L'essentiel (description en 500 caractères max)
32 propositions pour mieux comprendre en quoi votre activité relève de l’économie sociale et solidaire et trouver des ressources permettant d'aller plus loin.
Cet autoportrait permet à la fois de poser un regard sur ses propres pratiques et son fonctionnement, et identifier les points à améliorer dans une logique de démarche de progrès.
Y répondre nécessite de prendre son temps pour avoir le recul nécessaire sur son activité.
L'outil ESS'perluette est composé de 5 parties : vous pouvez répondre à chacune dans l'ordre de votre choix.
Handy - Un outil de reconnaissance vocale incroyable (et open source)
L'essentiel (description en 500 caractères max)
Je suis dégoûté parce que je viens de payer un abonnement pour un logiciel qui fait exactement ça, s...
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Je suis dégoûté parce que je viens de payer un abonnement pour un logiciel qui fait exactement ça, sauf que bah là, Handy, c’est gratuit. L’idée derrière ce logiciel, c’est un outil de speech to text qui fonctionne uniquement en local. Pas d’abonnement, tout est gratuit, et pas de cloud… il faut juste configurer un raccourci clavier. Et ensuite vous parlez et le texte apparaît comme par magie.
A la base, l’idée de cet outil est venue d’un accident. CJ se casse le doigt et il est plâtré pendant six semaines. Du coup il lui est impossible de taper normalement. Il cherche alors des outils de transcription vocale.
Par exemple, Dragon NaturallySpeaking, mais bon, 100 balles, ça fait chier. Google Docs aussi propose ce genre de fonctionnalités, mais uniquement en ligne. Et ça envoie tout dans le cloud, donc bonjour à confidentialité. Quant à Windows Speech Recognition, c’est bugué et assez limité. Bref, toutes les alternatives qu’il a trouvées étaient soit payantes, soit nécessité une connexion permanente vers des serveurs tiers.
Alors CJ a fait ce que font les devs quand un problème les agace. Non pas aller sur Reddit pour dire de la merde random sur moi, mais plutôt coder une solution qui fonctionne super bien !
Et au lieu de la garder pour lui ou de la rendre payante lui il a décidé de tout mettre en open source avec une licence MIT.
Et ce que vous êtes en train de lire précisément maintenant, et bien je suis en train de le dicter. Et ça marche dans les emails, les formulaires web, les éditeurs de texte, peu importe. Et comme je vous le disais, toute la transcription se fait localement sur votre machine. Et tout ça grâce à quoi ? Et bien grâce à Whisper d’OpenAI, dont je vous ai déjà parlé beaucoup de fois.
Handy est codé en Rust pour la performance et la sécurité et surtout cross plateforme, c’est-à-dire qu’il marche ou Linux, macOS et Windows. Et au niveau de la config, il y a quelques options comme le choix de la langue ou le mode d’enregistrement avec le raccourci clavier, soit vous faites du push to talk, soit vous faites une écoute en continu.
Ce truc est génial aussi bien pour l’accessibilité que pour la reconnaissance vocale en elle-même qui est plutôt utile dans la vie de tous les jours. D’ailleurs, il y a plusieurs modèles IA disponibles, comme tous les modèles Whisper, mais aussi un modèle que je ne connaissais pas, qui s’appelle Parakeet et qui franchement fonctionne très bien. C’est celui que j’utilise actuellement.
Testez si ce truc fonctionne bien sur votre vieux PC mais moi en tout cas sur mon Mac de dernière génération c’est encore plus rapide que ce que j’avais avec un modèle Whisper sur mon outil payant.
Voilà, si vous cherchiez un outil de reconnaissance vocale, vous pouvez vous arrêter là parce que vous venez de trouver. Et non pas parce qu’il est parfait, mais parce que comme c’est open source, vous pouvez vous-même le rendre parfait pour vos usages (Le code est sur GitHub).
Merci à Lilian pour le partage de ce projet absolument génial !
