplis, feront que l'on considère le projet achevé.
Mener une ultime opération de capitalisation des ressources permettra de réaliser le chemin parcouru, de s'assurer de la réutilisation des richesses produites, d'offrir à chacun de partir avec une ressource de départ qu'il pourra réimplanter dans d'autres projets... et de célébrer toutes les victoires passées, souvent occultées par l'omniprésence du sujet de la mort. Composter ses ressources en organisant un dernier sprint de documentation avec les contributeurs actuels et passés permettra très certainement au projet de mourir dans la joie !
Il peut dès lors être très utile de définir un cycle de vie adapté au projet, qui correspondra à une durée au-delà de laquelle le groupe ne peut pas fonctionner correctement sans se voir. A chaque cycle, on prend ainsi le temps de faire le point, d'intégrer les évolutions du contexte et de vérifier qu'il y a toujours une raison d'être et une appétence à la continuité du groupe. Questionner régulièrement la mort devient un rituel incontournable qui permet aussi de célébrer les réussites, au-delà de la simple assemblée réglementaire annuelle. Ce cycle constitue un marqueur : si le groupe ne parvient pas à se retrouver assez régulièrement c'est que le projet doit être arrêté ou mis en sommeil.
S'il est préférable d'avoir préparé la mort d'une structure dés le départ pour favoriser la réutilisation de toutes les richesses créées, il n'est jamais trop tard pour s'y mettre. Ainsi, même si l'on prend conscience du manque de capitalisation des ressources au moment de la fin du projet, il est toujours temps de fournir un effort et de profiter d'un dernier souffle d'énergie pour rendre, au bout du compte, l'aventure la plus profitable possible ! Préparer la mort sous-entend avoir défini les éléments qui, s'ils sont remplis, feront que l'on considère le projet achevé.
Mener une ultime opération de capitalisation des ressources permettra de réaliser le chemin parcouru, de s'assurer de la réutilisation des richesses produites, d'offrir à chacun de partir avec une ressource de départ qu'il pourra réimplanter dans d'autres projets... et de célébrer toutes les victoires passées, souvent occultées par l'omniprésence du sujet de la mort. Composter ses ressources en organisant un dernier sprint de documentation avec les contributeurs actuels et passés permettra très certainement au projet de mourir dans la joie !
Thématique de la ressource
- Compostabilité des projets
Auteur.trice(s) de la ressource
Romain Lalande
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Cette fiche est elle un brouillon ?
- Non
Prise de note collaborative : trucs et astuces
Prise de note collaborative : trucs et astuces
Description de la ressource
En prenant l'exemple de framapad, nous allons explorer ici l'intérêt de la prise de note partagée, partager quelques trucs et astuces et les écueils à éviter.
C'est un document collaboratif en ligne où chacun peut écrire simultanément:
Pour plus d'infos sur le fonctionnement et les fonctionnalité de cet outil, consulter la fiche dédiée
On peut se servir du pad à différentes occasions :
Les principaux avantages de l'écriture partagée :
Comme tout outil collaboratif, le pad nécessite des règles partagées d'usage pour pouvoir en profiter au mieux. Ces règles ne sont ni universelles ni exclusives, juste indicatives :
Ces outils nécéssitent beaucoup de bande passante, la bonne qualité de l'accès internet est donc indispensable.
Il faut également avouer que les fonction d'import et d'export (exception faite du format PDF) sont assez maladroites, et dans un sens comme dans l'autre il faut revenir sur la mise en page une fois le document importé/exporté. C'est notamment pour cette raison que les pads ne sont pas adaptés à de gros documents ou dossiers, très laborieux à remettre en page ensuite.
Autres ressources :
Les pads reposent sur un logiciel libre développé par Framasoft. On peut donc directement créer un pad sur leur site (framapad.org), mais il est conseillé si on en a les moyens de l'installer sur son propre serveur. A Tours, Cyrille C. en héberge, il est donc préférable d'utiliser ceux-là plutôt que ceux de framasoft afin de ne pas saturer leurs serveurs.
Pour créer un pad, c'est donc par ici: http://framapad.org/ !
Une fois sur la page de création des pads, vous pouvez soit cliquer sur "New Pad", qui générera un nom automatique, ou bien choisir vous même le nom de votre pad (c'est préférable pour s'y retrouver !).
Qu'est-ce qu'un pad, pour quels usages ?
C'est un document collaboratif en ligne où chacun peut écrire simultanément:
- Chacun dispose d'une couleur pour écrire
- On peut ajouter ou modifier à plusieurs et en direct
- On peut exporter le document pour en faire des sauvegardes
- Il est accessible à tout utilisateur disposant du lien
Pour plus d'infos sur le fonctionnement et les fonctionnalité de cet outil, consulter la fiche dédiée
Quels usages pour quels bénéfices recherchés ?
On peut se servir du pad à différentes occasions :
- En réunion présentielle : la prise de notes à plusieurs permet de ne pas mobiliser l'attention d'une personne sur le compte rendu et de mettre chacun à contribution (évite de déformer les interventions, de bloquer la participation de celui qui prend les notes, de passer trop de temps à rédiger puis valider un compte-rendu);
- Écrire des documents à plusieurs : que ce soit en physique, à distance, au même moment ou non, le pad convient très bien pour écrire un texte à plusieurs à partir du moment où il ne s'agit pas d'un document nécessitant de mise en page complexe (brouillons, lettres, comptes-rendus,...). Si l'on contribue à distance, on peut par exemple se donner rendez-vous pour co-écrire au même moment;
- Pour visualiser et synthétiser des échanges en direct : en projetant le pad, il est possible de synthétiser en direct (avec les listes à puce) des débats et donc de les démêler plus facilement. Cela permet aussi à ceux qui n'ont pas d'ordinateurs de pouvoir faire des retours sur la prise de notes ("Ce n'est pas exactement ce que j'ai dit", "je n'ai pas compris ce que tu as écris",...);
- Suivre une réunion à distance : lorsque l'on ne peut pas se rendre à une réunion ou quand on est en réunion téléphonique, le pad est extrèmement pratique pour avoir un objet commmun palpable qui fasse le lien. En grand nombre au téléphone, on peut notamment signaler son accord en direct (on met "+1") ou signaler sa volonté de prise de parole dans le chat. On peut également imaginer qu'une personne seule dans son bureau suive "de loin" une réunion en groupe afin de cerner grossièrement la teneur des échanges et intervenir ponctuellement par écrit. A distance, le pad nécessite d'être pris en compte dans le processus d'animation.
Les principaux avantages de l'écriture partagée :
- comptes-rendus rapides, efficaces et contributifs
- égalité entre les preneurs de notes
- évolutif
- régulateur
- générateur d'intelligence collective
- transparent
- une des premières expériences irréversibles de coopération à faire vivre à un groupe
Quelques idées de règles d'utilisation
Comme tout outil collaboratif, le pad nécessite des règles partagées d'usage pour pouvoir en profiter au mieux. Ces règles ne sont ni universelles ni exclusives, juste indicatives :
- Désigner quelqu'un pour synthétiser : Dans un pad, on écrit de partout, et de la même manière qu'en réunion on ne s'écoute pas toujours, on ne lit pas toujours ce que les autres écrivent. Il est donc indispensable que quelqu'un revienne sur le document : en fin de réunion (cas d'un compte rendu) ou de manière régulière pour remettre de l'ordre (cas d'un document écrit à plusieurs mains sur une longue période). Lorsqu'un document est écrit sur une durée prolongée, il a aussi pour rôle d'enlever les couleurs de temps en temps afin de bien visualiser les choses ajoutées depuis la dernière visite sur le document;
- Sauvegarder l'adresse du pad : Le seul moyen d'accéder au pad est son URL (adresse web), sans elle impossible d'y retourner ! On peut toujours le retrouver dans l'historique de son navigateur, mais il est plus pratique de sauvegarder les liens de ses pads sur un document qui nous sert de sommaire (et qui peut même être collectif et accessible à plusieurs personnes (page d'un wiki ou d'un blog par exemple).
- Écrire son nom : Cela paraît logique mais on l'oublie régulièrement, et c'est vraiment important pour savoir qui écrit ! De manière générale il est toujours plus agréable de savoir à qui on s'adresse.
- Rayer plutôt que supprimer : En particulier quand on contribue à un document de manière asynchrone (chacun à des moments différents), il est indispensable de préférer barrer les parties que l'on supprime afin que la suppression soit actée (évite que quelqu'un ré-écrive la même chose), mais également qu'elle puisse être mise en débat. En effet, si l'on constate les ajouts grâce aux couleurs, rien ne nous permet de voir les suppressions.
- Sauvegarder sur son disque dur : bien entendu, les pad sont normalement sauvegardés régulièrement, mais si la mémoire d'un document compte vraiment pour vous, mieux vaut le sauvegarder (utiliser la fonction exporter) sur votre disque dur en cas de grosse panne du serveur.
- Commencer en présence : pour lancer l'habitude d'écriture partagée, il vaut mieux l'initier lors d'un temps présentiel. Inviter les participant.e.s à un premier acte d'écriture permettra de lever la majorité des freins, ce peut être par exemple la composition d 'un cadavre exquis sans se parler.
- Mettre les contributeurs en confiance : rappeler qu'il y a un historique, ne pas mettre trop de règles et inciter à oser écrire en actant que la régulation se fera généralement naturellement
Les Limites :
Le pad est ouvert à toute personne disposant du lien : peu de chance de le trouver par hasard, mais important à avoir à l'esprit pour éviter toute fuite d'information TopSecrète ! Il faut toutefois savoir que dans la future version du logicielle (en cours de développement suite à un financement participatif l'année dernière), il sera possible de gérer les droits d'accès et d'avoir une liste de ses propres pads.Ces outils nécéssitent beaucoup de bande passante, la bonne qualité de l'accès internet est donc indispensable.
Il faut également avouer que les fonction d'import et d'export (exception faite du format PDF) sont assez maladroites, et dans un sens comme dans l'autre il faut revenir sur la mise en page une fois le document importé/exporté. C'est notamment pour cette raison que les pads ne sont pas adaptés à de gros documents ou dossiers, très laborieux à remettre en page ensuite.
Autres ressources :
Créer un pad :
Les pads reposent sur un logiciel libre développé par Framasoft. On peut donc directement créer un pad sur leur site (framapad.org), mais il est conseillé si on en a les moyens de l'installer sur son propre serveur. A Tours, Cyrille C. en héberge, il est donc préférable d'utiliser ceux-là plutôt que ceux de framasoft afin de ne pas saturer leurs serveurs.
Pour créer un pad, c'est donc par ici: http://framapad.org/ !
Une fois sur la page de création des pads, vous pouvez soit cliquer sur "New Pad", qui générera un nom automatique, ou bien choisir vous même le nom de votre pad (c'est préférable pour s'y retrouver !).
Thématique de la ressource
- Communs et partage de connaissance
Auteur.trice(s) de la ressource
Romain Lalande, augmentation par les participants à l'atelier de coconstruire en 2019
Licence d'utilisation la ressource
CC 0
Cette fiche est elle un brouillon ?
- Non
Procatinator
Procatinator
Description de la ressource
Un site qui a du chat : http://www.procatinator.com/ .
A chaque rafraîchissement, un nouveau gif et une nouvelle musique :)
Clairement un site indispensable en compléments de la méthode dite du pomodoro
A chaque rafraîchissement, un nouveau gif et une nouvelle musique :)
Clairement un site indispensable en compléments de la méthode dite du pomodoro
Thématique de la ressource
- Autre
Auteur.trice(s) de la ressource
Un geek
Licence d'utilisation la ressource
Licence non-libre
Cette fiche est elle un brouillon ?
- Non
Protéger ses créations par des licences libres
Protéger ses créations par des licences libres
Description de la ressource
Bien qu'il ne soit pas suffisant, le volet juridique est la pierre angulaire de la compostabilité : il permet de garantir les conditions de partage de vos richesses sur la durée. En effet, si l'on souhaite que chacun soit juridiquement en droit de réutiliser une ressource partagée, il est indispensable de la protéger. La protection n'est pas utilisée ici pour en limiter l'accès, mais plutôt pour en éviter tout accaparement privatif.
L'outil juridique le plus répandu pour protéger une ressource et en favoriser le partage sont les licences Creative Commons (CC). Il existe différentes licences Creative Commons, vous trouverez toutes les informations utiles sur le site dédié et dans les nombreux articles disponibles sur le web.