Article dictée intégralement à l’aide de Handy (et corrigé manuellement pour les quelques erreurs de transcription)
Menacé par les États-Unis, le Venezuela reste profondément divisé
Menacé par les États-Unis, le Venezuela reste profondément divisé
Le discours belliqueux de Donald Trump, qui n’exclut désormais pas des opérations au sol et a autorisé la CIA à intervenir dans le pays caribéen, inquiète les autorités au pouvoir. Il soulève aussi des espoirs dans une partie de la société, faute d’alternance possible.
Menacé par les États-Unis, le Venezuela reste profondément divisé
L'essentiel (description en 500 caractères max)
Le discours belliqueux de Donald Trump, qui n’exclut désormais pas des opérations au sol et a autorisé la CIA à intervenir dans le pays caribéen, inquiète les autorités au pouvoir. Il soulève aussi des espoirs dans une partie de la société, faute d’alternance possible.
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Le discours belliqueux de Donald Trump, qui n’exclut désormais pas des opérations au sol et a autorisé la CIA à intervenir dans le pays caribéen, inquiète les autorités au pouvoir. Il soulève aussi des espoirs dans une partie de la société, faute d’alternance possible.
L'essentiel (description en 500 caractères max)image dreamstime_s_72058801.jpg (41.8kB) It’s not him, it’s the version of him I’d chosen to focus on, ignoring all the bad behavior which followed, as I have way too many times.
“Addicted to Love” is a great song––it’s also a not-so-great running theme in my life. Last week, at 62 ½, it dawned on me that there’s never been a time––nary a day of my life––when I haven’t had, first a boy, then a man, front and center in my brain. Attempting to add up the hours––the real estate––and what I might’ve done with both had I been more focused on me––rather than them––is depressing as hell.
I can remember being a little girl of not quite 8, chasing 10-year-old Andy Helfman––all day, all summer long––for at least three years running. I eventually caught him and got the chaste kiss I sought, and the satisfaction of discovering he liked me, too. Returning to the city from the Catskills, there was Roy. I picked him on the first day of school; in June he asked me out. I fell for Paul when I was barely 12. I harbored that love for years until he returned it, in his fashion––breaking my heart and hymen. There was Lenny––unrequited; with Randy, I came to wish it was unrequited; Vinny #1, and then Vinny # 2––both mine for the having, and both exceedingly inappropriate.
I sound insanely fickle. And yet, I was fairly easy on the fickle, heavy on the insane. These were not short impetuous crushes. I harbored all of them well past their expiration dates, either until I got them or until the next one took hold, oft with some heart-breaking overlap.
Looking back––how much of my quest was about the conquest? The chase. Winning. Ownership. Not to amass bounty, but to capture––love. To fill a hole, to prove my worth––which I could never seem to do with the people I deemed most important, including my rarely-considered self. I never thought of it in those terms––yet now––it’s impossible for me not to see the pattern.
How many times have I given my time, attention, and power to a guy who either didn't ask for it, didn't appreciate it, or used it more as a means to control rather than love.
I followed one boyfriend to the college of his choice, and another, post-degree, to the city of his––in both cases putting aside my own desires. I married the second one, knowing he was a volatile alcoholic. But, he was my volatile alcoholic. I waitressed, putting my career on hold, so he could… sleep. So what if there were holes in the walls behind every picture? You couldn't see them, so I could pretend they weren't there. I spent the majority of our years together obsessing… about how to get away from him.
It took falling in love with someone else to manage it.
My second marriage grew from a years-long professional friendship. The romance was built on mutual respect, affection, and ultimately, love. In my mid-thirties, almost immediately, I shifted my focus from my career to managing his and to starting a family. It was my choice, my great privilege and pleasure. For a decade, as his star ascended, our kids blossomed and thrived. When his up came crashing down, it took our love with it. We spent the next 10 years struggling over what once was, trying like hell to get it back––unsuccessfully. Graciously, the kids continued to bloom––magnificently.
As a middle-aged single mom, without a career or a man, I obsessively struggled to find both. My long-starved creative passions swiftly found their voice and vision, and have met with some success. The money and the manhunt have been an exhausting, heartbreaking, ego-crushing exercise in futility. In spite of all the years, and lessons learned, I’m struggling to find my way with both. I’m still giving men who don’t deserve it––and sometimes don't even know it––my time, energy, and my power. And, there’s always a man––and a way to stalk him.
Back in the day, I did it with the phone: I’d call the object of my desire, hear his voice, or,sometimes hell-forbid, his parent’s voice, and hang up. I graduated to the walk-by––finding any excuse to pass his house, or where he hung out, in hopes of catching a glimpse––a smile––or a moment of his time. What a waste of mine.
Facebook, Twitter and, Instagram took my occasional insanity and turned it into an ongoing opportunity to “check-in” on the latest object of my obsession affection.
Dating apps are an even bigger nightmare, with distance offered at any given moment. Twenty-three miles? Hey! Where the hell are you?
Finally, two weeks ago, I freed myself from the now daily insanity. Julian, my latest (mind) fuck, doesn’t utilize social media (talk about insanity). I had no way to monitor him other than to glimpse What’s App to see when he’d last been on. Why exactly? What did I gain by such behavior? Heartache. I knew when he was communicating, I also knew it wasn’t with me.
I tried weaning myself from looking, but just as it was with pot 17 years ago, I had to quit cold turkey. I’ve stuck to it for 14 days, and it’s working. As each day passes with zero connection, he fades from my mind, and perhaps more importantly, from my heart. With distance, the rose lenses are clearing their hue––less obstructing my view. I’ve come to appreciate that I’d been romanticizing him, focusing on the alchemy of the connection, whilst ignoring the harsh cruelty of the abrupt disconnection. It’s not him, it’s the version of him I’d chosen to focus on, ignoring all the bad behavior which followed, as I have way too many times.
For the first time in memory, there's no man in my head. I've stepped away from the swipe. That leaves a lot of time and space to think about worthy people, ambitions, and causes––and maybe, at last, to include myself as one of them.
Accroche (description courte en une phrase )
La prévision, c'est imaginer tout ce qui pourraît arriver et s'y préparer
L'essentiel (description en 500 caractères max)
La prévision est, avec l'intervention et la prévention, une des actions des Pompiers. elle se traduit par la mise en place du SDACR
Qualité de l’eau: comment la France veut noyer le poisson
Qualité de l’eau: comment la France veut noyer le poisson
Une lettre envoyée aux administrations, que Splann s’est procurée, dévoile la méthode du gouvernement pour saper les objectifs européens sur l’état des cours d’eau. De nouveaux indicateurs alternatifs montreront uniquement les «progrès», sans oser s’attaquer aux pratiques agricoles qui continuent de dégrader les rivières.
Qualité de l’eau: comment la France veut noyer le poisson
L'essentiel (description en 500 caractères max)
Une lettre envoyée aux administrations, que Splann s’est procurée, dévoile la méthode du gouvernement pour saper les objectifs européens sur l’état des cours d’eau. De nouveaux indicateurs alternatifs montreront uniquement les «progrès», sans oser s’attaquer aux pratiques agricoles qui continuent de dégrader les rivières.
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Une lettre envoyée aux administrations, que Splann s’est procurée, dévoile la méthode du gouvernement pour saper les objectifs européens sur l’état des cours d’eau. De nouveaux indicateurs alternatifs montreront uniquement les «progrès», sans oser s’attaquer aux pratiques agricoles qui continuent de dégrader les rivières.
Chez les pompiers, une intervention se termine toujours par un RETEX. Au niveau de l'équipe pour une petite intervention, au niveau de la caserne, de la compagnie, du département... Les RETEX remontent jusqu'à leur niveau de pertinence. Les RETEX associé à de grosses interventions ou à des interventions atypiques donnent lieux à des préconisations, matériel, formations nouvelles. Un Retex peut avoir une influence nationale et provoquer rapidement une ré-organisation des secours.