La licence CC BY SA est la seule adaptée à la compostabilité des ressources car elle accorde le droit à la diffusion et à la modification de la ressource par tous et pour tout usage (même commercial) en en préservant la durabilité. Deux conditions s'appliquent à ce droit et ce sont elles qui protègent réellement la ressource :
La licence CC BY SA est donc bien adaptée à nos usages puisqu'elle permet la réutilisation par tous des richesses de chacun. Elle présente également l'énorme avantage d'être contaminante : une fois qu'une ressource est placée sous cette licence, ses utilisateurs se retrouvent dans l'obligation de partager à leur tour !
Pour aller plus loin : Lire « Les réseaux qui durent sont sous licence CC BY SA» de Gatien Bataille
L'outil juridique le plus répandu pour protéger une ressource et en favoriser le partage sont les licences Creative Commons (CC). Il existe différentes licences Creative Commons, vous trouverez toutes les informations utiles sur le site dédié et dans les nombreux articles disponibles sur le web.
La licence CC BY SA est la seule adaptée à la compostabilité des ressources car elle accorde le droit à la diffusion et à la modification de la ressource par tous et pour tout usage (même commercial) en en préservant la durabilité. Deux conditions s'appliquent à ce droit et ce sont elles qui protègent réellement la ressource :
- BY - l'obligation de citer le ou les auteurs de la ressource
- SA - l'obligation de partager la ressource et ses modifications sous les mêmes conditions de licence (Share Alike)
La licence CC BY SA est donc bien adaptée à nos usages puisqu'elle permet la réutilisation par tous des richesses de chacun. Elle présente également l'énorme avantage d'être contaminante : une fois qu'une ressource est placée sous cette licence, ses utilisateurs se retrouvent dans l'obligation de partager à leur tour !
Pour aller plus loin : Lire « Les réseaux qui durent sont sous licence CC BY SA» de Gatien Bataille
Thématique de la ressource
- Compostabilité des projets
Auteur.trice(s) de la ressource
Romain Lalande
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Cette fiche est elle un brouillon ?
- Non
Quelle périodicité de réunion et de mise en commun
Quelle périodicité de réunion et de mise en commun
Description de la ressource
Thématique de la ressource
- Animation de réunions présentielles
- Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
- Organisation et gestion du temps
- Animation de réunions à distance
Auteur.trice(s) de la ressource
Audrey Auriault et Laurent Marseault
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Cette fiche est elle un brouillon ?
- Non
Réaliser de bonnes rétrospectives
Réaliser de bonnes rétrospectives
Description de la ressource
Que faire si une tension éclate lors d'une rétrospective
Thématique de la ressource
- Animation de réunions présentielles
- Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
- Gouvernance et gestion de conflits
- Organisation et gestion du temps
- Animation de réunions à distance
Auteur.trice(s) de la ressource
Audrey Auriault et Laurent Marseault
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Cette fiche est elle un brouillon ?
- Non
Réunion à distance : après la réunion
Réunion à distance : après la réunion
Description de la ressource
Cette fiche traite des spécificités de la réunion à distance. Mais des essentiels de l'animation de réunion se trouvent dans les fiches sur l'animation en présence.
Renvoyer un mail
Pour reboucler avec le lancement, rappeler la prochaine date, dire que c'était sympa, extraire de la prise de note les quelques éléments clés, remettre le lien vers le document CR / le mettre en PJ. Cela réintègre aussi les absents et permet d'avoir des traces sur la durée.Remettre en forme les notes
Pour sortir un CR des notes brutes. penser à l'exporter / le stocker dans un endroit rendu accessible à tous.Se rencontrer en physique
Des fois on échange en visio mais on se voit jamais. Se rencontrer, ça change tout ça crée une étrange convivialité "on se connaît mais on se connaissait pas".Se programmer une pause
Au moins 30mn de pause après l'animation afin d'être en état de se remettre à travailler sur autre choseEvaluer et tirer les leçons
Si le tour de clôture ou les échanges en off après la réunion amènent des éléments d'améliorations pour les prochaines visio prenaient les comme des cadeaux ! L'animateur peut même tendre cette perche en proposant en debrief collectif ou individuel de la visio sur le fond ET la forme.
Thématique de la ressource
- Animation de réunions à distance
Auteur.trice(s) de la ressource
Cécile Favé, Marika Bernier, Louise Didier, Romain Lalande
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Cette fiche est elle un brouillon ?
- Non
Réunion à distance : avant la réunion, la préparation
Réunion à distance : avant la réunion, la préparation
Description de la ressource
Cette fiche traite des spécificités de la réunion à distance. Mais des essentiels de l'animation de réunion se trouvent dans les fiches sur l'animation en présence.
Choisir la réunion en visio ... ou pas !
La visio : pas adaptée à tous les contextes
- La fréquence des réunions
- Les sujets traités
- Le temps disponible
- L'aisance informatique des participants
- voir et écouter de manière passive
- être plus actif nécessite souvent de savoir jongler entre plusieurs outils : avoir image, le son, lire et écrire dans le pad, jouer avec le clavardage, consulter un document ...
Se préparer en tant qu'animateur
Monter une petite équipe d'animation
Animer une réunion à distance seul est compliqué,il y a trop de choses auxquelles penser (distribution de la parole, prise de note, contenu,...). C'est physiquement possible, mais déconseillé si on veut prendre soin de soi. N'hésitez-pas à définir des rôles au sein de l'équipe à l'avance lorsque c'est possible (gestion du temps, distribution de la parole, questions techniques, ...).Se préparer à avoir la pêche
A distance l'animation demande encore plus d'attention et d'énergie. Il vaut mieux s'être vraiment mis en condition (sieste, repas léger, journée pas trop chargée,...). Un calcul (à retrouver) disait qu'une heure de visio dépensait autant d'énergie que....Avant d'animer à distance... commencer en présence !
Animer une réunion ça s'apprend et il est plus pertinent de démarrer son rôle d'animateur en présence. Les étapes et points d'attention clés de l'animation de réunion sont similaires en présence et à distance. Les particularités de la distance viennent simplement complexifier l'animation.Informer
Bien préparer l’ordre du jour
L'ordre du jour à distance est encore plus indispensable qu'en présence pour que les participants sachent pourquoi il viennent. Attribuer des types de temps à chaque point (prise de décision, échange, information descendante). Tout cela devrait permettre à chacun de savoir quand s'exprimer et quand être à l'écoute.Effectuer un envoi en amont
Envoyer un mail à l'avance, le lien vers la visio du jour J en invitant les gens à se connecter plutôt avant, précisez une solution de replis en cas de technique défaillante. Propos un petit moment collectif d'apéro pré-réunion, introduire des éléments qui permettent de prendre soin du moment (régler la luminosité, ...). Systématiquement remettre les instructions pour ceux qui n'auraient jamais utilisé / vécu ce type de moment ("cliquez sur le lien", ...). Ce doit être des informations très courtes, mais ça doit être présent tout le temps pour être simple à trouver. . . La technique n'est pas agréable pour tout le monde, alors pensez à mettre une bonne dose d'enthousiasme dans votre message !La logistique
Valider la technique en amont, rassurer sur la technique
Afin d'éviter les déboire, mieux vaut prévoir un temps où chacun puisse tester son matériel, se familiariser avec l'interface. Ce temps peut être organiser 20minutes avant la réunion, il est particulièrement utile pour les nouveaux participants, mais peut aussi servir au groupe de se dire bonjour et d'échanger quelques blagues ou nouvelles avant de passer au sujet du jour ! Pour les novices, afin de dédramatiser la complexité de l'outil, une première réunion sans ordre du jour formel peut permettre de se mettre le pied à l'étrier, par exemple sous forme d'un apéritif distant, chacun devant son écran :pLancer en amont un document de co-écriture en ligne
Vous pouvez créer un document partager (framapad par exemple et mettre le lien vers ce document dans le mail, en pensant ajouter en haut du pad les éléments de connexion. Attention c 'est plus facile si les participants ont déjà utilisé ce type de document à distance sinon ça ajoute une difficulté (avoir deux fenêtre,...). Il y a vraiment un temps à part entière pour adopter cet outil. Malgré ces difficultés potentielles, l'usage d'un document commun où écrire n live est un indispensable car il permet à tous de focaliser son attention sur un espace commun, et de pouvoir réagir en direct à la prise de note / d'y intervenir l'écrit lorsqu'une intervention orale n'est pas indispensable.Savoir à l'avance qui participera
Quand on peut savoir qui va être là, ça permet de penser l'animation plus en détail. En fonction du nombre de personnes, de leur niveau d'interconnaissance, du sujet, de l'heure, on pourra plus facilement adapter l'animation (laisser la parole plus ou moins, prendre plus ou moins de temps sur le tour de table,...).Préparer un plan B
la technique étant ce qu'elle est, si au bout de 15mn (grand maximum) la solution A ne fonctionne pas, passez au plan B (conférence téléphonique par exemple) !S'assurer des conditions matérielles
Quelques conditions sont à réunir pour réussir sa réunion à distance :- Que chacun ait un micro, un casque et puisse se trouver dans un environnement calme le temps de la réunion
- Que chacun sache couper son micro et le réactiver (astuce qui peut être partagé en début de réunion)
- Ne pas présumer des capacités techniques des participants (vérifier avec délicatesse auprès des participants que l'on connait le moins leur aisance / craintes sur les outils et le cas échéant les accompagner pour une meilleure prise en main)
Pour aller plus loin sur l'organisation en amont d'une réunion (présence ou distance), on pourra utilement lire la fiche "Avant de choisir son format d'animation de réunion, pensez à...."
Type de ressource
Truc et astuce
Thématique de la ressource
- Animation de réunions à distance
Auteur.trice(s) de la ressource
Cécile Favé, Marika Bernier, Louise Didier, Romain Lalande
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Cette fiche est elle un brouillon ?
- Non
Réunion à distance : pendant la réunion, l'animation
Réunion à distance : pendant la réunion, l'animation
Description de la ressource
Cette fiche traite des spécificités de la réunion à distance. Les essentiels de l'animation de réunion, d'une manière générale, se trouvent dans les fiches sur l'animation en présence.
Et surtout prenez soin de votre voix. On peut avoir tendance à forcer sa voix au téléphone ou en visio. Essayez d'être conscient des efforts et des tensions que vous vous imposez.
De plus, à distance, l'effet de longs monologues est encore pire. Bien rappeler le déroulé.
Quelques astuces :
Être conscient de la technique.
Afin que l'aspect technique de la visio ne constitue pas un frein, il est important d'en connaître les écueils. Voici quelques points de vigilance.- Il est important que l'on vous voit bien. Vérifiez que votre visage soit bien cadré et bien éclairé.
- De la même manière, si vous faîtes des gestes pour vous faire comprendre, veuillez à le faire dans le champ de votre caméra.
- Afin de limiter les bruits, la plupart des outils de téléconférence (audio ou visio) ne transmettent les sons qu'à partir d'un certain seuil (d'intensité et de durée). Si cela protège des raclements de gorge, le groupe ne percevra pas non plus les grognements ou onomatopées des uns et des autres. En présence, ils constituent une forme de langage auquel nous sommes habitués (au point qu'ils peuvent parfois régir le prise de parole). Que chacun en soit conscient permet de choisir ensemble si on met des alternatives en place et lesquelles (=> cf. plus loin distribution de la parole).
- Les autres vous voient par l'intermédiaire de la caméra. Si vous avez plusieurs écrans, essayez d'afficher la visio dans le même axe (donc, sur le même écran) que celui de la caméra.
Rassurer
Lorsqu'on anime en présence, on explique les modalités pratiques (horaires, commodités, restauration, etc.). À distance, si les participants n'en ont pas l'habitude, c'est encore plus important. Assurez vous que chacun soit suffisamment à l'aise.- Rappelez les horaires.
- Rappelez, le cas échéant, où sont prises les notes.
- Abordez, le cas échéant, la question du droit à l'image (cf. plus loin droit à l'image).
- N'hésitez pas à rappeler le fonctionnement de certaines fonctions techniques (comment revenir à la visio si on l'a perdue de vue, comment activer son micro, etc.).
- Si vous sentez qu'une personne n'est pas à son aise avec la technique, prenez le temps de voir le problème avec elle.
Penser à la convivialité et recréer du lien.
Il est difficile de se lancer, prendre sa place et parler en visio quand on ne l'a jamais fait avant. N'oublions pas que même derrière un écran nous restons des humains. Quelques exemples à mettre en œuvre :- Faire un petit tour « météo » — Chacun dit comment il se sent, et perçoit dans quel état d'esprit est tout le monde, ce qui permet de se connecter les uns aux autres.
- Commencer par un tour de table — Cela permet de se connaître et de vérifier la technique. Chacun se présente et on présente les différents rôles. Ce ne doit pas être des rôles de l'ombre. Ce peut aussi être le moment de définir les rôles si jamais ça n'a pas été fait en amont.