Accroche (description courte en une phrase )
Réaliser des RETEX, RETours d'EXpériences
L'essentiel (description en 500 caractères max)
Chez les pompiers, une intervention se termine toujours par un RETEX. Au niveau de l'équipe pour une petite intervention, au niveau de la caserne, de la compagnie, du département... Les RETEX remontent jusqu'à leur niveau de pertinence. Les RETEX associé à de grosses interventions ou à des interventions atypiques donnent lieux à des préconisations, matériel, formations nouvelles. Un Retex peut avoir une influence nationale et provoquer rapidement une ré-organisation des secours.
Description de la ressource
Prenez soin de vos genoux ! 🌴 Vos genoux supportent chaque mouvement, même sous les cocotiers. Pour les protéger : échauffez-vous avant l’effort, portez des chaussures adaptées et utilisez une genouillère si nécessaire. En cas de douleur persistante, consultez un professionnel. Vos genoux méritent votre attention pour vous emmener loin ! 🌴
SDACR : Schéma départemental d'analyse et de couverture des risques
⚫️ ⚫️
Pompier
SDACR : pompiers
Le SDACR est un document réalisé tout les 5 ans. Suite à un état des lieux, à l'analyse de retours d'expérience, sont listées les menaces à venir et élaborées les solutions pour les gérer, formation, matériel, chaîne de commandement...
Accroche (description courte en une phrase )
SDACR : Schéma départemental d'analyse et de couverture des risques
L'essentiel (description en 500 caractères max)
Le SDACR est un document réalisé tout les 5 ans. Suite à un état des lieux, à l'analyse de retours d'expérience, sont listées les menaces à venir et élaborées les solutions pour les gérer, formation, matériel, chaîne de commandement...
Si vous disparaissiez demain, qui s'en rendrait compte ?
L'essentiel (description en 500 caractères max)
Question flippante, hein ?
Vous postez des stories Instagram, vous faites des snaps, des TikToks, en...
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Question flippante, hein ?
Vous postez des stories Instagram, vous faites des snaps, des TikToks, en bon nazi vous likez des tweets, vous répondez à des emails pro…etc. Votre vie numérique ronronne comme un chat sous coke mais si demain, tout ça s’arrêtait…? A votre avis, Combien de temps avant que quelqu’un ne toque à votre porte pour vérifier que vous allez bien ?
Un jour ? Deux jours ? Une semaine ?
On est tous hyperconnectés 24/7 mais personne ne surveille vraiment notre silence et vos 500 meilleurs amis de Facebook ne prendront jamais la peine de signaler votre disparition.
C’est de ce constat un peu morbide qu’est né Wellness Ping, un projet open source développé par micr0 et hébergé sur GitHubqui fonctionne comme ceci : Vous vous inscrivez dessus, et vous recevez un email régulier pour confirmer que vous allez bien. Si vous ne répondez pas, vos contacts d’urgence sont alors automatiquement alertés.
C’est ce qu’on appelle un dead man’s switch, le joujou préféré des cons de terroristes qui se font exploser dans les films des années 80. En gros, tant que vous confirmez votre présence, tout va bien mais si le silence se prolonge, l’alarme se déclenche.
Vous pouvez l’auto-héberger vous-même ou utiliser directement le site wellness-p.ing(C’est gratuit). Vous choisissez alors la fréquence des pings, soit quotidien ou hebdomadaire, selon votre niveau de paranoïa ou de solitude et quand vous recevez l’email, vous cliquez sur un lien ou vous répondez “PONG” et c’est tout. Pas de dashboard compliqué, pas de machins de gamification débiles…
Et si vous ne répondez pas parce que vous êtes coincé au chiottes depuis 3 jours, le système vous envoie un rappel. Si vous ne répondez toujours pas, il attend encore un peu. Et si le silence persiste, vos contacts d’urgence reçoivent alors automatiquement une alerte.
C’est clairement fait pour activistes, les journalistes, les chercheurs, et les gens qui vivent seuls. Bref, tous ceux dont la vie pourrait basculer sans que personne ne s’en rende compte immédiatement. Je pense pas exemple à tous ceux qui bossent en remote et qui n’ont pas de collègues pour remarquer leur absence.