- Photolangage — Via des cartes du jeu Dixit scannées, demander à chacun de choisir une image qui corresponde à son état d'esprit du moment. Puis proposer à chacun de partager son choix et de l'expliquer au groupe s'il le souhaite. Cela permet d'ancrer le moment, de prendre le temps de se poser ensemble.
- Des apéros à distance — Quand c'est la bonne heure (mais y en a t-il de mauvaises ?) et que le sujet s'y prête, ça permet d'avoir une atmosphère différente !
Poser des règles d'échange.
Parfois appelées « Accords de groupes », ces règles visent à vérifier que les conditions d'échanges remplissent les besoins de chacun. Il ne faut pas hésiter à coconstruire ce cadre au début si le temps le permet à travers une question du type « de quoi avez-vous besoin pour que cette réunion se passe bien ? ». S'il s'agit du même groupe plusieurs fois on peut alors les reprendre à chaque réunion et le revalider. Prendre ce temps permet plus de fluidité. Les règles peuvent être par exemple :- que ça finisse à l'heure,
- qu'il y ait de la bienveillance,
- couper tous les micros,
- préciser les modalités de distribution de la parole,
- ne pas écrire en majuscules sur le pad,
- spécifier les modalités de demande de parole (écrire dans le chat du pad ou de la visio),
- rendre « facultatif » le coté visio,
- inciter ne pas s'éparpiller (rappelle du « on est a distance mais on doit être ensemble »),
- demander à tout le monde d'avoir les yeux sur le pad pour être « vraiment » ensemble et voir les demande de prise de parole (s'imposer alors de raccourcir son temps d'expression),
- ...
Importance de la voix.
Les silences peuvent être difficiles, l'animat·eur·rice doit être vraiment présent, impulser la dynamique et annoncer les silences s'ils sont utiles. Veiller à être très réactif tout en n'ayant pas peur du silence qui s'installe. Proposer des moments de silence au besoin (moments de tension, besoin d'intégrer des notions, de réfléchir chacun de son coté...). Demander des feedback de temps en temps (« ça va ? »). On a plus besoin qu'en physique de sentir les autres participants car il y a peu de non verbal.Et surtout prenez soin de votre voix. On peut avoir tendance à forcer sa voix au téléphone ou en visio. Essayez d'être conscient des efforts et des tensions que vous vous imposez.
Créer une dynamique de distribution de la parole.
Lorsqu'on est en immersion physique dans un groupe, on perçoit toutes sortes de messages, y compris non verbaux, qui, si on y prête attention, peuvent nous permettre de distribuer la parole. Proposez ou construisez ensemble des modalités de prise de parole adaptées au moment.De plus, à distance, l'effet de longs monologues est encore pire. Bien rappeler le déroulé.
Quelques astuces :
- Prise de parole ping-pong — Chaque fois que quelqu'un parle il doit passer la parole à quelqu'un.
- Prise de parole via le chat — Chacun annonce sa volonté de prise de parole (ou une réaction courte) dans le chat et attend qu'on la lui donne > Astuce : mettre simplement une étoile pour demander la parole est intéressant par rapport au fait d'écrire « je prends » ou « je laisse ».
- Prise de parole régie par une personne — Un participant s'assure que toutes les personnes ayant demandé la parole puissent s'exprimer. > Astuce : en visio, si l'outil le permet, l'affichage en galerie de toutes les images des participants simultanément, permet également de détecter une partie des réactions non verbales et, si besoin, de donner la parole de manière pertinente à une personne qui ne la demande pas explicitement.
Choisir des modes d'animation adaptés.
Certaines méthodes d'animation sont bien adaptées à la distance. Prévenir néanmoins qu'on va être très cadrant et encore plus à cheval sur les règles.- Les accélérateurs de projet - http://www.metacartes.cc/faire-ensemble/recettes/accelerateur-de-projet/
- Les six chapeaux de Bono - http://www.metacartes.cc/faire-ensemble/recettes/six-chapeaux-de-bono/
- Décision par consentement
Ne pas commencer sur un sujet brûlant.
Tester au fur et à mesure qu'on se le sent à distance et qu'on en prend l'habitude. Il faut parfois bien se connaître pour que ça marche et les méthodes créatives peuvent se trouver castrées par la visio (difficulté à rebondir vite car on n'ose pas se couper...)Prendre soin du moment.
Ce n'est pas parce que c'est à distance que c'est la mort. On peut rigoler, s'autoriser une pause... Attention à s'autoriser (peut-être plus) ce qu'on ferait en présence : penser à se répartir des rôles, bien s'installer, être au calme...Annoncer la distribution des rôles.
- Animation
- Gestion du temps
- Distribution de la parole
- ...
Une personne dédiée lorsque l'on hybride présence et visio.
Une personne dédiée qui prend soin des gens à distance, sinon on a tendance à oublier les distants lors des tours de cercle. Avoir un équipement particulier.Une durée limité et un rythme humain.
La visio, demande une attention plus importante (ou en tout cas qui s'exprime d'une manière inhabituelle), et, même si on n'y prend pas garde, on se fatigue plus. Quelques règles d'hygiène.- Jamais de visio de plus d'une heure trente.
- Ne pas dépasser 45 min consécutives.
- Au moins 5 à 10 min de pause. La pause est un moment durant lequel on peut (doit ?) s'extraire de son écran. Aller voir du côté des pomodoros pour voir pourquoi on est plus efficace en faisant ça.
- Faire des mini sprints permet d'être dans une dynamique qui donne envie d'en refaire.
Associer des outils de prise de décision numériques synchrones.
Permet de voter en direct, mais nécessite de se créer un compte. Propose de nombreux type de votes. Raccourcit la durée de prise de décision. Cela dépend des instances et des niveaux d'implication, plus le niveau d'implication du collectif/groupe concerné et important, plus on pourra intégrer d'outils et moins il y aura de rejet. Être attentif à l'intégration des nouveaux lorsque l'infrastructure d'outils est complexeSe quitter proprement.
Avoir un temps pour se dire au revoir, caler la prochaine étape, la prochaine date.Droit à l'image : vigilance.
La visioconférence a l'avantage de permettre l'enregistrement de la réunion, pensez dans ce cas à bien recueillir l'accord des participants durant la réunion, certain·e·s pouvant ne pas souhaiter être enregistrer. Vous pouvez proposer dans ce cas à ce que seul l'audio ne soit diffusé par la suite.
Thématique de la ressource
- Animation de réunions à distance
Auteur.trice(s) de la ressource
Cécile Favé, Marika Bernier, Louise Didier, Romain Lalande, Sylvain Boyer
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Cette fiche est elle un brouillon ?
- Non
Réussir ses réunions en présence et à distance avec les Metacartes
Réussir ses réunions en présence et à distance avec les Metacartes
Description de la ressource
Que la rencontre ait lieu en présence ou à distance, il est intéressant de la penser en séquences. Il y a la réunion elle même bien sûr, mais aussi un avant et un après à ne pas négliger.
Ensuite il faut choisir un créneau. Pour vous faciliter la tache, Framadate, un outil de prise de rendez vous qui permet aux participants de voter sur plusieurs propositions et de faire ressortir le créneau préférentiel (sans encombrer votre boite mail!)
Maintenant, l'animation est pensée et le moment choisi. Il est temps d'organiser l'espace de rencontre. Si la rencontre se fait en ligne vous pouvez utiliser un outil de visio comme Jitsi. N'oubliez pas de tester avant et, éventuellement, prévoyez un plan B : un autre outil de visio ou de conférence téléphonique.
Pour une rencontre en présence ou à distance, un outil de prise de note collaborative comme le pad sera très utile. Il permettra à toutes les personnes de lire et d’écrire sur le meme document en même temps. Un document partagé est utile pour prendre des notes pendant, mais aussi rappeler les sujets à l'ordre du jour ou même en préparation permettre d'inviter les participants construire l’ordre du jour.
(Quand tout est prêt, envoyez une invitation aux participants avec les infos de connexion pour la visio le plan B et le lien vers le pad.)
Le temps d’ouverture permet de faire un tour de présentation ou un brise glace ou encore de rappeler des points clés du déroulé : Quels sont nos objectifs ? Quelles sont les règles de fonctionnement (distribution de la parole, etc...) ? Pour aider l’animateur.irce est ce que l'on veut donner des rôles ? Comme une animateurices, scribe, gardien.ne du temps ? Combien de temps on se donne pour traiter chaque cun des points à traiter ?
Simple échange ou animation plus structurée, la réunion devrait a minima faciliter la distribution de la parole et l’écoute. Bâton de parole, parole au centre ou méthodes plus formalisées comme l’accélérateur de projet, il existe des dizaines de méthodes utilisables. En complément, la prise de note sur le pad par un ou plusieurs scribes permettra de garder des traces.
Enfin pour bien finir sa réunion, il est important de prendre un temps de clôture, même court. Comment avons nous vécu cette rencontre ? Qu'est ce qui s'est bien passé ou serait à améliorer ?
Quelles décisions avons nous prises ? Quels sont les Prochains Plus Petits Pas Possibles ? Qui fera quoi ? Quand sera notre prochain rendez-vous ? En présence ou à distance ? Qui animera la prochaine séquence ?
quels sont nos objectifs ?
quelles sont les différentes phases de notre rencontre ?
quels outils ou méthodes voulons nous utiliser pour ces différentes phases ?
- Est ce que vous avez déjà participé à une réunion où vous vous demandiez ce que vous faisiez la ?
- Une réunion qui ne finissait jamais ?
- Où ce sont toujours les mêmes qui parlent ?
- Où l’animateur fait : l'ordre du jour, les questions et les réponses ?
- Des réunions où vous sortez avec la boule au ventre ?
Que la rencontre ait lieu en présence ou à distance, il est intéressant de la penser en séquences. Il y a la réunion elle même bien sûr, mais aussi un avant et un après à ne pas négliger.
1. Avant la rencontre
il est important de se demander à quoi sert cette réunion : quel est le contexte et quels sont les objectifs ? Est ce que l'on veut transmettre de l'information ? Produire des idées ? Prendre des décisions ? Qui doit être présent ? De combien de temps a-t-on besoin ? En fonction de cela qu’on pourra réfléchir à l'animation à mettre en place.Ensuite il faut choisir un créneau. Pour vous faciliter la tache, Framadate, un outil de prise de rendez vous qui permet aux participants de voter sur plusieurs propositions et de faire ressortir le créneau préférentiel (sans encombrer votre boite mail!)
Maintenant, l'animation est pensée et le moment choisi. Il est temps d'organiser l'espace de rencontre. Si la rencontre se fait en ligne vous pouvez utiliser un outil de visio comme Jitsi. N'oubliez pas de tester avant et, éventuellement, prévoyez un plan B : un autre outil de visio ou de conférence téléphonique.
Pour une rencontre en présence ou à distance, un outil de prise de note collaborative comme le pad sera très utile. Il permettra à toutes les personnes de lire et d’écrire sur le meme document en même temps. Un document partagé est utile pour prendre des notes pendant, mais aussi rappeler les sujets à l'ordre du jour ou même en préparation permettre d'inviter les participants construire l’ordre du jour.
(Quand tout est prêt, envoyez une invitation aux participants avec les infos de connexion pour la visio le plan B et le lien vers le pad.)
2. Ca y est, le moment de la réunion est venu.
Cette rencontre peut etre organisée comme une séquence avec : une ouverture, la réunion elle même et un temps de clôture.Le temps d’ouverture permet de faire un tour de présentation ou un brise glace ou encore de rappeler des points clés du déroulé : Quels sont nos objectifs ? Quelles sont les règles de fonctionnement (distribution de la parole, etc...) ? Pour aider l’animateur.irce est ce que l'on veut donner des rôles ? Comme une animateurices, scribe, gardien.ne du temps ? Combien de temps on se donne pour traiter chaque cun des points à traiter ?
Simple échange ou animation plus structurée, la réunion devrait a minima faciliter la distribution de la parole et l’écoute. Bâton de parole, parole au centre ou méthodes plus formalisées comme l’accélérateur de projet, il existe des dizaines de méthodes utilisables. En complément, la prise de note sur le pad par un ou plusieurs scribes permettra de garder des traces.
Enfin pour bien finir sa réunion, il est important de prendre un temps de clôture, même court. Comment avons nous vécu cette rencontre ? Qu'est ce qui s'est bien passé ou serait à améliorer ?
Quelles décisions avons nous prises ? Quels sont les Prochains Plus Petits Pas Possibles ? Qui fera quoi ? Quand sera notre prochain rendez-vous ? En présence ou à distance ? Qui animera la prochaine séquence ?
3. La réunion finie, ce n’est pas terminé.
Pour prolonger la dynamique et inclure les gens qui n'étaient pas là il peut être intéressant de prévoir un rôle supplémentaire pour jardiner le du pad, mettre en forme le compte rendu et le communiquer aux absents.Pour résumer 3 points clés :
- Être clair sur vos objectifs
- Penser les différentes phases en fonction de vos objectifs
- Choisir et utiliser des outils et méthodes adaptées selon les phases. Il existe de nombreuses méthodes (aperçu des métacartes boite + eventail de cartes), mais elles n’auront de sens que si elles répondent à des objectifs. Vous trouverez des sites ressources en ligne notam. Metacartes.cc
quels sont nos objectifs ?
quelles sont les différentes phases de notre rencontre ?
quels outils ou méthodes voulons nous utiliser pour ces différentes phases ?
Liens ressources
Thématique de la ressource
- Animation de réunions présentielles
- Animation de réunions à distance
Auteur.trice(s) de la ressource
Lilian Ricaud, Mélanie Lacayrouse
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Cette fiche est elle un brouillon ?
- Non
Ritualiser pour se sentir en vie
Ritualiser pour se sentir en vie
Description de la ressource
Acter une régularité de rencontre permet surtout de déceler des dysfonctionnement : si quelqu'un ne vient plus, si les rencontres s'espacent et finissent par ne plus se faire au rythme minimum définit par le groupe, c'est un signal qui dit nous alerter quand à la vitalité du projet.
Objectif : Laisser ses petits tracas au vestiaire, le cas échéant, partager un gros souci avec le groupe. Dans les 2 cas, l'ouverture s'attache à ce que les émotions liées à une préoccupation personnelle ne viennent pas perturber le fonctionnement du groupe et à ce que chacun puisse être disponible, "au centre".
Éventuellement commencer par soi (donner l'exemple) pour donner le ton “authentique”.
Outils :
Objectifs : exprimer les bons moments qui donnent de l'énergie “au centre”, exprimer les tensions et difficultés, ce qui donne une chance de les traiter collectivement dès qu'elles se présentent, même en dehors de la réunion, sans laisser les ressentiments et les commérages pourrir et consumer l'énergie du groupe.
Outils :
je n'ai pas apprécié)
Les règles de base pour les clôtures :
Constat : il est parfois difficile de dire un ressenti négatif sans juger et sans blesser... Prendre le temps d'instaurer les rituels d'ouverture et de clôture à chaque fois pour que les personnes s'ouvrent petit à petit et deviennent de plus en plus authentiques dans leurs prises de parole.
Les temps de rencontre et les moments de notre emploi du temps dédiés au projets deviennent sinon dédiés à des choses à faire, à des problèmes à résoudre, et on peut alors ne plus voir que les choses avancent et ne pas suffisamment prendre conscience du plaisir pris à s'impliquer dans le groupe.
Des rituels, pour donner le tempo
Différents moments de la vie du groupe peuvent mériter d'être ritualisés quand ils sont trop important pour que l'on se permette de les oublier.Se réunir régulièrement
Pour être vivant, le groupe doit nécessairement se réunir régulièrement que ce soit en présence ou à distance. Cette régularité prouve au groupe qu'il est en vie. Cette régularité dépend des groupes, ce peut être une fois par an pour les adhérents à une association (assemblée générale), une fois par mois pour un conseil d'administration,...Acter une régularité de rencontre permet surtout de déceler des dysfonctionnement : si quelqu'un ne vient plus, si les rencontres s'espacent et finissent par ne plus se faire au rythme minimum définit par le groupe, c'est un signal qui dit nous alerter quand à la vitalité du projet.
L'ouverture
Elle consiste à permettre aux participants de partager leur "humeur du moment", dire dans quel état ils abordent la réunion.Objectif : Laisser ses petits tracas au vestiaire, le cas échéant, partager un gros souci avec le groupe. Dans les 2 cas, l'ouverture s'attache à ce que les émotions liées à une préoccupation personnelle ne viennent pas perturber le fonctionnement du groupe et à ce que chacun puisse être disponible, "au centre".
Éventuellement commencer par soi (donner l'exemple) pour donner le ton “authentique”.
Outils :
- la Météo sous forme de métaphore sur le brouillard, le soleil, nuageux, etc.
- avec un support (photos, images, smileys...) : je choisis une photo qui me parle et je m'exprime sur
La Clôture
Elle est à intégrer également le plus possible dans les réunions ou événements.Objectifs : exprimer les bons moments qui donnent de l'énergie “au centre”, exprimer les tensions et difficultés, ce qui donne une chance de les traiter collectivement dès qu'elles se présentent, même en dehors de la réunion, sans laisser les ressentiments et les commérages pourrir et consumer l'énergie du groupe.
Outils :
- "je prends / je laisse" (pour un groupe jusqu'à 15 personnes max sinon trop long)
- "pépitérato", pour un plus grand groupe : l'animateur prend 3 personnes qui souhaitent partager
je n'ai pas apprécié)
- "lancer de mots" : en 3mn, en mode "pop corn" (pas en tour de cercle) les personnes disent des mots qui leur viennent à l'esprit sur leurs ressentis.
Les règles de base pour les clôtures :
- j'évoque mon ressenti (je ne refais pas la synthèse)
- je n'ai pas le droit de réagir sur le ressenti de quelqu'un d'autre
- je ne prends la parole qu'une seule fois
- ce qui doit être dit est dit ici
- j'utilise le "je" et j'évite le jugement de l'autre (le "Tu" tue)
- s'assurer que tout le monde a eu l'occasion de s'exprimer (il n'y a pas d'obligation à s'exprimer).
Constat : il est parfois difficile de dire un ressenti négatif sans juger et sans blesser... Prendre le temps d'instaurer les rituels d'ouverture et de clôture à chaque fois pour que les personnes s'ouvrent petit à petit et deviennent de plus en plus authentiques dans leurs prises de parole.
Les célébrations
Enfin, il est bon de célébrer les avancées du projet et/ou du collectif (en les répertoriant sur un panneau par exemple). La célébration de ce qui a été accompli pendant la réunion permet de poser un regard dans le rétroviseur et de réaliser le chemin accompli.Les temps de rencontre et les moments de notre emploi du temps dédiés au projets deviennent sinon dédiés à des choses à faire, à des problèmes à résoudre, et on peut alors ne plus voir que les choses avancent et ne pas suffisamment prendre conscience du plaisir pris à s'impliquer dans le groupe.
Les temps de régulation
Ritualiser un temps de régulation dans chaque ordre du jour permet de s'assurer que les problèmes ou conflits vécus par les uns et les autres ont un espace pour s'exprimer. Cet espace est indispensable car comme il s'agit d'un moment généralement désagréable, les concernés ont souvent tendance à ne pas le demander. Or, une problématique non traitée peut rapidement enfler et finir par mettre en péril le groupe ou l'implication de certains de ses membres.
Thématique de la ressource
- Animation de réunions présentielles
Auteur.trice(s) de la ressource
Sarah Gaucher, Alice Oschner, Romain Lalande, Cré-sol
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Cette fiche est elle un brouillon ?
- Non
Rythmer ses réunions
Rythmer ses réunions
Description de la ressource
Mettre du rythme dans la réunion et alterner les approches : moments de réflexion, moments de production, moment de décision, temps d'interconnaissance, temps de jeux de coopération (pour souder le groupe), temps de créativité, temps de fabrication...
Vous pouvez aussi apporter de la diversité dans le groupe en accueillant des nouveaux, du sang neuf...
Penser à faire systématiquement des bilans, même provisoires, des synthèses et à alterner les moments tous ensemble et les temps de travail en petits groupes qui facilite l'expression des plus introvertis.
Vous pouvez aussi apporter de la diversité dans le groupe en accueillant des nouveaux, du sang neuf...
Penser à faire systématiquement des bilans, même provisoires, des synthèses et à alterner les moments tous ensemble et les temps de travail en petits groupes qui facilite l'expression des plus introvertis.
Thématique de la ressource
- Animation de réunions présentielles
Auteur.trice(s) de la ressource
Sarah Gaucher, Alice Oschner, Cré-sol
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Cette fiche est elle un brouillon ?
- Oui
S'assurer de la pérennité du partage
S'assurer de la pérennité du partage
Description de la ressource
Si une ressource est pensée pour être réutilisée, elle ne le sera effectivement que si l'espace qui l'héberge nous survit. Le numérique nous permet alors de partager largement, simplement et de manière perenne pourvu que l'on s'en donne la peine.
Utiliser des espaces pré-existants, régis par des règles de fonctionnement démocratiques constitue une option qui laisse espérer une pérennité de l'espace de partage la plus longue possible. Alors si vous devez partager :
Intégrer les règles de contribution d'un espace collectif demande souvent un petit effort supplémentaire, mais sans cela le partage pourrait ne servir à rien. En plus de la durée de vie de la ressource, c'est la capacité pour d'autres à la trouver que cela privilégie. L'espace de mise à disposition à choisir dépend donc surtout de la nature de la ressources mise en partage.
Utiliser des espaces pré-existants, régis par des règles de fonctionnement démocratiques constitue une option qui laisse espérer une pérennité de l'espace de partage la plus longue possible. Alors si vous devez partager :
- Un savoir encyclopédique : préférez Wikipédia.
- Une photo : choisissez Wikimedia Commons.
- Une information cartographique : contribuez à Open Street Map.
Intégrer les règles de contribution d'un espace collectif demande souvent un petit effort supplémentaire, mais sans cela le partage pourrait ne servir à rien. En plus de la durée de vie de la ressource, c'est la capacité pour d'autres à la trouver que cela privilégie. L'espace de mise à disposition à choisir dépend donc surtout de la nature de la ressources mise en partage.
L'exemple des ateliers de fabrication numériques (FabLabs)
Les FabLabs ont pour habitude de partager leurs connaissances (tutoriels permettant de reproduire un objet, fichier 3D permettant de l'imprimer,etc.). Dans la plupart des Fab Labs les membres vont documenter leurs projets sur différents espaces pour permettre à d'autres de les reproduire :
- sur des espaces de documentation physique pour laisser une trace immédiate de sa réalisation, visant plus à faciliter l'appropriation du lieu que le réel partage de ressource (affichage de photos de projets au mur par exemple) ;
- sur un espace de documentation propre aux membres du lieu pour y documenter les éléments spécifiques à l'atelier ou à l'usage particulier des ses machines (réglages spécifiques, règles d'utilisation...) ou bien des idées de projets non encore développés ;
- sur des espaces de documentation thématiques gérés collectivement par plusieurs acteurs, lui assurant une plus grande pérennité comme Movilab par exemple, pour y partager des connaissances plus génériques (modèles de documents propres aux fablabs, récits d'expérience, partage des modèles économique des uns et des autres,...).
- sur des plate-formes internationales concernant le partage de fichiers nécessitant peu de texte (Thingiverse pour les modèles 3D par exemple)
Thématique de la ressource
- Compostabilité des projets
Auteur.trice(s) de la ressource
Romain Lalande
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Cette fiche est elle un brouillon ?
- Non
S'entourer de bon "suiveurs"
S'entourer de bon "suiveurs"
Description de la ressource
"Il est commun de dire que c'est de la qualité de l'animation que dépend la vie d'une communauté. C'est bien entendu en partie vraie. Mais dans cette courte vidéo récréative, il est expliqué avec talent que le leadership est indispensable pour initier la chose, mais que sans suiveurs eux-aussi impliqués dans l'action, il n'en serait rien."
Thématique de la ressource
- Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
Auteur.trice(s) de la ressource
Outils-réseaux
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Cette fiche est elle un brouillon ?
- Non
Sanctuariser l'interdépendance par l'interopérabilité
Sanctuariser l'interdépendance par l'interopérabilité
Description de la ressource
Afin de favoriser la réutilisation efficiente de nos ressources, nous devons nous évertuer à les rendre inter-opérables. Vaste sujet dans une société du numérique, l'interopérabilité tient en fait de la décontextualisation maximale de la ressource : il s'agit de respecter des standard communément admis. Cette standardisation permettra à d'autres, dans d'autres contextes, de pouvoir faire usage de nos ressources le plus simplement possible... tout comme nous aurons accès à celles des autres si nous intégrons ces standards à nos habitudes.
On peut ainsi relever trois natures d'interopérabilité :
Rendre interopérables les richesses mises à disposition sur le web est un enjeu aussi primordial que laborieux. Il faut se mettre d'accord au-delà des frontières linguistiques et culturelles puisque les standards doivent s'appliquer à des communautés éparses. Les enjeux sont aussi d'ordre politique, puisque les choix opérés sur chacune des trois natures d'interopérabilité auront des conséquences directes sur les usages. C'est notamment pour cette raison que l'intégration des DRM aux standards du web a fait tant de débat : cela remettait en cause le fondement politique historique d'un internet du partage sans condition.