Au Japon, il y a un mot pour ça d’ailleurs. Ils disent kodokushi pour “Mort solitaire” car là bas, des milliers de personnes par an meurent seules chez elles, et on ne les découvre que des jours ou des semaines plus tard. C’est d’ailleurs souvent parce que les voisins sentent que ça schlingue ou parce que le courrier s’entasse sous la porte. Je sais, c’est gore mais c’est la triste réalité.
Avec Wellness Ping on inverse donc la logique… Au lieu d’attendre que quelqu’un remarque votre absence, vous créez un système proactif où vous choisissez les contacts, vous qui décidez de la fréquence et comme ça, si un jour vous ne pouvez plus répondre, le filet de sécurité se déploie automatiquement.
Côté technique, le projet est développé en Godonc c’est léger, rapide, et la démo tourne sur un serveur en Suède parce que ce pays a une législation stricte sur les données personnelles.
Bref, c’est Wellness Ping, c’est une idée simple mais qui protège alors pensez-y !
Dépasser le fonctionnement en silo, la "tragédie du LSD, Libre, Solidaire et Durable"
⚫️
Concept
Tragédie du LSD
C’est le constat que le silo des Libristes, celui des Solidaristes et celui des Durabilistes ont tendance à travailler les uns à côté des autres. Le problème d’un silo est souvent résolu dans le silo d’à côté. Si on arrive à établir un peu plus de lien, de porosité entre ces silos, cela permet à la fois à ces silos d’avancer mais surtout de passer à l’échelle au delà de leur propre cercle. Les sujets auxquels nous sommes confrontés, sont trop vaste pour que nous les traitions seuls.
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Dépasser le fonctionnement en silo, la "tragédie du LSD, Libre, Solidaire et Durable"
L'essentiel (description en 500 caractères max)
C’est le constat que le silo des Libristes, celui des Solidaristes et celui des Durabilistes ont tendance à travailler les uns à côté des autres. Le problème d’un silo est souvent résolu dans le silo d’à côté. Si on arrive à établir un peu plus de lien, de porosité entre ces silos, cela permet à la fois à ces silos d’avancer mais surtout de passer à l’échelle au delà de leur propre cercle. Les sujets auxquels nous sommes confrontés, sont trop vaste pour que nous les traitions seuls.
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MB : Dans cette urgence de la transition il y a aussi besoin de faire en sorte que des personnes issues de monde différents travaillent ensemble , ce que nous avons appelé la "Tragédie du LSD, Libre, Solidaire et Durable"
LM : C’est une appellation imaginée lors d’une discussion autour de la coopération en réseau avec Jean Michel Cornu [3] sur les bancs d’une crêperie à Brest en 2012. En partageant nos expériences d’accompagnement de structures dans différents domaines, on s’apercevait que toutes ces structures avaient des finalités semblables, des envies d’un monde meilleur, de changements de posture, de pratiques plus coopératives. Mais ces structures s’ignoraient les unes, les autres. En prenant plaisir à inventer des mots, on a parlé de "tragédie du LSD". La tragédie du Libre Solidaire et Durable c’est le constat que le silo des Libristes, celui des Solidaristes et celui des Durabilistes ont tendance à travailler les uns à côté des autres, parce que chacun a son histoire, son vocabulaire, sa culture. Et en côtoyant une diversité de structures on voyait que le problème d’un silo était résolu dans le silo d’à côté. Si on arrivait à établir un peu plus de lien, de porosité entre ces silos, il serait possible que cela permette à la fois à ces silos d’avancer mais surtout de passer à l’échelle au delà de leur propre cercle. Les sujets auxquels nous sommes confrontés, sont trop vaste pour que nous les traitions seuls.
On s’est arrêté sur tragédie du LSD avec ces 3 mondes là parce que cela sonne bien, mais on pourrait aussi ajouter le monde de la culture, de l’économie sociale, d’entreprises qui s’impliquent dans la transition, de certaines formes d’organisations territoriales qui fonctionnent un peu différemment (conseil de développement participatifs, réseau tels Bruded en Bretagne, le RTES pour l’économie sociale et solidaire)...