Pour comprendre les fondements du web : « Aux sources de l'utopie numérique - De la contre-culture à la cyberculture, Stewart Brand, un homme d'influence » Fred Turner, 2012
Prendre le temps de construire l'interopérabilité, c'est assumer que nous sommes tous interdépendants, que rien de censé ne peut naître d'un seul individu. Si l'humain croit pouvoir agir seul, c'est qu'il se connaît mal lui-même : pour que son corps fonctionne il héberge un nombre de bactéries supérieur à celui de ses propres cellules et constitue ainsi un écosystème interdépendant. Une fois brisé le mythe de la solution providentielle, nous n'avons d'autres choix que de fonctionner sur des logiques d'archipels : chaque communauté a un sens, mais ne peut survivre sans être reliée aux autres, ce qui suppose nécessairement un langage commun.
L'interopérabilité dépasse donc le numérique. Le mouvement « Osons les jours heureux » fait par exemple vivre cette pratique à travers son groupe de travail « voilier atelier », qui a pour seule mission de voguer d'un archipel de projet à l'autre pour leur permettre de dialoguer plus facilement.
En permettant à des projets différents de suivre des voies variées tout en continuant à communiquer autour de ce qui leur est commun, l'interopérabilité crée des organisations plus décentralisées. En décentralisant les organisations tout en renforçant le lien qui les relie, l'interopérabilité génère des « effets de lisière » : ce sont ces rencontres entre les mondes différents qui rendent possible l'expérimentation et favorise l'invention de réponses nouvelles à des problématiques communes.
On peut ainsi relever trois natures d'interopérabilité :
- Sémantiques : s'accorder sur un vocabulaire commun (thésaurus, mots-clés,...)
- Numérique : s'accorder sur un format commun (xml, json,...)
- Juridiques : s'accorder sur un droit de réutilisation commun (licences CC, GNU/GPL,..)
Rendre interopérables les richesses mises à disposition sur le web est un enjeu aussi primordial que laborieux. Il faut se mettre d'accord au-delà des frontières linguistiques et culturelles puisque les standards doivent s'appliquer à des communautés éparses. Les enjeux sont aussi d'ordre politique, puisque les choix opérés sur chacune des trois natures d'interopérabilité auront des conséquences directes sur les usages. C'est notamment pour cette raison que l'intégration des DRM aux standards du web a fait tant de débat : cela remettait en cause le fondement politique historique d'un internet du partage sans condition.
Pour comprendre les fondements du web : « Aux sources de l'utopie numérique - De la contre-culture à la cyberculture, Stewart Brand, un homme d'influence » Fred Turner, 2012
Prendre le temps de construire l'interopérabilité, c'est assumer que nous sommes tous interdépendants, que rien de censé ne peut naître d'un seul individu. Si l'humain croit pouvoir agir seul, c'est qu'il se connaît mal lui-même : pour que son corps fonctionne il héberge un nombre de bactéries supérieur à celui de ses propres cellules et constitue ainsi un écosystème interdépendant. Une fois brisé le mythe de la solution providentielle, nous n'avons d'autres choix que de fonctionner sur des logiques d'archipels : chaque communauté a un sens, mais ne peut survivre sans être reliée aux autres, ce qui suppose nécessairement un langage commun.
L'interopérabilité dépasse donc le numérique. Le mouvement « Osons les jours heureux » fait par exemple vivre cette pratique à travers son groupe de travail « voilier atelier », qui a pour seule mission de voguer d'un archipel de projet à l'autre pour leur permettre de dialoguer plus facilement.
En permettant à des projets différents de suivre des voies variées tout en continuant à communiquer autour de ce qui leur est commun, l'interopérabilité crée des organisations plus décentralisées. En décentralisant les organisations tout en renforçant le lien qui les relie, l'interopérabilité génère des « effets de lisière » : ce sont ces rencontres entre les mondes différents qui rendent possible l'expérimentation et favorise l'invention de réponses nouvelles à des problématiques communes.
De l'importance de construire un langage commun
Si elle n'est jamais pleinement fonctionnelle puisque très mouvante, l'interopérabilité est très certainement l'avenir de la structuration du web, charge à chacun de s'en approprier la responsabilité et de la faire émerger. Ainsi, un agenda événementiel publiant ses événements en OpenData en respectant et en prenant le temps de faire évoluer les standards événementiels du web comme OpenAgenda (quand bien même le code source de son service reste fermé) restera toujours plus compostable qu'une plateforme totalement OpenSource qui partagerait ses données événementielles dans un format qui lui est propre comme l'agenda du libre.
Thématique de la ressource
- Compostabilité des projets
Auteur.trice(s) de la ressource
Romain Lalande
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Cette fiche est elle un brouillon ?
- Non
Savoir pourquoi coopérer
Savoir pourquoi coopérer
Description de la ressource
Coopérateur humanum est
La coopération est une singularité de l'espèce humaine, notre moteur principal, outil de survie. Trois siècles de concurrence ne doivent pas faire oublier que nous sommes issus de plusieurs millénaires de coopération et de collaboration.Trois chantiers
Notre époque devra relever trois défis en matière de coopération :- Apprendre à coopérer entre êtres humains : pays du sud / pays du nord, riches / pauvres, entre religions, hommes / femmes...
- Faire en sorte que l'humanité coopère avec son environnement : moins de pollution, de nuisances, ...
- Permettre à chaque individu de mieux coopérer avec lui-même : réconcilier humanité et animalité, côté féminin et masculin...
Thématique de la ressource
- Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
Auteur.trice(s) de la ressource
Outils-réseaux
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Cette fiche est elle un brouillon ?
- Non
Sortir des listes de culpabilité
Sortir des listes de culpabilité
Description de la ressource
Une carte mentale pour ceux qui réfléchissent autrement qu'avec des paragraphes : https://cocotier.xyz/wakka.php?wiki=SortieListeCulpabilite
C'est pour ça qu'il faut réussir à se poser, à prendre du recul, et à se demander "est-ce que ça va, moi ?".
--> Le bien vivre est un objet d'expérience, autant que d'espérance.
Et nous le ferons d'autant moins que l'on sera sur la brèche en permanence à nous répéter "je ne pourrai pas tout faire" ou encore "je ne pourrai pas tout lire" !
La solution consiste à se demander ce que nous souhaitons faire de notre temps pour que notre vie se passe bien, ce que nous souhaitons faire de cette journée pour se coucher heureux ce soir et réfléchir d'abord à nos besoins.
L'accélération du temps n'est pas un sentiment isolé mais bien une réalité collective, Hartmut Rosa a largement abordé ce thème dans ses travaux, et dans ce dossier vous en trouverez une très jolie synthèse graphique.
Renoncer à être tout puissant, c'est d'abord lâcher prise sur l'étendue des possibles pour réussir à faire, à créer, à échanger, à vivre.
Il est difficile de parvenir à se déconnecter. Et s'il y a de nombreuses choses que l'on peut faire "dans le flux", il y en a surtout beaucoup pour lesquelles il faut pouvoir s'isoler.
Lire profondément un article, prendre du recul, se poser des questions sur sa structure... vous avez déjà essayé de le faire au milieu des collègues qui vous parlent ou avec les notifications de vos mails qui arrivent en continu dans votre boîte ? Si ces choses là doivent pouvoir avoir une place dans nos journées, il faut s'aménager des espaces hors flux.
C'est un remède efficace contre le sentiment d’inefficacité, mais aussi pour réussir à décrocher des autres pour se reconnecter à soi. La posologie, c'est au moins une demi-journée par semaine hors flux. Éteindre le téléphone, se débrancher du web, ne plus être disponible pour les autres, c'est vital !
Cette métaphore consiste à dédier du temps à ce qui est fondamental pour soi que ce soit dans un travail individuel, dans sa vie de couple ou de structure : il faut identifier ses gros cailloux !
Si l'on prend l'image d'un bocal que l'on commencerait à remplir par du sable, il sera difficile d'y mettre beaucoup de grosses pierres, alors que le sable se glissera naturellement entre les interstices de nos gros cailloux. Il s'agit de penser qu'il est simple de remplir sa journée avec des choses qui nous paraissent futiles, mais elle ne nous apporteront pas ce qui est important pour nous.
Avoir conscience de ce qui nous importe et s'organiser pour avoir l'occasion de s'en occuper, c'est la base. Ça ne veut pas dire qu'il ne faut plus faire de petites choses, mais plutôt les faire uniquement si elles sont importantes ;-)
Ces rituels peuvent être collectifs (réunion d'équipe, ...)
Ce sont les temps indispensable pour que le reste se fasse.
Exemples : tous les lundis je lis les mails de mes listes, tous les X je nettoie ma veille, tous les matins et les midis je vérifie mes mails, etc...
Autre exemple : imaginez un mec qui va ouvrir sa boite aux lettres toutes les cinq minutes ? On l'hospitalise.
Au bout de quatre fois, on prend 15 minutes de pause.
Cela vient d'un italien qui avait un minuteur tomate.
Cela ne correspond pas exactement à tous le monde, mais globalement ça aide à ne pas rester à faire semblant, ça n'empêche pas d'être en état de flow par moment.
https://coop-site.net/cooptic5/wakka.php?wiki=GestionDesTachesParPomodoro/iframe
cf https://interpole.xyz/?LaMethodeGtd2
• Une liste - check au fur et à mesure - choix par ordre de priorité immédiat
• S'envoyer un mail / un sms pour quelque chose auquelon pense chez soi et qu'on ne doit pas oublier le lendemain au boulot
On renégocie avec les sollicitations via l'expression de ses besoins et limites.
Difficulté à savoir parfois quand on arrive pas à tout faire :
• Suis-je trop peu efficace et c'est moi qui met trop de temps ?
• Est-ce qu'on me demande trop de travail et ce n'est pas réalisable ?
-> L'option 1 n'est jamais vraie.
On commence par les moins couteuses pour le plus grand effet
Rétrospectives
Des réalités de terrain nous amènent à faire plus pas nécessairement par plaisir.
Le principe de pareto : les 80/20 → le chercheur italien Pareto a formalisé que sur un projet, on va passer moins de temps à faire une grande partie du chemin qu’à fignoler. Quand j’ai passé 20 % du temps j’ai réalisé 80 % du boulot. Peut-être que ça ne vaut même pas le coup de finaliser les 20% restants.
Et pour s'inspirer regardez le témoignage de Gatien !
Se poser régulièrement, prendre du recul, et se demander si ça va, lister ses réalisations
On est dans un monde où on nous donne de l'info tout le temps. Ce flux peut donner un sentiment d'infobésité. Une des causes principales du burnout, c'est l'impression de n'avoir rien le temps de faire entièrement, de ne parvenir qu'à produire des choses morcelées. Tant qu'on ne s'en rend pas compte ça va : tel le petit hamster dans sa roue, on a l'impression d'avancer, mais quand on s'arrête, épuisé·e et au même endroit, c'est difficile de parvenir à repartir. Et ça peut nous faire rester immobile looooongtemps...C'est pour ça qu'il faut réussir à se poser, à prendre du recul, et à se demander "est-ce que ça va, moi ?".
Choisir d'aller bien...
Choisir d'aller bien maintenant (pas le reléguer au futur car on l'atteindra peut être pas) et pour soi (pas sacrifier son bien être) --> en résumer agir SOI pour organiser son temps sinon c'est quelqu'un d'autre ou notre environnement qui le fera--> Le bien vivre est un objet d'expérience, autant que d'espérance.
Renoncer à être tout puissant.
De toute façon nous ne ferons pas tout ce que nous pouvons avoir envie de faire, ou tout ce que les autres attendent de nous...Et nous le ferons d'autant moins que l'on sera sur la brèche en permanence à nous répéter "je ne pourrai pas tout faire" ou encore "je ne pourrai pas tout lire" !
La solution consiste à se demander ce que nous souhaitons faire de notre temps pour que notre vie se passe bien, ce que nous souhaitons faire de cette journée pour se coucher heureux ce soir et réfléchir d'abord à nos besoins.
L'accélération du temps n'est pas un sentiment isolé mais bien une réalité collective, Hartmut Rosa a largement abordé ce thème dans ses travaux, et dans ce dossier vous en trouverez une très jolie synthèse graphique.
Renoncer à être tout puissant, c'est d'abord lâcher prise sur l'étendue des possibles pour réussir à faire, à créer, à échanger, à vivre.
Aménager des moments hors flux
Nos journées d'activité sont d'autant moins efficaces qu'on les passera à rafraîchir nos messages.Il est difficile de parvenir à se déconnecter. Et s'il y a de nombreuses choses que l'on peut faire "dans le flux", il y en a surtout beaucoup pour lesquelles il faut pouvoir s'isoler.
Lire profondément un article, prendre du recul, se poser des questions sur sa structure... vous avez déjà essayé de le faire au milieu des collègues qui vous parlent ou avec les notifications de vos mails qui arrivent en continu dans votre boîte ? Si ces choses là doivent pouvoir avoir une place dans nos journées, il faut s'aménager des espaces hors flux.
C'est un remède efficace contre le sentiment d’inefficacité, mais aussi pour réussir à décrocher des autres pour se reconnecter à soi. La posologie, c'est au moins une demi-journée par semaine hors flux. Éteindre le téléphone, se débrancher du web, ne plus être disponible pour les autres, c'est vital !
Posologie ? Pomodoro ?
Connaître ses gros cailloux
Cette métaphore consiste à dédier du temps à ce qui est fondamental pour soi que ce soit dans un travail individuel, dans sa vie de couple ou de structure : il faut identifier ses gros cailloux !
Si l'on prend l'image d'un bocal que l'on commencerait à remplir par du sable, il sera difficile d'y mettre beaucoup de grosses pierres, alors que le sable se glissera naturellement entre les interstices de nos gros cailloux. Il s'agit de penser qu'il est simple de remplir sa journée avec des choses qui nous paraissent futiles, mais elle ne nous apporteront pas ce qui est important pour nous.
Avoir conscience de ce qui nous importe et s'organiser pour avoir l'occasion de s'en occuper, c'est la base. Ça ne veut pas dire qu'il ne faut plus faire de petites choses, mais plutôt les faire uniquement si elles sont importantes ;-)
Ritualiser des moments dans le flux
Pour ne pas se laisser envahir, avoir des moments dédiés pour lire ses mails, faire de l'administratif,...Ces rituels peuvent être collectifs (réunion d'équipe, ...)
Ce sont les temps indispensable pour que le reste se fasse.
Exemples : tous les lundis je lis les mails de mes listes, tous les X je nettoie ma veille, tous les matins et les midis je vérifie mes mails, etc...
Autre exemple : imaginez un mec qui va ouvrir sa boite aux lettres toutes les cinq minutes ? On l'hospitalise.
Découper son temps avec les pomodoros
On a des cycles de concentration optimaux d'environ 20 à 25minutes. On intercale une vraie pause de 5 minutes entre ces séquences.Au bout de quatre fois, on prend 15 minutes de pause.
Cela vient d'un italien qui avait un minuteur tomate.
Cela ne correspond pas exactement à tous le monde, mais globalement ça aide à ne pas rester à faire semblant, ça n'empêche pas d'être en état de flow par moment.
https://coop-site.net/cooptic5/wakka.php?wiki=GestionDesTachesParPomodoro/iframe
La méthode GTD
- Délester
- Ritualiser des moments - notamment pour traiter la liste de tâche et qu'elle n'occupent plus notre tete
- Déculpabiliser
- Définir les tâches que l'on va faire par un certain nombre de critères favorables ou non à un instant T :
- contexte
- temps disponible
- énergie physique / mentale : pête le feu, niveau larve, ...
- priorité
cf https://interpole.xyz/?LaMethodeGtd2
Utiliser des délesteurs via les rituels et formuler en tâches opérationnelles
Dans notre tête on a cinq cases vides, sinon on bug et on avance plus.• Une liste - check au fur et à mesure - choix par ordre de priorité immédiat
• S'envoyer un mail / un sms pour quelque chose auquelon pense chez soi et qu'on ne doit pas oublier le lendemain au boulot
Déculpabiliser - se protéger
On ne fera pas tout : à chacun de gérer ses priorités, les autres nous font part de leurs besoin, on choisit nos priorités, et on remplis ses journées en fonction de ses limites.On renégocie avec les sollicitations via l'expression de ses besoins et limites.
Difficulté à savoir parfois quand on arrive pas à tout faire :
• Suis-je trop peu efficace et c'est moi qui met trop de temps ?
• Est-ce qu'on me demande trop de travail et ce n'est pas réalisable ?
-> L'option 1 n'est jamais vraie.
Les méthodes agiles
Critère coût de l'action ET efficience de l'actionOn commence par les moins couteuses pour le plus grand effet
Rétrospectives
Savoir bien utiliser ses clients mails, utiliser les filtres, etc . . .
utiliser des messageries d'équipeSavoir organiser sa veille
Pareto : Chercher l’opérationnalité et non la perfection
Pareto - s'autoriser à ne pas faire les choses plus parfaitement que nécessaire.Des réalités de terrain nous amènent à faire plus pas nécessairement par plaisir.
Le principe de pareto : les 80/20 → le chercheur italien Pareto a formalisé que sur un projet, on va passer moins de temps à faire une grande partie du chemin qu’à fignoler. Quand j’ai passé 20 % du temps j’ai réalisé 80 % du boulot. Peut-être que ça ne vaut même pas le coup de finaliser les 20% restants.
Et si ça vous paraît irréaliste...
Possible que tout ça semble irréaliste, partez du principe que ça ne s'applique que si on souhaite aller bien. Si l'environnement pro ne nous le permet pas, c'est que cet environnement n'est pas souhaitable.Et pour s'inspirer regardez le témoignage de Gatien !
Thématique de la ressource
- Organisation et gestion du temps
Auteur.trice(s) de la ressource
Laurent Marseault, Romain Lalande, Guillaume Doukhan, Esper
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Cette fiche est elle un brouillon ?
- Oui
Sortir la tête du guidon
Sortir la tête du guidon
Description de la ressource
Un grand frein à la coopération est le manque de temps, l’urgence à mener les projets, le rythme effréné que l’on s’impose parfois. La coopération suppose de prendre ce temps, de lever la tête du guidon, de s’inspirer des autres et d’accepter les remises en question constructives. Elle suppose donc beaucoup de confiance au sein du collectif.
Plusieurs éléments peuvent favoriser la prise de recul :
Plusieurs éléments peuvent favoriser la prise de recul :
- savoir faire des pauses
- instaurer des temps de régulation
- être vigilant vis à vis des attitudes des uns et des autres dans le groupe : prendre soin des personnes qui “décrochent” du groupe car celles-ci peuvent être des révélateurs d'un fonctionnement inadapté du collectif.
- aller se nourrir ailleurs : dans d'autres collectifs, des événements, des formations ...
Thématique de la ressource
- Animation de réunions présentielles
Auteur.trice(s) de la ressource
Sarah Gaucher, Alice Oschner, Cré-sol
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Cette fiche est elle un brouillon ?
- Non
Sujets critiques impliquent nécessairement décisions collectives
Sujets critiques impliquent nécessairement décisions collectives
Description de la ressource
Qu'est-ce qu'un sujet critique?
- Cela dépend bien sûr des collectifs ou des organisations, mais on peut penser qu'il s'agit du sujets qui touchent à :
- L'organisation du collectif ou de la structure (élections des instances décisionnelles, rémunération des salarié.e.s, etc.)
- Le choix des modes de décisions adaptés aux différents sujets
- Une décision irréversible (ex : dissolution de l'organisation)
- ...
- Quels que soient les sujets estimés critiques, il nous semble en tous cas incontournable de les identifier collectivement et d'y associer des modalités de prise de décision claires
Thématique de la ressource
- Prise de décision
Auteur.trice(s) de la ressource
Audrey Auriault, Romain Lalande
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Cette fiche est elle un brouillon ?
- Non
Sur l'implication
Sur l'implication
Description de la ressource
En Français, le verbe "impliquer" n'a que 2 sens :
Utiliser impliquer en tant que "Faire participer" (Ex on a impliqué les citoyens dans la concertation) est un usage impropre.
Plus précisément, on "n'implique" pas une personne...
Au-delà de la question de la vocabulaire, cela fait aussi référence à une posture d'animation. Le rôle de l'animateur-rice est alors de travailler sur les conditions de l'implication de cette personne. On ne va pas chercher à forcer, changer les personnes mais les inviter, leur donner envie, les rassurer, les aider à faire le premier pas, écouter leurs besoins, leurs motivations et leurs craintes.
Les personnes impliquées aujourd'hui dans votre projet finiront par se désimpliquer. Il faut donc anticiper le renouvellement. Quelques questions à se poser pour se mettre dans le peau d'un "nouveau" ou d'une "nouvelle" :
De façon générale, cela consiste à travailler le parcours d'implication : personnes extérieures > observateurs > réactifs > proactifs
Ainsi, il y a toute une gradation dans les rôles plus ou moins actifs que peut prendre un participant, lui permettant de s'impliquer de plus en plus... ou de moins en moins.
Pour garder le lien avec chaque type de membres, vous pouvez utiliser la Méthode REPI.
Cela consiste par exemple à
Puis donner à voir ces espaces d'implication, par ex
Ces exemples peuvent évidemment être déclinés en numérique.
Les proactifs d'aujourd'hui finiront par se désimpliquer. La question n'est pas "si", mais "quand".
Pour anticiper le renouvellement de forces vives dans le groupe, l'animateur peut aller chercher les réactifs par petite touche, par exemple
Le rôle de l'animateur-ice est de jouer sur 3 éléments afin de susciter l'implication
1- Les motivations principales pour s'impliquer dans un groupe sont (de façon non-exhaustive !)
2- Les freins principaux à l'implication sont :
3- Le seuil d'implication doit être le plus bas possible pour permettre le passage à l'acte, par exemple
Il est normal que les personnes se désimpliquent et s'éloignent tôt ou tard d'un projet. Cela se fait parfois "en douceur" (déménagement, famille, construction d'une maison...), ou parfois avec des frictions :
Dans tous les cas, lorsque l'animateur-ice du projet repère une désimplication, il sera toujours :
Impliquer : du bon usage du Français
On "n'implique" pas une personne. Au mieux, on peut "travailler sur les conditions de son implication"En Français, le verbe "impliquer" n'a que 2 sens :
- 1/ Engager : Ex Se trouver impliqué dans une affaire désagréable.
- 2/ Avoir pour conséquences : Ex un déjeuner chargé implique une digestion lourde
Utiliser impliquer en tant que "Faire participer" (Ex on a impliqué les citoyens dans la concertation) est un usage impropre.
Plus précisément, on "n'implique" pas une personne...
- soit on la mobilise (parfois avec des moyens contraignants : pression, force, contrat de travail)
- soit elle s'implique
Au-delà de la question de la vocabulaire, cela fait aussi référence à une posture d'animation. Le rôle de l'animateur-rice est alors de travailler sur les conditions de l'implication de cette personne. On ne va pas chercher à forcer, changer les personnes mais les inviter, leur donner envie, les rassurer, les aider à faire le premier pas, écouter leurs besoins, leurs motivations et leurs craintes.
Accueillir les nouveaux
Garder les portes du projet/groupe ouvertes pour un renouvellement naturel des forces vivesLes personnes impliquées aujourd'hui dans votre projet finiront par se désimpliquer. Il faut donc anticiper le renouvellement. Quelques questions à se poser pour se mettre dans le peau d'un "nouveau" ou d'une "nouvelle" :
- ont-ils accès aux informations ? Ces infos sont-elles synthétisées et rendues compréhensibles pour une personne qui n'est pas dans le quotidien du projet ?
- Existe-t-il des réunions dédiées aux nouveaux et aux nouvelles ? (une "session de rattrapage", une réunion notre projet "pour les nuls" etc...) Bref, un temps où iels se sentent autorisés à venir et poser toutes les questions de néophytes.
- Existe-t-il des tâches simples et accessibles pour des personnes peu impliquées ? Cela permettrait de franchir une 1ère étape dans l'implication.
De façon générale, cela consiste à travailler le parcours d'implication : personnes extérieures > observateurs > réactifs > proactifs
Type de membres et ratio d'implication
Votre projet comporte des proactifs, des réactifs, des observateurs et des inactifs- Les "proactifs" qui prennent des initiatives sont entre un et quelques pour cent.
- Les "réactifs" qui réagissent lorsqu'on les sollicite sont entre dix et quelques dizaines de pour cent.
- Certains sont des "observateurs", suivent les travaux du groupe, les utilisent pour eux, même s'ils ne participent pas.
- D'autres sont inactifs.
Ainsi, il y a toute une gradation dans les rôles plus ou moins actifs que peut prendre un participant, lui permettant de s'impliquer de plus en plus... ou de moins en moins.
Pour garder le lien avec chaque type de membres, vous pouvez utiliser la Méthode REPI.