Quelles sont les richesses mais aussi les handicaps de ces différents silos, en étant un peu caricatural, dans l’intention d’enclencher des débats et surtout pas de choquer qui que ce soit.
Si l’on prend le monde des "libristes", leur grande richesse c’est que des humains sont capables de travailler à distance pour faire du Wikipedia, de l’Open Street Map, ou de développer du code Linux avec des milliers de personnes tout autour de la planète sans jamais se rencontrer. C’est quand même une sacré prouesse. Leur difficulté est un manque de pédagogie en étant un peu entre soi, en parlant entre spécialistes. Un autre élément fabuleux des libristes c’est que dès son démarrage le projet est blindé comme étant un commun avec des licences juridiques qui permettent de protéger les codes sources comme étant des communs.
Si on passe au silo d’à côté, les "solidaristes", leur dimension fabuleuse c’est l’histoire de la pensée politique, des mots en expliquant par exemple les différences entre libertaires et anarchistes et en les situant dans l’histoire et leur conséquence aujourd’hui. Mais dans leur fonctionnement on a souvent des réunions un peu tristounettes qui n’ont pas changé depuis des décennies. Mais ils sont sur des sujets hyper impliquant avec des capacités de mobilisation extrêmement intéressantes.
Si on passe du côté des "durabilistes", il y a un côté un peu rigolo, dans la dimension pédagogiques avec des techniques assez sympathiques de communication et d’animation. Avec des contenus scientifiques qui sont parfois un peu fragiles alors que paradoxalement ils s’appuient sur des données scientifiques qui sont parfois un peu obsolètes. Chez eux la notion des communs est souvent un impensé.
Si l’on fait ce petit pas de recul en repérant ce qui est bien dans nos différents silos mais aussi en se moquant de nous pour voir les points sur lesquels on n’est pas bon on s’aperçoit
– que la pédagogie des durabilistes pourrait tout à fait servir aux solidaristes mais aussi aux libristes,
– que l’idée de travailler sur des communs et de savoir les protéger juridiquement pourrait servir aux solidaristes et aux durabilistes,
– qu’il ne suffit pas que ce soit libre pour que ce soit bon et rajouter l’histoire des idées peut donner plus de sens...
C’est en travaillant sur nos forces à partager mais aussi et surtout sur nos faiblesses à travailler que les liens entre ces silos deviennent évidents et hyper efficients.
Pour donner un exemple : la rencontre entre Framasoft et les Colibris lors du Forum des usages coopératifs 2018 à Brest. Les colibris agrègent des dizaines de milliers de personnes qui veulent travailler ensemble mais qui n’étaient pas bon du tout en terme d’outils collaboratifs. Est-ce que vous pourriez nous aider à utiliser les outils de Framasoft que l’on puisse en retour aider à les améliorer ? Framasoft était honoré de cette sollicitation et en réciproque, les Colibris avec la quantité de projets et de personnes qui en avaient besoin ont permis des retours d’usage très intéressants et permis d’ajouter aussi un peu d’esthétique et de pédagogie tel le parcours outils libres réalisé par les Colibris qui sont des contenus de formation utiles aussi à Framasoft. Cette porosité, cette perméabilité entre Framasoft et les Colibris est un exemple de passerelle entre le monde des libristes et celui des durabilistes.
MB : Dans le même esprit on pourrait parler de passerelle avec la dimension créativité des artistes, la dimension service public des collectivités locales qui pourraient enrichir d’autres silos.
Accroche (description courte en une phrase )
Dépasser le fonctionnement en silo, la "tragédie du LSD, Libre, Solidaire et Durable"
L'essentiel (description en 500 caractères max)
C’est le constat que le silo des Libristes, celui des Solidaristes et celui des Durabilistes ont tendance à travailler les uns à côté des autres. Le problème d’un silo est souvent résolu dans le silo d’à côté. Si on arrive à établir un peu plus de lien, de porosité entre ces silos, cela permet à la fois à ces silos d’avancer mais surtout de passer à l’échelle au delà de leur propre cercle. Les sujets auxquels nous sommes confrontés, sont trop vaste pour que nous les traitions seuls.