Rendre visible les espaces d'implications
Donner à voir les tâches à faire et les réunionsCela consiste par exemple à
- lister les temps de réunions et leur fonction
- lister les tâches, notamment les plus simples qui permettrait à des nouveaux de faire un 1er pas dans leur implication. C'est le Premier Petit Pas Possible (PPPP)
Puis donner à voir ces espaces d'implication, par ex
- une liste de tâches à faire, nécessitant des compétences variées (tailler les arbres, faire une liste des producteurs de la vallées)
- une liste de tâches à faire organisées dans le temps : une frise chronologique sur l'année
- une liste de tâches à faire organiser selon le temps disponible de la personne
Ces exemples peuvent évidemment être déclinés en numérique.
Prendre soin des réactifs
Car ce sont les proactifs de demain ! (anticiper le renouvellement des membres)Les proactifs d'aujourd'hui finiront par se désimpliquer. La question n'est pas "si", mais "quand".
Pour anticiper le renouvellement de forces vives dans le groupe, l'animateur peut aller chercher les réactifs par petite touche, par exemple
- en leur donnant l'occasion de s'exprimer :
- en dehors des réunions, lors de temps moins formels
- anonymement parfois (boites à idées ouvertes, questionnaire en ligne...)
- en les sollicitant directement pour une petite action, ou pour une aide ponctuelle
- ...
Motivations, freins et seuil d'implication
Les 3 éléments à travailler : repérer les sources de motivations, diminuer les freins et abaisser le seuil du passage à l'acteLe rôle de l'animateur-ice est de jouer sur 3 éléments afin de susciter l'implication
1- Les motivations principales pour s'impliquer dans un groupe sont (de façon non-exhaustive !)
- La reconnaissance (par les pairs, par les leaders...)
- il convient alors de valoriser les contributeurs par des mécanismes qui apporte de la reconnaissance
- l'animateur doit être capable de maîtriser son besoin de reconnaissance
- L'utilité du groupe, sa raison d'être, le sens
- L'apprentissage : la personne sait/sent qu'elle peut apprendre des choses
- Le sentiment du travail bien fait
- Le plaisir, le fun
- Le retour sur investissement
- La contrôlabilité, le fait d'être "en capacité de..." : Si les personnes se sentent en capacité de faire, alors il y a de grandes chances pour qu'elles fassent ! Il s'agit de pouvoir voir des premières tâches qui nous soient accessibles et qui un environnement qui permette d'être force de proposition (écoute).
2- Les freins principaux à l'implication sont :
- Le manque de sécurité (personnelle, professionnelle...). Travailler le "cadre de sécurité" (continuité des accords de groupe
- Le manque de confiance (dans le groupe, en soi)
- La peur de ne pas pouvoir se désengager : il faut alors
- Montrer clairement les portes de sorties / de désengagement
- poser ses propres limites
- faire valoir la règles des 2 pieds : si je n'apprends rien ici, si je donne/transmet rien ici, alors je suis libre de partir (sur mes 2 pieds)
- Outils trop complexes
- Sujets trop complexes
- Pas assez de temps
- Perte de légitimité, ou de pouvoir
- Manque de convivialité, temps trop "sérieux"
3- Le seuil d'implication doit être le plus bas possible pour permettre le passage à l'acte, par exemple
- en gardant des tâches simples, pour intégrer des nouveaux (Keep It Simple and Stupid)
- en étant réactif : si une personne fait preuve d'intérêt, il faut répondre tout de suite !
Accompagner la désimplication
Merci et... au fait, pourquoi pars-tu ?Il est normal que les personnes se désimpliquent et s'éloignent tôt ou tard d'un projet. Cela se fait parfois "en douceur" (déménagement, famille, construction d'une maison...), ou parfois avec des frictions :
- le syndrome EPM (Et Puis Merde) illustre en quoi une personne peut soudainement partir en claquant la porte. Le risque est alors l'effet "contagion" de cette attitude.
- "C'est pas mon problème" est un autre mécanisme, où les personnes restent "mobilisées" (souvent via un contrat de travail, un ordre direct de leur chef-fe) mais ne sont plus "impliquées".
Dans tous les cas, lorsque l'animateur-ice du projet repère une désimplication, il sera toujours :
- sympa de remercier la personne
- utile de lui demande "pourquoi"
Thématique de la ressource
- Un projet / réseau collaboratif qui fonctionne
- Autre
Auteur.trice(s) de la ressource
Nicolas Geiger, Jean-Michel Cornu , Manuel Ibanez
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Cette fiche est elle un brouillon ?
- Non
Tous les arguments se valent-ils dans la prise de décision... ?
Tous les arguments se valent-ils dans la prise de décision... ?
Description de la ressource
Lors de décisions à l'unanimité, ou par consentement, il est parfois demandé d'avancer des arguments, le plus souvent rationnels. Pourtant, il est possible d'assumer que certains choix relèvent de l'animal en nous, de l'instinct.
Lors de choix par cooptation, des collectifs (dont le nôtre) assument de ne pas recruter de nouveaux membres si quelqu'un "ne le sent pas". Il n'est pas toujours évident de qualifier ou de rationaliser ce ressenti, mais il nous semble aussi valable que des analyses rationnels sur les stratégies d'acteurs.
Il est possible de faire le choix de faire valoir à égalité des arguments dits"rationnels" et d'autres plutôt "émotionnels".
Lors de choix par cooptation, des collectifs (dont le nôtre) assument de ne pas recruter de nouveaux membres si quelqu'un "ne le sent pas". Il n'est pas toujours évident de qualifier ou de rationaliser ce ressenti, mais il nous semble aussi valable que des analyses rationnels sur les stratégies d'acteurs.
Il est possible de faire le choix de faire valoir à égalité des arguments dits"rationnels" et d'autres plutôt "émotionnels".
Thématique de la ressource
- Prise de décision
Auteur.trice(s) de la ressource
Audrey Auriault
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Cette fiche est elle un brouillon ?
- Non
Tous les sujets ne méritent pas des décisions collectives.
Tous les sujets ne méritent pas des décisions collectives.
Description de la ressource
- Il est indispensable que le collectif ne vienne pas brider l'initiative individuelle, mais au contraire l'encourager et l'amplifier.
- Donner l'illusion de la décision, faire décider de tonnes de détails insignifiants est une excellente stratégie pour éviter de faire décider de l'essentiel....
- Quelqu'un a dit à propos des actions réversibles "Si tu demande à quelqu'un de valider une petite décision, il va se faire un devoir de trouver la petite bête, si tu agis, il te remerciera de l'avoir fait à sa place"
Thématique de la ressource
- Prise de décision
Auteur.trice(s) de la ressource
Audrey Auriault, Romain Lalande
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Cette fiche est elle un brouillon ?
- Non
Trucs et astuces pour la sécurité informatique personnelle
Trucs et astuces pour la sécurité informatique personnelle
Description de la ressource
Ressource mise à disposition sous licence Do What The Fuck You Want to Public License par Cyrille Giquello.
Une sécurité trop forte créé un besoin de contournement par les utilisateurs. Il faut donc la penser simple et clair. Quand on part à imaginer des solutions on n'oublie parfois que le risque n'est pas si grand.
L'ingénieurie sociale est souvent la 1ère porte d'entrée du voleur ou destructeur de données, avant les outils complexes d'intrusion souvent réservés à un autre monde que notre petite entreprise.
Il faut donc adapter à une diversité de genres humains sans formation militaire, c'est donc la compréhension de l'enjeu et de méthodes simples et claires (*ou c'est bien une répétition*) qui fourni une sécurité opérationnelle au quotidien.
Quand un service en ligne ne propose qu'un seul compte qui doit pouvoir être utilisé par plusieurs personnes.
- toujours la même email
Ce type d'accès unique à un service est à privilégier pour faciliter la continuité des opérations en cas d'absence du collègue habituellement en charge.
Ce peut-être un "vrai cahier" dont la protection de l'accès est à imaginer selon les cas :-) ou un outil numérique qui permet un `reset password`. Je préconise tout de même le "vrai cahier".
- Copier régulièrement son dossier de travail sur un disque externe
Les données sont ainsi dupliquées à 3 endroits. Certes de façon asynchrones mais c'est toujours ça.
Obliger 2 fois par an à passer du temps sur le partage des pratiques pro sur les sujets de sécurité informatique, qui retourne de la responsabilité de l'entreprise et donc de ses gérants.
D'autres temps outils numériques peuvent exister, mais ces temps "sécurité" sont nécessaires. La 1ère sécurité étant d'avoir conscience du sujet.
C'est un vrai problème.
Beaucoup de "gens" font n'importe quoi sur le net:
- streaming illegale
- clic pour se débarrasser des popups
- installation de jeu coooools et gratuits
- et avec Windows il devient facile d'attraper des maladies
Ceux qui ne veulent pas partager aux collègues l'accès à leur ordi sous pretexte qu'il contient des données personnelles.
- l'ordi doit être financé par l'entreprise
Créer 2 utilisateurs sur la machine, une pour le pro, une pour le perso.
Je ne suis pas très calé sur le sujet.
Windows defender devrait suffir ... C'est ce que j'ai remarqué avec les utilisateurs "raisonnables".
Pire que les virus, aujourd'hui il y a les ranson-ware.
À mon sens un tel outil n'est utile que pour partager dans une équipe avec des données vivantes: nouveau projet, etc... tout au long de l'année et qu'on a besoin de retrouver 6 mois plus tard quand un client demande une évol ou autre.
Mais je ne suis pas persuadé que l'on ne puisse pas faire comme dit précédement: password mémorisés navigateur + reset password.
Je n'en parlerai pas dans ce document.
Mais je ne suis pas persuadé que l'on ne puisse pas faire comme dit précédement: password mémorisés (browser, filezilla) + reset password + clé ssh.
Sécurité informatique
Une sécurité trop forte créé un besoin de contournement par les utilisateurs. Il faut donc la penser simple et clair. Quand on part à imaginer des solutions on n'oublie parfois que le risque n'est pas si grand.
L'ingénieurie sociale est souvent la 1ère porte d'entrée du voleur ou destructeur de données, avant les outils complexes d'intrusion souvent réservés à un autre monde que notre petite entreprise.
Il faut donc adapter à une diversité de genres humains sans formation militaire, c'est donc la compréhension de l'enjeu et de méthodes simples et claires (*ou c'est bien une répétition*) qui fourni une sécurité opérationnelle au quotidien.
Pour l'utilisateur
- mot de passe ouverture session
- facile à taper
- mais qui ne dit rien
- ex: Gp123h , P41Dfo
- noté sur un `cahier protégé`
- pour permettre accès aux collègues en cas de besoin
- en cas d'oublie
- économiseur d'écran vérouillage session après 5 minutes
- login site web
- mémorisé par navigateur
- mot de passe principal navigateur
- complexité ??
- mot de passe principal navigateur
- oublié/perdu: fonction `reset password` du site
- mémorisé par navigateur
Accès unique partagé équipe
Quand un service en ligne ne propose qu'un seul compte qui doit pouvoir être utilisé par plusieurs personnes.
- toujours la même email
- soit une BaL avec mot de passe connu des autres
- noté dans le `cahier protégé`
- soit une redirection email
Ce type d'accès unique à un service est à privilégier pour faciliter la continuité des opérations en cas d'absence du collègue habituellement en charge.
Cahier protégé
Ce peut-être un "vrai cahier" dont la protection de l'accès est à imaginer selon les cas :-) ou un outil numérique qui permet un `reset password`. Je préconise tout de même le "vrai cahier".
Sauvegarde des documents
- Copier régulièrement son dossier de travail sur un disque externe
- un logiciel de backup (simple et gratuit) qui permet d'optimiser le temps de copie et de faciliter l'accès aux documents dans le temps (en language geek: `rsync --delete --itemize-changes`).
- ce qui n'enlève pas la copie sur disque externe
Les données sont ainsi dupliquées à 3 endroits. Certes de façon asynchrones mais c'est toujours ça.
Temps d'échange
Obliger 2 fois par an à passer du temps sur le partage des pratiques pro sur les sujets de sécurité informatique, qui retourne de la responsabilité de l'entreprise et donc de ses gérants.
D'autres temps outils numériques peuvent exister, mais ces temps "sécurité" sont nécessaires. La 1ère sécurité étant d'avoir conscience du sujet.
Ordinateur pro / perso
C'est un vrai problème.
Beaucoup de "gens" font n'importe quoi sur le net:
- streaming illegale
- clic pour se débarrasser des popups
- installation de jeu coooools et gratuits
- et avec Windows il devient facile d'attraper des maladies
Ceux qui ne veulent pas partager aux collègues l'accès à leur ordi sous pretexte qu'il contient des données personnelles.
- l'ordi doit être financé par l'entreprise
Sessions différentes
Créer 2 utilisateurs sur la machine, une pour le pro, une pour le perso.
Anti-virus
Je ne suis pas très calé sur le sujet.
Windows defender devrait suffir ... C'est ce que j'ai remarqué avec les utilisateurs "raisonnables".
Pire que les virus, aujourd'hui il y a les ranson-ware.
Outil online gestion password
À mon sens un tel outil n'est utile que pour partager dans une équipe avec des données vivantes: nouveau projet, etc... tout au long de l'année et qu'on a besoin de retrouver 6 mois plus tard quand un client demande une évol ou autre.
Mais je ne suis pas persuadé que l'on ne puisse pas faire comme dit précédement: password mémorisés navigateur + reset password.
Développeur informatique
Je n'en parlerai pas dans ce document.
Mais je ne suis pas persuadé que l'on ne puisse pas faire comme dit précédement: password mémorisés (browser, filezilla) + reset password + clé ssh.
Thématique de la ressource
- Autre
Auteur.trice(s) de la ressource
Cyrille Giquello
Licence d'utilisation la ressource
Autre licence libre (préciser en description)
Cette fiche est elle un brouillon ?
- Oui
Un programme clair et suivi
Un programme clair et suivi
Description de la ressource
Faire une note stratégique préparatoire : prévoir l'organisation, fixer les objectifs, transmettre les documents à l'avance.
Rappeler, dès le début de la réunion, les objectifs de celles-ci, voire "l'intention" de la personne qui invite et/ou de l'animateur de la réunion. Et requestionner régulièrement les attentes et besoins de chacun des membres du groupe.
Instaurer un ordre du jour participatif avec précision, pour chaque point, du temps à consacrer et de la nature des échanges attendus (information, discussion ou décision). Éventuellement prévoir un temps de “questions divers”.
En parallèle, il est important de s'attacher à diffuser les informations aux autres membres du collectifs de façon claire => la rétention d'information tue la coopération !
Et ne pas oublier de prendre le temps d'étudier les situations et ne pas se laisser déborder par l'urgence.
Prévoir un compte-rendu (participatif le jour J grâce aux outils numériques d'écriture collaborative).
Mettre en place un plan stratégique, un plan d'actions et des relevés de décisions => tableau de bord ; “todo liste”.
Attention aux temps informels qui induisent des inégalités de partage des informations => ex : ce qui se dit à la pause café avec celles et ceux qui sont là.
Rappeler, dès le début de la réunion, les objectifs de celles-ci, voire "l'intention" de la personne qui invite et/ou de l'animateur de la réunion. Et requestionner régulièrement les attentes et besoins de chacun des membres du groupe.
Instaurer un ordre du jour participatif avec précision, pour chaque point, du temps à consacrer et de la nature des échanges attendus (information, discussion ou décision). Éventuellement prévoir un temps de “questions divers”.
En parallèle, il est important de s'attacher à diffuser les informations aux autres membres du collectifs de façon claire => la rétention d'information tue la coopération !
Et ne pas oublier de prendre le temps d'étudier les situations et ne pas se laisser déborder par l'urgence.
Prévoir un compte-rendu (participatif le jour J grâce aux outils numériques d'écriture collaborative).
Mettre en place un plan stratégique, un plan d'actions et des relevés de décisions => tableau de bord ; “todo liste”.
Attention aux temps informels qui induisent des inégalités de partage des informations => ex : ce qui se dit à la pause café avec celles et ceux qui sont là.
Thématique de la ressource
- Animation de réunions présentielles
Auteur.trice(s) de la ressource
Sarah Gaucher, Alice Oschner, Cré-sol
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Cette fiche est elle un brouillon ?
- Oui
Une approche selon les usages
Une approche selon les usages
Description de la ressource
Cette fiche est en cours d'écriture
Choisir ses outils en fonction de ses usages : oui mais comment ?
L'usage
un USAGE découle d'un BESOIN dans un CONTEXTE donné et ses CONTRAINTES :
attention aussi aux contraintes de ressources, d'accessibilité, de maturité numérique du groupe, ..
(Un stylo : pour écrire, pour s'attacher les cheveux ou pour faire un tuteur pour une plante : QUI? OU? et cite cette métaphore) + un visuel :-)
L'utilisation
Je prends le stylo, j'enlève le capuchon, j'écris, je remet le capuchon, je repose le stylo
L'utilisation renvoie à la prescription inscrite dans un mode d’emploi de l’outil. Ainsi, lorsqu’il est question d’une utilisation détournée de l’outil, nous sommes déjà du côté de l’usage.
(idée de deux visuels en vis à vis)
Choisir ses outils en fonction de ses usages : oui mais comment ?
L'usage
un USAGE découle d'un BESOIN dans un CONTEXTE donné et ses CONTRAINTES :
attention aussi aux contraintes de ressources, d'accessibilité, de maturité numérique du groupe, ..
(Un stylo : pour écrire, pour s'attacher les cheveux ou pour faire un tuteur pour une plante : QUI? OU? et cite cette métaphore) + un visuel :-)
L'utilisation
Je prends le stylo, j'enlève le capuchon, j'écris, je remet le capuchon, je repose le stylo
L'utilisation renvoie à la prescription inscrite dans un mode d’emploi de l’outil. Ainsi, lorsqu’il est question d’une utilisation détournée de l’outil, nous sommes déjà du côté de l’usage.
(idée de deux visuels en vis à vis)
Thématique de la ressource
- L'outil au service du projet
Auteur.trice(s) de la ressource
Célia Gonçalves
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Cette fiche est elle un brouillon ?
- Oui
Une décision collective peut nécessiter du temps, de la réflexion, et surtout un mode de décision choisi et explicité
Une décision collective peut nécessiter du temps, de la réflexion, et surtout un mode de décision choisi et explicité
Description de la ressource
Demander leur avis aux gens nécessite de leur donner du temps et de la matière pour réfléchir et construire leur réflexion. On peut notamment considérer comme une bonne pratique :
- d'aborder un sujet lors d'une réunion avec des documents, des témoignages, des avis divergents envoyés en amont dans la mesure du possible et reconsultable à l'issue de la réunion
- d'organiser un débat en collectif qui permette l'expression et la prise en compte de tous les avis (attention aux question de prise de parole des plus timides, de ceux qui ne se sentent pas légitimes, des femmes...)
- puis de laisser du temps (une semaine, un mois) avant de rediscuter du sujet et de voter
Thématique de la ressource
- Prise de décision
Auteur.trice(s) de la ressource
Audrey Auriault, Romain Lalande
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Cette fiche est elle un brouillon ?
- Non
Une réunion avec certain·e·s en présence et d'autres en visio
Une réunion avec certain·e·s en présence et d'autres en visio
Description de la ressource
De manière générale cette configuration exige plus d’organisation et de discipline. Par exemple les discussions à voix basses ou en aparté : on arrive parfois à les gérer voire à les réintégrer à la réunion habituellement, mais pour les personnes à distance elles créeront une grande confusion. Il est donc particulièrement important de poser un cadre et de le tenir.
L’idéal est de savoir à l’avance que certaines personnes seront à distance pour adapter l’animation de la réunion (durée, format d’animation, sujets à l’ordre du jour ...).
L’animation sera notamment à repenser en cas de vote : le mode de vote habituel devra être décliné dans une version à distance. Cette déclinaison peut prendre deux formes :
On peut aussi proposer que les personnes à distance soient en observatrices et non en participation active (prise de parole, participation aux décisions ...). Ce choix devra être explicite pour que chacun sache qui est à quelle place.
On peut aussi expliciter que certains temps se font seulement entre « présents » : accueil café ou pot à la fin par exemple. Ça peut paraître évident mais on peut vouloir inclure les personnes à distance à tout les temps et ce n’est pas toujours efficaces et agréable.
Cette configuration particulière peut ajouter un rôle : une personne chargée de prendre soin des personnes à distance. Ce rôle peut être mobilisé dès l’installation du dispositif de visioconférence avant le début de la réunion. Pendant la réunion il gardera l’œil sur ces participants à distance (est-ce qu’ils entendent toujours ? Est-ce qu’on les entend toujours ? Est-ce qu’on les voit toujours ?) et il réagira en cas de problème. Il sera aussi en lien avec la personne qui veille à la circulation de la parole : il rappellera de donner la parole aux personnes à distance parce qu’elles auront du mal à la réclamer d’elles-mêmes.
La prise de notes en ligne sera particulièrement utile dans cette configuration. Regarder et écouter l’écran sur la visioconférence risque de ne pas être suffisant pour maintenir l’attention. Pouvoir suivre en direct une prise de notes faite par quelqu’un présent à la réunion permet de raccrocher en cas de perte de connexion ou de concentration.
La durée de la réunion peut être adaptée du fait de cette configuration. Une visioconférence est de maximum 1h30-2h. Si nous pouvons rallonger cette durée pour les présents, ça ne doit pas être le cas pour les personnes à distance.
L’idéal est de savoir à l’avance que certaines personnes seront à distance pour adapter l’animation de la réunion (durée, format d’animation, sujets à l’ordre du jour ...).
L’animation sera notamment à repenser en cas de vote : le mode de vote habituel devra être décliné dans une version à distance. Cette déclinaison peut prendre deux formes :
- • les personnes présentes votent comme d’habitude et on imagine un mode de vote particulier pour celles et ceux à distance
- • tout le monde vote avec un outil en ligne
On peut aussi proposer que les personnes à distance soient en observatrices et non en participation active (prise de parole, participation aux décisions ...). Ce choix devra être explicite pour que chacun sache qui est à quelle place.
On peut aussi expliciter que certains temps se font seulement entre « présents » : accueil café ou pot à la fin par exemple. Ça peut paraître évident mais on peut vouloir inclure les personnes à distance à tout les temps et ce n’est pas toujours efficaces et agréable.
Cette configuration particulière peut ajouter un rôle : une personne chargée de prendre soin des personnes à distance. Ce rôle peut être mobilisé dès l’installation du dispositif de visioconférence avant le début de la réunion. Pendant la réunion il gardera l’œil sur ces participants à distance (est-ce qu’ils entendent toujours ? Est-ce qu’on les entend toujours ? Est-ce qu’on les voit toujours ?) et il réagira en cas de problème. Il sera aussi en lien avec la personne qui veille à la circulation de la parole : il rappellera de donner la parole aux personnes à distance parce qu’elles auront du mal à la réclamer d’elles-mêmes.
La prise de notes en ligne sera particulièrement utile dans cette configuration. Regarder et écouter l’écran sur la visioconférence risque de ne pas être suffisant pour maintenir l’attention. Pouvoir suivre en direct une prise de notes faite par quelqu’un présent à la réunion permet de raccrocher en cas de perte de connexion ou de concentration.
La durée de la réunion peut être adaptée du fait de cette configuration. Une visioconférence est de maximum 1h30-2h. Si nous pouvons rallonger cette durée pour les présents, ça ne doit pas être le cas pour les personnes à distance.
Thématique de la ressource
- Animation de réunions présentielles
- Animation de réunions à distance
Auteur.trice(s) de la ressource
Louise Didier
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Cette fiche est elle un brouillon ?
- Non
Utiliser des outils qui polluent pour des projets de transition ?
Utiliser des outils qui polluent pour des projets de transition ?
Description de la ressource
Thématique de la ressource
- L'outil au service du projet
Auteur.trice(s) de la ressource
Gatien Bataille de Cooptic et Mathieu Wostyn de Ritimo.
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Cette fiche est elle un brouillon ?
- Non
Utiliser le PQQCOQP
Utiliser le PQQCOQP
Description de la ressource
Le PQQCOQP est un outil qui permet de questionner avec un groupe les composantes essentielles d'un projet.
Il est simple à mettre en oeuvre car il suffit de répondre à sept questions :
Il est simple à mettre en oeuvre car il suffit de répondre à sept questions :
- Pourquoi ? Pour clarifier le but poursuivi à travers le projet, sa finalité.
- Qui ? Pour préciser à qui s'adresse ce projet, qui va le mettre en œuvre et sur la base de quels besoins.
- Quoi ? Pour délimiter la forme prise par le projet, l'objectif de production de l'action.
- Comment ? Pour formaliser les moyens humains, matériels et financiers nécessaires à la mise en œuvre du projet.
- Où ? Pour donner le lieu ou le territoire où prendra corps le projet.
- Quand ? Pour caler une date ou une durée de mise en œuvre.
- Pourquoi ? Au regard de l'ensemble des autres questions, on boucle sur la question initiale afin de valider que le but était correctement exprimé au départ, ou bien vérifier que les réponses faites aux questions précédentes rentrent toujours dans l'objectif formulé au départ.
Thématique de la ressource
- Gouvernance et gestion de conflits
Auteur.trice(s) de la ressource
Romain Lalande
Licence d'utilisation la ressource
CC BY SA
Cette fiche est elle un brouillon ?
- Oui