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MB : Dans cette urgence de la transition il y a aussi besoin de faire en sorte que des personnes issues de monde différents travaillent ensemble , ce que nous avons appelé la "Tragédie du LSD, Libre, Solidaire et Durable"
LM : C’est une appellation imaginée lors d’une discussion autour de la coopération en réseau avec Jean Michel Cornu [3] sur les bancs d’une crêperie à Brest en 2012. En partageant nos expériences d’accompagnement de structures dans différents domaines, on s’apercevait que toutes ces structures avaient des finalités semblables, des envies d’un monde meilleur, de changements de posture, de pratiques plus coopératives. Mais ces structures s’ignoraient les unes, les autres. En prenant plaisir à inventer des mots, on a parlé de "tragédie du LSD". La tragédie du Libre Solidaire et Durable c’est le constat que le silo des Libristes, celui des Solidaristes et celui des Durabilistes ont tendance à travailler les uns à côté des autres, parce que chacun a son histoire, son vocabulaire, sa culture. Et en côtoyant une diversité de structures on voyait que le problème d’un silo était résolu dans le silo d’à côté. Si on arrivait à établir un peu plus de lien, de porosité entre ces silos, il serait possible que cela permette à la fois à ces silos d’avancer mais surtout de passer à l’échelle au delà de leur propre cercle. Les sujets auxquels nous sommes confrontés, sont trop vaste pour que nous les traitions seuls.
On s’est arrêté sur tragédie du LSD avec ces 3 mondes là parce que cela sonne bien, mais on pourrait aussi ajouter le monde de la culture, de l’économie sociale, d’entreprises qui s’impliquent dans la transition, de certaines formes d’organisations territoriales qui fonctionnent un peu différemment (conseil de développement participatifs, réseau tels Bruded en Bretagne, le RTES pour l’économie sociale et solidaire)...
Quelles sont les richesses mais aussi les handicaps de ces différents silos, en étant un peu caricatural, dans l’intention d’enclencher des débats et surtout pas de choquer qui que ce soit.
Si l’on prend le monde des "libristes", leur grande richesse c’est que des humains sont capables de travailler à distance pour faire du Wikipedia, de l’Open Street Map, ou de développer du code Linux avec des milliers de personnes tout autour de la planète sans jamais se rencontrer. C’est quand même une sacré prouesse. Leur difficulté est un manque de pédagogie en étant un peu entre soi, en parlant entre spécialistes. Un autre élément fabuleux des libristes c’est que dès son démarrage le projet est blindé comme étant un commun avec des licences juridiques qui permettent de protéger les codes sources comme étant des communs.
Si on passe au silo d’à côté, les "solidaristes", leur dimension fabuleuse c’est l’histoire de la pensée politique, des mots en expliquant par exemple les différences entre libertaires et anarchistes et en les situant dans l’histoire et leur conséquence aujourd’hui. Mais dans leur fonctionnement on a souvent des réunions un peu tristounettes qui n’ont pas changé depuis des décennies. Mais ils sont sur des sujets hyper impliquant avec des capacités de mobilisation extrêmement intéressantes.
Si on passe du côté des "durabilistes", il y a un côté un peu rigolo, dans la dimension pédagogiques avec des techniques assez sympathiques de communication et d’animation. Avec des contenus scientifiques qui sont parfois un peu fragiles alors que paradoxalement ils s’appuient sur des données scientifiques qui sont parfois un peu obsolètes. Chez eux la notion des communs est souvent un impensé.
Si l’on fait ce petit pas de recul en repérant ce qui est bien dans nos différents silos mais aussi en se moquant de nous pour voir les points sur lesquels on n’est pas bon on s’aperçoit
– que la pédagogie des durabilistes pourrait tout à fait servir aux solidaristes mais aussi aux libristes,
– que l’idée de travailler sur des communs et de savoir les protéger juridiquement pourrait servir aux solidaristes et aux durabilistes,
– qu’il ne suffit pas que ce soit libre pour que ce soit bon et rajouter l’histoire des idées peut donner plus de sens...
C’est en travaillant sur nos forces à partager mais aussi et surtout sur nos faiblesses à travailler que les liens entre ces silos deviennent évidents et hyper efficients.
Pour donner un exemple : la rencontre entre Framasoft et les Colibris lors du Forum des usages coopératifs 2018 à Brest. Les colibris agrègent des dizaines de milliers de personnes qui veulent travailler ensemble mais qui n’étaient pas bon du tout en terme d’outils collaboratifs. Est-ce que vous pourriez nous aider à utiliser les outils de Framasoft que l’on puisse en retour aider à les améliorer ? Framasoft était honoré de cette sollicitation et en réciproque, les Colibris avec la quantité de projets et de personnes qui en avaient besoin ont permis des retours d’usage très intéressants et permis d’ajouter aussi un peu d’esthétique et de pédagogie tel le parcours outils libres réalisé par les Colibris qui sont des contenus de formation utiles aussi à Framasoft. Cette porosité, cette perméabilité entre Framasoft et les Colibris est un exemple de passerelle entre le monde des libristes et celui des durabilistes.
MB : Dans le même esprit on pourrait parler de passerelle avec la dimension créativité des artistes, la dimension service public des collectivités locales qui pourraient enrichir d’autres silos.
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Un dénommé SSShooter, développeur de son état, a concocté un projet open source qui pourrait bien vo...
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Un dénommé SSShooter, développeur de son état, a concocté un projet open source qui pourrait bien vous aider pour mieux apprendre n’importe quel sujet, à l’aide de cartes mentales. Baptisé Ebook to Mindmap, son outil transforme vos EPUB et PDF en cartes mentales interactives, le tout propulsé grâce à l’intelligence artificielle.
Cela permet de ne plus vous cogner 300 pages d’un traité sur le machine learning tout en griffonnant des notes sur un coin de nappe. Là vous glissez votre fichier dans l’outil et voilà ! Vous obtenez une carte mentale structurée regroupant tous les concepts clés, les relations entre les idées et l’architecture globale du bouquin.
Ce qui est plutôt cool avec cet outil, c’est qu’il ne se contente pas de vous balancer un résumé basique. Le projet utilise Google Gemini ou GPT d’OpenAI pour analyser intelligemment le contenu. Il détermine automatiquement la structure des chapitres, ignore les préfaces et tables des matières inutiles et vous propose trois modes de traitement différents selon vos besoins.
Que vous ayez besoin d’un simple résumé textuel parce que vous êtes pressé, d’une mindmap par chapitre pour une analyse détaillée, ou d’une carte mentale globale du livre entier, c’est vous qui choisissez. Et tout ça avec un système de cache intelligent qui vous épargne de re-traiter les mêmes bouquins encore et encore.
Pour l’installation, rien de compliqué si vous avez Node.js 18+ sur votre machine. Un petit git clone, un pnpm install et hop, vous êtes lancé. Vous configurez votre clé API (Google Gemini ou OpenAI), vous uploadez votre ebook et vous laissez l’outil faire son travail. Y’a même une démo accessible ici en lignepour tester sans installer.
Mais comme le code est open source, vous gardez le contrôle sur le processus. Vous pouvez ainsi définir la profondeur des sous-chapitres à analyser, choisir le type de livre (technique, fiction, business…) et même ajuster les paramètres avancés selon vos besoins spécifiques.
Pour les étudiants qui doivent se farcir des pavés de 800 pages sur la thermodynamique quantique, ou pour les professionnels qui veulent extraire rapidement l’essence d’un livre business sans y passer le weekend, c’est parfait. Et pour les curieux qui accumulent les ebooks mais n’ont jamais le temps de tous les lire en détail, c’est la solution miracle.
Le seul bémol que je vois, c’est qu’il faut quand même une clé API pour faire tourner l’IA. Mais bon, avec les tarifs actuels de Google Gemini, ça reste largement abordable pour un usage personnel. Et puis si vous êtes développeur, rien ne vous empêche de forker le projet et d’y intégrer votre propre modèle d’IA local comme je l’ai fait pour LocalSite.